[Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group

[TontonManu]

Mais par moment je trouve que ça manque de décisions tranchées et / ou avec un mauvais timing. Exemple cet été : tout le monde sait que ça ne se passe pas très bien entre BI et une partie du vestiaire, résultat on confirme BI en gardant ces joueurs contestataires ce qui contribue à pourrir l'ambiance.

Pour le coup, ils ont pris une décision tranchée et avec un bon timing (pas deux jours avant la reprise du championnat).

Je suis d'accord avec toi pour cet exemple, je ne dis pas qu'ils se trompent toujours loin de là, mais je trouve que de temps en temps ça traine un peu avant d'agir (mais encore une fois je suis content que l'ESTAC soit dans le giron de CFG, on a vu beaucoup de différences quand même avec les précédentes directions et pas que sur le montant des transferts).

[Romainpat94 bis]

En fait, on ne sait pas grand de la chaîne de décision de ce club ...qui a mis à pied BI et sur quel motif? Vitali, Magne, Malcom?

[Electronic-cat]

J’espère que la décision n’était pas par peur que BI gagne à Brest. Genre, c’était trop évident que nous allions gagner, on se serait retrouvé 11eme, avec 4 points d’avance sur le 17eme et 10 buts d’avance, le pire scénario !

Le scénario catastrophe avec BI qui gagne et qui met le club à la 11eme place avant la trêve alors que tout le monde rigolait losrsqu’il avait dit qu’il serait content de viser le top 10 avant la trêve.

Donc, non, pour être certain que BI ne gagne pas, on le vire

[Gigis10]

Tu sous-entends que Palexandre serait pour quelque chose dans l'éviction de BI ???

[Fab5210]

Quel bazar la vente de l OL, je ne comprend pas pourquoi ils font des annonces en grande pompe tant que tout n est pas bouclé. Ca me rappelle l asnl qui avait annoncé qu ils etaient quasi vendu à cfg alors qu ils n etaient peut etre pas plus avancé que l estac. Dommage pour l asnl, les actionnaires qu ils ont récupérés sont vraiment mauvais. Pour moi ce club historique et à taille humaine mérite la ligue 1.

Apres 2 ans de recul, je trouve que le cfg est arrivé au bon moment, que l estac continue à bien travailler et fortifier nos fondations.
Jusqu ici, le club n a jamais eu l assise financière pour prétendre rester en L1, j espere que cfg nous permettra de le faire qq années.

[Kevin-10]

Si quelqu'un aurait la gentillesse de partager l'article où Marwood est interrogé par l'Est Éclair

[armando]

Brian Marwood, directeur du football au CFG : «Il y a encore beaucoup à faire à l’Estac»
Brian Marwood, le directeur du football au City football group, a pu échanger avec la délégation troyenne présente à Manchester la semaine dernière. Deux ans après le rachat de l’Estac par CFG, le dirigeant l’assure : « Nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli jusqu’à maintenant, mais nous savons que nous n’avons pas terminé. » Entretien.

Brian Marwood se dit attentif aux spécificités locales de club troyen, dont il est satisafit du développement. Photo Florian Mare

Par Alan MANGIN
Journaliste sportif
Publié: 11 décembre 2022 à 21h00
Temps de lecture: 6 min



Brian Marwood, avez-vous pu rencontrer la délégation de l’Estac durant ce stage ? Des réunions professionnelles étaient-elles organisées avec les dirigeants troyens ?

Il a été formidable d’avoir l’Estac avec nous, physiquement, à Manchester. J’ai parlé à l’équipe à mon arrivée et j’ai passé du temps avec l’équipe et le conseil pendant les premiers jours. Mais bien sûr, ce n’était pas notre première réunion. Tout au long de l’année, moi-même et d’autres membres du CFG rencontrons régulièrement l’Estac, au Royaume-Uni, à Troyes et par vidéoconférence.

CFG a racheté l’Estac en septembre 2020. Quel bilan tirez-vous deux ans plus tard ?

Nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli jusqu’à maintenant, mais nous savons que nous n’avons pas terminé. Nous étions le champion de Ligue 2 et maintenant nous sommes en Ligue 1. Nous sommes fiers que le club se développe dans tous les domaines : du personnel (chez les pros et à l’académie) aux installations et partout entre les deux. Il y a encore beaucoup à faire, mais ces deux années ont montré une grande amélioration et beaucoup de possibilités. Nous sommes également fiers de la façon dont l’équipe s’est intégrée à la communauté troyenne. Nous avons un grand soutien de nos supporters et des élus locaux.

La montée en Ligue 1 n’était pas attendue si rapidement : a-t-elle modifié vos plans pour le développement du club ?

La Ligue 1 a été un accélérateur pour le développement du club. Nous sommes sur la bonne voie d’un point de vue global.

Dans l’entourage du club, on se demande parfois si cela dérangerait vraiment le CFG si l’Estac était reléguée en Ligue 2 : que pouvez-vous en dire ?

Nous voulons que tous nos clubs CFG réussissent. L’ascension en Ligue 1 est toujours une bonne nouvelle. L’objectif est d’installer et de développer l’Estac en Ligue 1. C’est un projet à long terme et notre soutien reste constant et fort.

Comment développer encore le club ?

Nous sommes toujours ambitieux et nous nous efforcerons toujours d’en faire plus. Nous continuerons de miser sur la grande culture que l’Estac a établie, une étape à la fois.

Gère-t-on de la même manière un club comme Melbourne, Lommel ou Troyes, de taille, d’identité et d’environnement foot totalement différents ?

Nous sommes un modèle tout à fait unique de fonctionnement de club de football qui permet à chaque club de bénéficier de l’étendue des connaissances à travers le groupe, mais à également l’autonomie de se tenir sur ses deux pieds en tant que club local. Nous devons être conscients des besoins locaux et faire ce qui est bon pour le marché local. Melbourne, Lommel et Troyes sont tous uniques et doivent être traités comme tels pour les décisions, à la fois sur le terrain et en dehors.

Quelle est justement la spécificité de l’Estac ?

L’Estac est un club très spécial, c’est un bel endroit avec une belle histoire. Nous adoptons une approche locale et globale dans tout ce que nous faisons. Cela nous permet d’avoir le meilleur des deux aspects. Nous partageons les meilleures pratiques entre nos clubs, mais nous permettons également à chaque club de faire ce qui est bon pour leurs fans locaux et pour leur communauté locale. Chacun de nos clubs est unique et il est important de maintenir une identité locale et l’autonomie.

De l’extérieur, Patrick Kisnorbo semble être le maillon qui manquait à l’Estac pour y mettre en place votre projet de jeu, êtes-vous d’accord ?

Lors de notre conférence de presse, nous avons dit que c’était l’homme qu’il fallait. Nous sommes confiants dans son style de gestion, ses connaissances du CFG, ses connaissances de haut niveau en tant que joueur et entraîneur, son style de jeu et d’entraînement, ses performances en tant qu’entraîneur, et le fait que nous, le CFG et le board de l’Estac, le connaissons très bien.

Le City game peut-il être mis en place en Ligue 1, dans une équipe qui joue le maintien ?

Le premier objectif est de rester en Ligue 1. Mais avoir un coach qui connaît la méthode CFG par cœur facilite et accélère la mise en place d’un style de jeu.

Peut-on résumer la politique sportive du CFG à du simple « trading » de joueurs ? Le cas Giulian Biancone (vendu un an après son arrivée) va dans ce sens…

Non. Le projet est le développement du club. Nous investissons dans les joueurs, les gens, les infrastructures, les expériences pour aider le club à grandir à tous les niveaux. Nous développons les jeunes talents et augmentons le niveau de l’équipe étape par étape. Biancone (vendu à Nottingham Forrest pour près de 10 M€ l’été dernier) était une opportunité unique pour le joueur et le club qui permettent aussi au club de grandir.

Avec Wilson Odobert (18 ans), l’Estac a recruté l’un des meilleurs talents français de sa génération. Souhaitez-vous multiplier ce type de recrutement ?

Nous avons la chance d’avoir une grande équipe de scouts performants au sein du CFG. Nous essayons d’attirer les meilleurs talents possible pour l’Estac et les autres équipes du groupe.

L’effectif compte de plus en plus d’étrangers. Peut-on imaginer, dans quelque temps, une équipe 100 % étrangère ou souhaitez-vous garder un noyau de joueurs français ?

Il n’y a pas de règle, mais on peut penser qu’il est important de garder certains joueurs locaux quand on le peut.

Des joueurs ont signé un contrat avec l’Estac mais n’y ont encore jamais joué (Ostrc, Savio). Ont-ils une chance de jouer à Troyes ?

Nous avons des opportunités sur certaines acquisitions de joueurs, qui ne sont peut-être pas prêts à jouer en Ligue 1, mais ont le potentiel de jouer avec Troyes à l’avenir s’ils performent bien.

Êtes-vous satisfait du développement sportif de l’académie ?

Le style de jeu a beaucoup progressé, mais nous voulons continuer à essayer d’augmenter année après année le niveau de l’académie. Cela signifie recruter du personnel plus nombreux et talentueux, améliorer les installations, attirer de jeunes joueurs talentueux…

L’académie est au cœur du projet City à Troyes. Mais les jeunes joueurs formés à Troyes n’ont pas vraiment eu leur chance durant la première partie de saison. Cela doit-il changer ?

Notre académie développe des joueurs forts, et continuera de cette façon. Ensuite, le staff fait ses propres choix, mais nous sommes confiants sur le fait que nos jeunes joueurs continueront de se développer et d’obtenir des occasions (de jouer avec les pros).

Selon vous, quelles sont les clés du maintien pour la deuxième partie de saison ?

Nous devons améliorer notre performance, mais nous croyons en notre équipe, en nos qualités, comme nous l’avons fait la saison dernière.

L’équipe sera-t-elle renforcée au mercato d’hiver ?

Patrick (Kisnorbo) vient d’arriver et va prendre le temps de comprendre les joueurs et l’équipe. Nous sommes toujours à l’affût d’une offre attrayante, mais nous voulons nous assurer que Patrick ait le temps de s’installer.


Le making-of

Brian Marwood a pu accueillir, en début de semaine dernière, la délégation troyenne en stage à Manchester et qui est rentrée dans l’Aube ce dimanche. Il était disponible mercredi pour répondre à nos questions mais comme nous sommes arrivés jeudi en Angleterre, nous lui avons adressé nos questions par mail, avec les problèmes journalistiques que cela induit, notamment l’impossibilité de le relancer au terme de certaines de ses réponses.

Le dirigeant a malgré tout répondu à nos questions, hormis trois : « Sportivement, peut-on dire que l’Estac est le deuxième club du CFG derrière Manchester City ? », « En juillet, dans une interview à l’Est éclair, vous souteniez Bruno Irles. Qu’est-ce qui a changé en six mois ? » et « Selon nos informations, le club a ciblé un terrain pour construire un centre d’entraînement. Pouvez-vous nous en dire davantage ? »

Concernant la première question, Brian Marwood ne souhaite sûrement pas fâcher les autres clubs du CFG mais on peut quand même penser que oui, l’Estac est bien le deuxième club du groupe d’un point de vue sportif.

Concernant Bruno Irles, Marwood n’a pas certainement pas voulu évoquer le sujet dans la mesure où tout n’est pas encore réglé quant à la séparation avec l’ancien entraîneur de l’Estac.

Concernant le centre d’entraînement, le projet est bien sur les rails. Et après avoir vu les installations de Manchester City et de Leicester (encore d’un niveau supérieur puisque l’immense centre d’entraînement date de 2021), les Troyens sont sûrement impatients !

[palexandre]

Merci pour l'article, cher armando.
Beaucoup de langue de bois quand même.
Perso je n'ai rien appris en lisant cet interview.
1. Exemple des clés du maintien :
- "Il faudra améliorer la performance". Ah bon ? Je n'aurais pas cru cela. On ne prend pas un nouveau coach pour faire pareil ou pire que le précédent.
- "Nous croyons en notre équipe, en nos qualités".
Si lui n'y croit pas lui-même, c'est qu'ils ont foiré leur mercato d'été, non ?
2. Exemple du passage mercato :
- "Patrick va prendre le temps de comprendre les joueurs et l'équipe". Au 1er janvier 2023, il aura tout de même eu 6 semaines pour comprendre. Ce ne sera pas suffisant ?
- "Nous sommes toujours à l'affût d'une offre attrayante". Dans quel sens ? Remake départ Biancone (offre anglaise de 10M d'euros) ou arrivée d'un nouveau R.Lopes.
N'importe quel président de L1 aurait pu tenir ce discours.

[armando]

Merci pour l'article, cher armando.
Beaucoup de langue de bois quand même.
Perso je n'ai rien appris en lisant cet interview.
1. Exemple des clés du maintien :
- "Il faudra améliorer la performance". Ah bon ? Je n'aurais pas cru cela. On ne prend pas un nouveau coach pour faire pareil ou pire que le précédent.
- "Nous croyons en notre équipe, en nos qualités".
Si lui n'y croit pas lui-même, c'est qu'ils ont foiré leur mercato d'été, non ?
2. Exemple du passage mercato :
- "Patrick va prendre le temps de comprendre les joueurs et l'équipe". Au 1er janvier 2023, il aura tout de même eu 6 semaines pour comprendre. Ce ne sera pas suffisant ?
- "Nous sommes toujours à l'affût d'une offre attrayante". Dans quel sens ? Remake départ Biancone (offre anglaise de 10M d'euros) ou arrivée d'un nouveau R.Lopes.
N'importe quel président de L1 aurait pu tenir ce discours.

Avec plaisir. Mais oui en effet ce ne sont que des éléments de langage bien policés, comme à chaque fois avec ce M. Marwood