François Vitali [Directeur Sportif] (2020 - 2024)

[Electronic-cat]

Tout le monde peut se tromper et la rumeur ne reste qu’une rumeur après tout. La petite rumeur de transfert qui ne se réalise pas en tant que telle n’est pas très grave.

Mais la rumeur pour nuire au club, à la personne et à la réputation, elle, on en fait quoi ? Vous savez, la rumeur qui fou la merdee dans un club le jour d’un match important et qui sort de nul part pour faire le buzz, on est plus dans la même catégorie de la petite rumeur de transfert.

[TontonManu]

J'ai l'impression que tout le monde attend le feu vert de la DNCG aux budgets présentés. Et Vitali d'être dépendant du budget (et de la masse salariale dédiée) de l'Estac ...dont nous n'avons pour l'heure aucune idée.

Vu les résultats financiers attendus pour la saison écoulée et le montant des droits TV revus à la baisse pour la saison prochaine entre l'offre initiale de Mediapro et l'offre retenue de Amazon il y a quelques clubs qui doivent serrer les miches ! Il y a une probabilité je pense que les clubs vendent un maximum de joueurs en Angleterre pour tirer le meilleur prix, attention à l'exode.

[Elpinguin]

Le marché anglais n'est pas encore sous la règle des 'passeports à points'?

[jcrego]

Si si les règles suite au Brexit prenaient effet au 1er janvier 2021 je crois bien, donc ça va être moins facile à vendre.

Concernant les droits TV, l'an dernier Mediapro avait remporté le morceau autour de 800 millions d'€. On sait tous ce qui s'est passé, l'argent n'était pas là et certains clubs vont serrer les fesses. Ils se sont malgré tout acquitté d'une dernière traite de plusieurs millions d'euros à la Ligue, probablement pour échapper à des poursuites. Donc pour la Ligue, tout va bien.

Pour cette année, Amazon a été retenu pour une offre à ... 250 millions d'euros pour diffuser 8 matchs ! Canal+, le didon de la farce, paye lui 332 millions pour la diffusion de deux matchs de second choix. On imagine la pauvre offre qu'ils ont dû faire à la base à la Ligue... Le business est impitoyable. En tout on est quand même à presque 600 millions d'euros. Pas ridicule...

Du coup comme le job d'Amazon c'est quand même de vendre toute sorte de produits sans payer d'impôts, on devrait avoir droit à des annonces ciblées à la mi-temps pour acheter un maillot de l'équipe à 10€ moins cher qu'à la boutique... Ou même prix mais frais de port offert car on sera incité à avoir un compte Amazon Prime (payant évidemment).

[did3lf]

Quelqu'un aurait l'article de l'EE sur le centre de formation ?
Merci d'avance

[aub'boys]

Article intéressant sur EE

[Elpinguin]

Article EE du jour (je comprends mieux pourquoi MTT lui en veut : il n'a pas l'air de se laisser faire - les négociations doivent être du genre directes et maintenant que LDS et DM ne sont plus aux manettes, ceux qui sont en face ont moins de leviers ^^)

François Vitali : « On ne peut pas partir à l’abordage avec le carnet de chèques »
Mis en ligne le 8/07/2021 à 20:07

Le directeur sportif de l’Estac explique pourquoi le mercato est si calme – à Troyes et ailleurs – et précise le type de joueurs ciblés. Une « épine dorsale » d’éléments confirmés en Ligue 1 est attendue pour entourer les jeunes talents.
François Vitali (à droite, ici lors de la reprise de l’entraînement avec le président délégué Aymeric Magne) comprend l’impatience ambiante mais veut rester « méthodique ».

François Vitali, les quatre prolongations (Giraudon, Gallon, Tardieu et Salmier), c’était le coup d’envoi du mercato de l’Estac ?

On dit souvent que dans un premier temps, le meilleur recrutement c’est de conserver ses joueurs. Quand on a fait un point en interne avec Laurent (Batlles), on a discuté des joueurs cadres. Tout le monde a été important la saison dernière, mais certains ont eu un impact supérieur, par leurs prestations, leur rôle, leurs responsabilités… C’est toujours bien d’assurer une continuité dans ce travail.

Ce quatuor n’était pas le seul à être en fin de contrat dans un an : doit-on s’attendre à d’autres prolongations ?

Les matches, les discussions, la manière dont on va construire l’effectif vont sûrement amener une ou deux autres prolongations. On ne peut pas tout faire d’un seul coup, c’est toujours mieux d’être méthodique.

Aviez-vous besoin d’y voir plus clair, notamment au sujet des droits TV ?

On avait besoin d’avoir un horizon, sur les droits TV, sur le contexte Covid, pour savoir comment construire le budget. Des choses avaient été anticipées mais il nous fallait des réponses pour engager un processus. On n’était pas en retard, les gens sont sous contrat, ce n’était pas la peine de se mettre une pression inutile. Et puis, ça prend toujours un peu de temps, car chacun défend ses intérêts. On ne peut pas se voir le lundi et signer le mardi.

C’est un message envoyé aux forces en présence, que City ne va pas tout révolutionner ?

Ce serait une erreur de partir d’une page blanche. C’est normal de travailler dans la continuité mais ça ne veut pas dire qu’on va conserver tout le monde.

Le marché des transferts, à Troyes et ailleurs, est atone. Pourquoi ?

Dix-huit mois de Covid, 600 millions d’euros perdus sur les droits TV ! Le contexte économique national et international est des plus difficiles. J’entends toujours des donneurs de leçons sur la gestion des clubs, mais ce ne sont pas eux qui payent. Il y a des fins de mois difficiles pour la majorité des clubs. Il faut regarder dans quelle mesure l’actionnaire peut assumer cela, et sur les prochaines saisons. Donc on ne peut pas partir à l’abordage avec le carnet de chèques et recruter à tout-va. Ce n’est pas la vraie vie, on n’est pas dans Football manager. La vraie vie, c’est celle qui paye. Et on a vu, lors des passages à la DNCG, que des clubs qui avaient de bons résultats les années passées, sont en difficulté (Angers a été rétrogradé en Ligue 2 à titre provisoire par la DNCG).

Le marché va bien se décanter un jour ou l’autre…

(Il coupe) Mais il n’y a pas d’argent. Quand tu n’as pas d’argent, tu n’achètes pas ! La première chose que tu essaies de faire, c’est vendre. Sauf que généralement, ce sont les Anglais qui mettent de l’argent. Eux ne sont pas pressés et viennent pour mettre dix millions sur un joueur en France. Sauf que les clubs français ne redistribuent plus en France, car tout y est cher !

À l’Estac, quel est le montant de l’enveloppe transferts ?

Ce mercato est très important pour l’Estac et l’actionnaire veut assumer sa responsabilité. L’idée, c’est de donner une dimension à l’effectif – en qualité et quantité – afin d’être compétitif en Ligue 1. Pas vis-à-vis de Lyon ou Marseille, mais être compétitif dans notre championnat, la deuxième partie de tableau. Automatiquement, tous les secteurs de jeu seront renforcés.

Avec quels profils de joueurs ?

Le premier projet, c’est de respecter le championnat de Ligue 1 en construisant un effectif capable de bien y figurer. Le deuxième projet, c’est celui du propriétaire : demain, être capable de développer les plus grands talents. On réfléchit donc sur chaque dossier : est-ce qu’il va dans le projet « Ligue 1 » ou dans le projet « jeunes à développer ». En fonction, des investissements sont faits.

Pour le moment, avec Kaboré, Chadli et Metinho, seule la deuxième catégorie a été fournie…

On travaille sur les deux profils : celui de Kaboré, capable de devenir une dynamique future du club ; mais aussi, en parallèle, sur des joueurs confirmés, en priorité sur le marché de la Ligue 1.

Où en êtes-vous sur ces joueurs-là ?

Tout n’est pas faisable, car il n’y a pas tant de joueurs disponibles et il faut beaucoup d’argent.

Vous voulez en attirer un par ligne ?

On voudrait une épine dorsale, de trois-quatre joueurs, qui a la connaissance et l’expérience de la Ligue 1.

Un ou deux vont arriver rapidement ?

On discute avec beaucoup de joueurs, qui sont dans des clubs, pas nécessairement des joueurs libres. Donc ça prend du temps car les gens ont l’impression qu’on a gagné au Loto avec City group. Ici, le parking n’a pas changé, personne ne roule en Ferrari ou en Porsche. L’objectif de Troyes, c’est de combattre dans son championnat, avec ses moyens et un support plus important que par le passé car l’actionnaire le permet. Mais Troyes n’est pas devenue richissime. On est parti en stage au Chambon-sur-Lignon, pas à Abu Dhabi.

L’Estac pourra quand même s’aligner sur les salaires donnés par des clubs de même standing ?

Oui, le budget a été construit pour vivre notre championnat et essayer de ne pas être décroché. Mais on ne va pas recruter vite pour recruter, ce serait dangereux.

Il ne faudrait pas trop tarder non plus…

Bien sûr que ça serait mieux pour Laurent, le staff et tout le monde d’avoir l’effectif le plus complet possible à la reprise. Cet idéal n’est pas aussi simple car on essaie de passer un cap qui n’était pas un cap habituellement conçu pour Troyes, et dont les gens ne sont pas encore totalement convaincus. Quand tu te positionnes sur un bon joueur de Ligue 1, ça met du temps. Pour nous, le staff, les supporters, ce n’est pas facile de l’accepter car on a tous envie de voir arriver des joueurs mais il faut quand même l’accepter. Sinon, on ira trop vite et on fera plus d’erreurs.

Espérez-vous avoir au moins les trois quarts de l’équipe finale pour la 1re journée de championnat ?

Si tous les joueurs peuvent arriver demain, on le fera. On ne s’est pas fixé de timing car celui-ci n’est pas contrôlé que par nous. Cela ne veut pas dire qu’on va attendre plusieurs semaines après un joueur mais les opportunités ne courent pas toujours les rues.

La faible attractivité de Troyes (image d’un club qui fait l’ascenseur, avec une faible ferveur) est un frein pour attirer ces joueurs référencés, non ?

Ce sont des débats que l’on a en interne. C’est évident qu’on a tout à prouver : que l’Estac puisse vivre à haut niveau, que le projet est viable… Il est vrai que dans un premier temps, c’est difficile de convaincre. On discute avec des joueurs, en sachant qu’on n’est pas leur premier choix. Cela dit, on est convaincus de notre projet, qui est tout aussi intéressant qu’un projet à Angers, Strasbourg… On a nos arguments : un entraîneur et un staff qui ont de vraies idées, cela peut attirer les joueurs ; et aussi la chance d’avoir City group qui a de l’expertise, de la solidité, qui en font le premier groupe au monde.

Un joueur confirmé et ciblé vous a-t-il déjà demandé de patienter, car il est en attente de « meilleures » opportunités ?

Oui, mais ça ne dure pas deux heures. Soit il a envie de venir, soit il n’a pas envie. On n’est pas la cinquième roue du carrosse. On ne veut pas de joueurs qui viennent par défaut et qu’il faut supplier pour s’investir et aller à la guerre car on a besoin de points. Que certains aient des hésitations, c’est légitime ; par contre qu’on soit obligé de pleurer pour qu’ils viennent, non. Car ce qui a fait et fera la force de l’Estac, ce n’est pas un seul joueur, c’est un ensemble : les joueurs, le staff, les gens en place précédemment, les nouveaux…

Cela dit, les clubs aussi ont des vœux numéros 1, 2, 3… par poste ?

Oui, ce qui est vrai pour les joueurs l’est pour les clubs. On lance plusieurs perches. Par contre, si on prend quelqu’un, c’est qu’on en a vraiment envie.

Dans la catégorie « jeunes à développer », verra-t-on encore plusieurs autres recrues ?

Il y a plusieurs profils. Metinho et Chadli sont deux jeunes qui viennent d’abord pour comprendre ce qu’est le haut niveau, s’intégrer et apprendre leur métier ; Kaboré, c’est un peu différent, il a déjà fait des matches en première division (en Belgique). Notre objectif, c’est d’apporter des jeunes qui ont une certaine expérience du haut niveau. Pas des novices, car l’intégration n’est pas si simple et les attentes sont autres. Issa (Kaboré), l’idée, c’est qu’il participe à 20, 25, voire 30 matches. Laurent va le structurer pour jouer en Ligue 1. Après, c’est le joueur qui va décider de la vitesse à laquelle il va aller. C’est ce type de joueurs que l’on vise, un peu dans tous les secteurs

Metinho et Chadli seront donc les deux seuls « novices » ?

Oui, on n’est pas en Youth league ! On vise plutôt des joueurs entre 18 et 22 ans qui, je le répète, ont une certaine expérience du haut niveau. Ils rentrent dans un projet de développement de talents mais ont une connaissance du métier et n’ont pas à apprendre comment se comporter dans un groupe professionnel.

[Batman]

Merci Elpinguin !

[loic129]

visiblement vitali est pas le meilleurs des directeur sportif