François Vitali [Directeur Sportif] (2020 - 2024)

[snoopy45]

Son poste nous fait croire qu'il est responsable.
Mais ne faut-il pas les chercher dans ceux qui signent les chèques ?

[Gigis10]

Et je pense que beaucoup étaient satisfaits de voir partir les Gallon, Salmier, Palmer, Rami, Tardieu, Kouame, et autre Ugbo.

Qu'on soit "satisfait" de les voir partir sur cette fin de saison dernière ... Peut être , mais y'a dans cette liste des joueurs qui ont apporter un vrai + à leur arrivée et donc qu'on ne peut pas forcément mettre dans les "erreurs" de recrutement ... Je pense à Gallon, Tardieu et Kouamé !
Salmier et PB n'ont pad fait que de mauvaises choses...

Par contre Rami et Ugbo oui plutôt, Même si Rami nous a apporter une image et un peu de notoriété sur le club !

[palex]

Pour Tardieu et Kouame, ce n'est pas moi qui te dirait le contraire, j'aimais bien ces deux joueurs, piliers de la montée en L1.

[Elpinguin]

Et je pense que beaucoup étaient satisfaits de voir partir les Gallon, Salmier, Palmer, Rami, Tardieu, Kouame, et autre Ugbo.

Qu'on soit "satisfait" de les voir partir sur cette fin de saison dernière ... Peut être , mais y'a dans cette liste des joueurs qui ont apporter un vrai + à leur arrivée et donc qu'on ne peut pas forcément mettre dans les "erreurs" de recrutement ... Je pense à Gallon, Tardieu et Kouamé !
Salmier et PB n'ont pad fait que de mauvaises choses...

Par contre Rami et Ugbo oui plutôt, Même si Rami nous a apporter une image et un peu de notoriété sur le club !

+1

[palex]

C'est donc lui qui aurait proposé DG en premier choix, validé par City. A lui maintenant de performer au mercato d'hiver.

[palex]

AU TRAVAIL, monsieur Vitali.
On attend un mercato d'hiver à la hauteur pour sauver les meubles.

[TontonManu]

Renforcer sur 2 ou 3 postes oui, mais j'espère qu'on ne va pas trop chambouler l'effectif sinon tout sera à reconstruire et il ne reste que 19 matchs. Ajoutons quelques joueurs d'expérience à l'effectif en place ce sera largement suffisant pour se maintenir.

[aub'boys]

A vous de jouer M.Vitali vous avez une enveloppe et les cartes en main ! Gare si vous vous trompez ! LDS à fait un bon travail à Pau !

[Vince_23]

Son interview sur l’est éclair.
Il est un peu moins langue de bois qu’avec PK. Et plus sévère dans ses remarques sur la qualité de l’équipe.

François, après ce résultat nul à Pau (1-1), quel sentiment prédomine ? La satisfaction d’avoir décroché un point sur la pelouse d’une formation bien classée ou la déception de ne pas avoir remporté trois points qui vous tendaient les bras ?

Il y a forcément un peu de frustration à la fin d’autant que tu mènes encore à la marque et que tu te fais rejoindre dans les dernières minutes, sur un temps fort de l’adversaire, après avoir eu plusieurs occasions extrêmement franches de tuer le match. Après, ce n’est pas un match parfaitement abouti de notre part, qui peut nous laisser de très gros regrets. Il ne faut pas non plus oublier que Pau n’est pas passé à côté de son match. Pour toutes ces raisons, le résultat nul n’est pas illogique. Maintenant, vu les circonstances de la rencontre, on aurait pu, on aurait dû tuer le match. Donc, pour répondre, les sentiments sont mitigés. L’équipe a parfois fait preuve de beaucoup de maladresse mais a montré un très bon état d’esprit. On voit, à travers ce match, qu’il nous reste encore du chemin pour atteindre le niveau que nous souhaitons avoir.

« Si on est à cette place-là aujourd’hui, c’est qu’on le mérite »

L’équipe a plutôt fourni une prestation cohérente compte tenu de sa situation au classement. On peut dire que c’est un groupe qui n’allait pas bien et qui, doucement, se soigne…

Je ne sais pas si l’équipe se soigne. Mais tu n’auras pas pu, lors de cette première partie de saison, enchaîner les rencontres avec le même onze. On a affronté le FC Pau qui, lui, s’appuie sur une équipe type, reconduite quasiment chaque week-end. Cela change beaucoup la donne. Quand tu ne crées pas de repères, tu ne peux pas faire de la performance. C’est impossible. Entre la rencontre face à Angers et celle à Pau, il y a eu quatre ou cinq changements. Chaque semaine, cette saison, nous avons dû reconstruire, innover. Et même si, j’en suis convaincu, notre effectif est constitué de nombreux joueurs de qualité, cela ne suffit pas. Notre équipe n’a pas eu la possibilité d’exprimer suffisamment son potentiel de manière régulière.

Pau est cinquième ; l’Estac se bat au-dessus de la ligne de flottaison. C’est quand même incroyable, non ?

Pourquoi incroyable ?

Quand on compare les moyens financiers des deux clubs…

On aime, dans le football, opposer les plus riches et ceux qui le sont moins. Mais il y a d’autres facteurs qui entrent en compte. Pau possède de bons joueurs, qui évoluent ensemble depuis un certain temps. Ses dirigeants ont su renforcer un effectif qui est stable. Entre les deux équipes, il y a aujourd’hui dix points qui nous séparent. Un écart qui, à mon sens, s’explique. Cette année, nous avons dû mener 10 ou 11 fois au score. Les statistiques disent que l’équipe qui mène au score gagne 75 % du temps. Et nous ? Nous avons gagné quatre fois sur dix ou onze. Si on se réfère aux stats, on devrait avoir deux victoires supplémentaires, au moins cinq ou six points de plus, qui nous amèneraient à 25 ou 26 points. On ne serait pas très loin de Pau au classement. Il est important de comprendre ce qui a péché, ce qui nous a empêchés de gagner davantage de rencontres qu’on avait parfois en mains ; de savoir pourquoi on n’a pas réussi à être suffisamment performants sur la durée. On doit comprendre pourquoi on a eu autant de joueurs qui se sont blessés, pourquoi on a par exemple eu cinq joueurs suspendus en même temps. Tous ces éléments doivent nous donner des pistes de réflexion, de travail et d’amélioration pour se remettre sur le droit chemin.

Êtes-vous persuadé que le groupe actuel, ainsi constitué, n’est pas à sa place ?

Si on est à cette place-là aujourd’hui, c’est qu’on le mérite. On n’a volé personne et on ne s’est fait voler par personne. En revanche, ce dont je suis convaincu, c’est que ce groupe doit être capable de beaucoup mieux. Si cet effectif n’était pas de qualité, avec ce qu’il a vécu, il aurait sombré. Notre potentiel est, je pense, supérieur à notre positionnement actuel. Mais ça, ce sont des paroles. Un potentiel ne donne aucune garantie. Avec des si… Il nous faut passer aux actes.

On a beaucoup vu le coach lever les yeux au ciel mardi soir. A-t-il pris conscience des limites de son effectif ?

Je ne pense pas. Au contraire. Lui comme nous sommes conscients que ce groupe peut et doit faire mieux. Mardi, en première période, le ballon nous brûlait les pieds. Avec la qualité qui est la nôtre, on doit avoir plus de maîtrise, ne pas faire tant de mauvais choix. On a manqué de justesse. À la pause, le coach a fait un discours de qualité. Il a tenté de rassurer les joueurs. Et on a vu une bien meilleure deuxième période, avec des changements cohérents, qui ont apporté du danger et qui auraient pu faire la différence. Après, certains points s’expliquent. Le petit Kanté n’a pas fait un très gros match mais il était encore de retour de blessure ; il n’avait pas joué pendant six semaines. Boura a encore été positionné à droite de la défense, un poste qui n’est pas le sien… Ce qui ne l’a pas empêché de très bien s’en sortir. David (Guion) est quelqu’un d’exigeant, qui veut mettre des principes en place et qui souhaite que ses joueurs les appliquent.

Après deux matches à la tête de l’équipe, ses besoins ont-ils évolué ? On a la sensation que l’équipe est pourvue dans l’axe central mais qu’elle manque de profondeur de banc sur les côtés, en position offensive…

Les besoins n’ont pas changé. Des joueurs sur les côtés, on en a. Mais ils ont dû, pour le bien de l’équipe, jouer parfois ailleurs. Avec Dong, Rafiki, Olaitan, qui a fait une bonne entrée à Pau, Bruus et Lefebvre, on est pourvu. Les blessures en pointe ont conditionné notre organisation. Le coach n’a pas changé d’avis, on a les mêmes idées.

« Le changement (de coach) était nécessaire »



Vous parlez d’Olaitan mais il a été très irrégulier ; on l’avait un peu perdu. Et Bruus, on ne sait toujours pas ce qu’il vaut…

Il faut comprendre, là encore, ce que l’on n’a pas bien fait lors des six premiers mois de la saison pour qu’Olaitan, que tout le monde louait à son arrivée, soit rentré dans le rang. Pourquoi Dong a très bien démarré la saison et qu’il finit le semestre très fatigué ? Kyliane a beaucoup de qualités. Mais il a enchaîné beaucoup, beaucoup de rencontres. Il a joué 26 ou 27 matches en une demi-saison, presque autant que toute la saison dernière chez les jeunes, cette fois avec une autre intensité. S’il avait pu tourner un peu plus, cela l’aurait forcément soulagé. Il avait débuté la saison avec de la fraîcheur, physique et mentale. Il était capable de faire des différences. Cela s’est moins vu dans le deuxième quart de la saison. Il faut réfléchir à comment faire mieux. Comment intégrer en équipe pro, comme on l’a fait, les jeunes formés au club, dans de meilleures conditions ? Pour leur permettre de performer, il faudra sans doute agir différemment. Lors de la deuxième partie de saison, nous devons donner des repères clairs aux joueurs. C’est pour ça que David Guion est arrivé. Le staff précédent avait mis en place certaines choses positives. Mais tout n’a pas fonctionné. Certains principes de jeu étaient intéressants mais nous n’avons pas eu les résultats escomptés. Le changement était nécessaire. Le nouveau staff sera chargé de consolider les acquis et d’amener, je le répète, des repères. Il faut pouvoir installer un cadre, nécessaire pour les plus jeunes. Car les gars sont capables de mieux. Un joueur comme Rafiki peut faire bien mieux. Si on lui met un cadre, il n’en sera que meilleur.

N’Diaye sera le seul absent lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Allez-vous recruter à ce poste ?

Probablement, car il sera parti presque deux mois. Notre situation nous impose de trouver un joueur en plus dans ce secteur. On ne peut pas prendre le risque de ne pas recruter.

La priorité se situe donc sur quel(s) poste(s) ?

Comme l’a dit le coach, sur un latéral droit, un attaquant de pointe et un défenseur central, pour pallier le départ de N’Diaye à la CAN. Le latéral parce que la perte de Thierno (Baldé) nous a fait très mal. Tu penses toujours qu’un joueur peut se blesser… mais pas forcément être out toute la saison. Tu avais, derrière, des joueurs qui pouvaient le remplacer, dépanner. Rudy (Kohon) l’a bien fait à Grenoble ou à Bastia. Mais la différence entre dépanner et occuper le poste toute une saison est grande. On savait aussi qu’Yvann Titi allait tranquillement pointer le bout du nez. On avait pour objectif de le développer. L’utiliser de temps en temps, pourquoi pas, mais pas de manière continue. La blessure de Thierno a créé un vide, qu’il nous faut combler.

« La blessure de Thierno

a créé un vide, qu’il nous faut combler »

Pour cet hiver, à l’Estac, on va parler d’un mercato d’urgence, n’est-ce pas ? Comment comptez-vous recruter ?

C’est plutôt un mercato d’ajustement. Je le redis, nous avons des jeunes de qualité. Cela ne signifie pas qu’ils vont, un jour, jouer au Real. Mais beaucoup sont faits pour évoluer au haut niveau ; je pense notamment aux Kanté et Dong. Pour eux, le chemin est encore long mais on a une vraie richesse dans l’effectif. Ces jeunes peuvent devenir des éléments moteur dans les années futures. Et ça, c’est un gros avantage pour le club. Nous pourrons nous appuyer sur leur expérience et sur leurs qualités. Mais, dans la situation actuelle, ces jeunes doivent être entourés. Il nous faut sécuriser ce groupe, lui apporter de l’expérience. C’est l’objectif ; faire un recrutement hivernal sécurisant.

Avec quels profils ?

On a besoin de joueurs qui font gagner les matches. Pas forcément en marquant beaucoup de buts. Mais par leur charisme, leur attitude. Comme on l’avait fait l’année où nous sommes montés. On avait pris Bozok et Azamoum qui nous avaient apporté beaucoup dans la mentalité. La première saison en Ligue 1, nous avions attiré Mothiba, Conté et Ugbo. Mothiba est ce genre de joueur qui fait des différences. Il est toujours positif, souriant, moteur, pleinement investi dans le projet. Le recrutement de janvier est toujours difficile. Si un gars est bon dans son club, le club ne veut pas le lâcher. Il nous faut trouver des gars d’expérience, en manque de temps de jeu si possible en Ligue 1, qui ont envie de se montrer. Et à qui on va donner l’opportunité de jouer quasiment tous les matches.

Finaliser le mercato

« dès que possible »

Ces garçons, on les trouve où ?

Ça peut être en France, en Ligue 1 de préférence, ou à l’étranger. Mais encore une fois, ce n’est pas simple. Il ne nous viendrait pas à l’idée de lâcher N’Diaye ou Chavalerin cet hiver. C’est donc difficile de bouger des joueurs qui sont très bons avec leur club.

Le club avait noué des contacts avec Grbic (Lorient) et Virginius, le prometteur attaquant du LOSC. Ces pistes sont-elles encore d’actualité ?

Elles peuvent effectivement être relancées.

Êtes-vous au stade des discussions ou des concrétisations ?

Des discussions.

L’Estac est-elle encore seulement attractive ? Signer dans un club qui joue le maintien ne doit pas être facile ?

Notre classement en championnat nous oblige à trouver encore plus d’arguments pour convaincre les joueurs de nous rejoindre. Il nous faut trouver les bons joueurs pour le bon moment. On a surtout besoin de bonnes personnes. Ce n’est pas simple. Parce que, malgré les résultats, le groupe vit très bien, le groupe est sain. Il nous faut donc trouver des gars ambitieux, avec du caractère, qui s’intègrent parfaitement dans le cadre actuel, et qui ne viennent pas polluer l’environnement. Ce mercato peut aussi nous permettre de construire la saison prochaine. Nous ne voulons pas forcément faire que du court terme.

Le recrutement, vous voulez le finaliser pour quand ? Pour le 2 janvier, jour de la reprise ?

Dès que possible. Cela va être notre objectif. Mais tu ne dictes pas forcément le jeu. On reçoit aujourd’hui des demandes de clubs qui aimeraient se faire prêter certains de nos jeunes. Mais on les fait patienter. On ne peut pas laisser partir un joueur si on n’a pas conclu des arrivées. Ce que tu appliques aux clubs qui te contactent, les clubs que tu sollicites l’appliquent à l’Estac. L’idée est malgré tout d’avoir rapidement les nouveaux. Car nous avons trois matches à disputer en janvier. Soit neuf points à prendre. Neuf points qui peuvent être déterminants.

Vous privilégierez des joueurs français ?

Des joueurs qui connaissent le championnat français, qui ont évolué dans un championnat majeur et qui comprennent au moins notre langue. Il n’y a rien de mieux que de recruter, pour ce mercato, local. Tu réduis les risques.

Vous ne recruterez pas à l’étranger ?

Ce n’est pas la priorité.

Est-ce qu’on peut imaginer voir débarquer des joueurs de la galaxie CFG ?

C’est possible. Mais pas en provenance de Manchester. Il y a de très bons joueurs à Gérone ou à Palerme qui sont en manque de temps de jeu, dans des effectifs importants.

Avez-vous toute latitude au niveau financier ?

Pour notre championnat, nous aurons les moyens de recruter dans les grilles de la Ligue 2. Nous aurons surtout les moyens de recruter plusieurs joueurs.

« Le premier recrutement sera de récupérer nos blessés »

Comptez-vous vraiment sur les joueurs de retour de blessure ?

Je l’ai déjà dit ; le premier recrutement sera de récupérer nos blessés. Nico De Préville est un vrai bon joueur, qui n’a pas pu beaucoup s’exprimer. Renaud (Ripart) revient de plus loin. Mais avoir ces gars-là dans le groupe est un vrai plus. Jaurès (Assoumou) devrait revenir fin février. Ante Palaversa sera de retour début janvier. Avec tous ces joueurs, plus les recrues, notre effectif sera beaucoup plus équilibré, et nous ouvrira des perspectives. Nous aurons les armes pour nous maintenir. Pour résumer, nous ne manquerons pas de qualités. Mais il faudra créer les conditions pour que nos joueurs puissent les exprimer.

La saison aura quoi qu’il arrive été délicate…

Avant le coup d’envoi de la saison, j’avais dit que les six premiers mois seraient difficiles. Je ne pensais pas qu’ils auraient été si difficiles. Mais nous avons pris un chemin que nous tentons de suivre. J’ai lu très récemment un article sur la Real Sociedad qui a atteint un niveau de performance remarquable tout en s’appuyant sur son centre de formation. On a cherché à suivre ce modèle. On a lancé de manière importante des jeunes cette année. Peut-être de manière trop importante. Mais je pense qu’il faut maintenir cette stratégie.