[L1/J12] ESTAC / Olympique Lyonnais - Samedi 31 Octobre à 20h

[palexandre]

Pour une fois, rien à dire sur ce groupe. Ce sont les meilleurs (ou les moins mauvais) du moment.
OTHON est enfin sorti, c'est l'essentiel. COURT a été bon à LILLE. C'est normal qu'il soit dans le groupe.
J'aurais juste mis CABOT à la place de BIENVENU. Le premier peut mettre le feu en fin de match par ses dribbles, pas le second.
On perdra sans doute demain (FOURNIER aligne malheureusement son équipe type, ce qu'il n'avait pas fait à BORDEAUX l'autre jour), mais je suis sûr qu'avec ce groupe depuis le début de saison, on aurait quelques points de plus.
Je crois qu'on s'oriente vers la même équipe qu'à BORDEAUX où on aurait jamais dû perdre :
BERNARDONI - MARTINS VESKOVAC, MAVINGA, DABO - AYASSE, PI - CAMUS, NIVET, DARBION - JEAN (soit 9 joueurs frais, ou presque, par rapport au match de LILLE)
KARABOUE, COURT et PEREA rentreront sans doute vers la 60 ème minute si l'on est menés.

[Matthew]

Je le trouve vraiment nul Ayasse, il n'apporte rien, il est lent donc souvent en retard et perd un nombre incalculable de ballons.

[Olive75]

Le discours d'instituteur qu'il nous sort à chaque fois le Jean Marc. Il prépare la défaite comme à son habitude.
Aucune prise de risque, aucune annonce de victoires, toujours le même ton...pffff ça pue la défaite...

[pepe 51]

Et demain au coup de sifflet final on va pleurer de joie en criant: ''JMF avec nous'' apres une victoire 2.1 dessinée à la 92eme par Bienvenu rentré dix minutes auparavant .Et ce fut le debut d'une serie qui nous verra sortir dela charette.

[wolverine troy]

Je le trouve vraiment nul Ayasse, il n'apporte rien, il est lent donc souvent en retard et perd un nombre incalculable de ballons.

oui mais je le préfère encore à Karaboué...et je pense que l'on va reconstituer ainsi le milieu de terrain de la saison passée...

[paristroyes]

Nos chances de victoire sont minces'nėanmoins on peut espėrer un sursaut d'orgueil de nos joueurs. Nous pouvons espérer aussi que nos joueurs prouvent leur attachement à leur entraîneur.
Du côtė de Lyon onpeut espérer que ses joueurs sous estimeront l'équipe de Troyes et qu'ils auront aussi en tête leur prochain match en ligue des champions oú ils ont absolument besoin d'une victoire.
Sans trop y croire,restons optimistes...

[nikosss51]

Article l'EST ECLAIR de Samedi 31/10/2015


L'Estac à la recherche d'un exploit majuscule

Anthony Lacaille

Entre Lyon, qui veut retrouver le podium, et l’Estac, qui rame à la dernière place, l’affiche est déséquilibrée. Un miracle serait pourtant le bienvenu ce samedi soir (20 h) au stade de l’Aube pour le compte de la 12 e journée de Ligue 1.

En d’autres circonstances, ce match aurait été une fête, un rendez-vous à ne pas manquer, où tout le département aurait accouru. Mais l’effervescence s’est muée au fil des défaites en une interminable attente.

Et la crispation inhérente à l’absence de résultat commence à se faire sentir. Si elle est globalement un club stable, l’Estac n’échappe pas à la règle. Après le président et sa gestion douteuse de l’intersaison, c’est l’entraîneur, à court de solutions immédiates, qui va cristalliser les reproches tant que l’Estac n’aura pas gagné. Les joueurs, eux, n’ont pas lâché le morceau ni leur coach, et c’est le plus important pour entretenir au moins le minimum vital d’espoir.

Pas l’heure du changement

Même si bien sûr l’été a laissé plus de traces que chacun veut bien le dire entre Masoni et Furlan (voir ci-dessous), un changement d’entraîneur n’est pas à l’ordre du jour. L’unité, même forcée, est indispensable par les temps qui courent. Après, ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas forcément plus tard si la situation perdure.

C’est dans ces circonstances délicates que déboule ce soir la plus grosse écurie du championnat après l’intouchable PSG.

Lyon se méfie ? Ce ne sont peut-être pas que des mots. C’est tout le paradoxe de la situation troyenne : elle n’est pas à la rue, ses adversaires restent sur le qui-vive parce qu’ils savent que ça va bien arriver un jour, et personne n’a envie que ça tombe sur lui. Surtout pas Lyon, qui se remet à peine d’une période compliquée à gérer et a besoin de tranquillité avant une semaine qui en dira un peu plus sur la tournure de sa saison, son avenir en Ligue des champions contre le Zenit mercredi puis le fameux derby contre Saint-Etienne.

« Je vais mettre la meilleure équipe possible », a annoncé Hubert Fournier. Bien sûr, c’est la seule semaine de la saison sans doute où l’Estac a joué le mercredi pendant que Lyon était au repos. Mais Furlan a pris ses dispositions et au point où elle en est, il faut faire fi de ces considérations désormais, puisque l’équipe troyenne n’a jamais profité des fatigues adverses, à commencer par dimanche dernier face à un Bordeaux qui avait tout d’une piquette.

Peut-être qu’à un moment -ce soir ce serait dans l’ordre des choses –, l’Estac sera battue par beaucoup plus fort sans avoir le moindre regret. Mais depuis la première période contre Saint-Etienne (0-1), l’équipe troyenne n’a plus été dominée dans le jeu. Mais elle a réussi le tour de force de ne prendre qu’un seul point dans une longue succession de frustrations. Cela situe ses grandes limites dès lors qu’on se rapproche des deux surfaces. Mais cela la maintient en vie, d’une certaine manière, puisque l’espoir qu’un jour les choses changent n’est pas complètement éteint.

Oui, l’Estac a besoin d’une secousse, d’un exploit, un grand match ou un hold-up peu importe, mais besoin qu’il se passe quelque chose de nouveau. C’est un soir à tout donner pour revivre, un soir pour Bernardoni à afficher son talent aux yeux de la L1 et attirer les ballons sur ses poteaux plutôt que de voir trembler ceux d’en face. Un soir déjà à ne pas faire de marquage niveau district sur les coups de pied arrêtés. Sinon, l’Estac retentera sa chance la semaine prochaine. Mais bientôt, il sera déjà trop tard.

EN APPARTÉ

« J’adore la famille Masoni »

« Quand t’es dernier en Ligue 1, souvent tu dégages. » Jean-Marc Furlan n’a pas tourné autour du pot au moment d’évoquer sa situation hier matin. « Ça fait partie du jeu, je vois ça avec beaucoup de détachement. Mon cas personnel n’est pas important », a-t-il assuré, avant tout de même de se lancer, non pas dans un bilan, mais dans des petites « piqûres » de rappel. « On est Troyes, on est en Ligue 1, on lutte, il n’y a rien de scandaleux. C’est douloureux professionnellement actuellement. Malgré tout, je suis content d’offrir Lyon ou le PSG à notre public, on a travaillé deux fois deux ans pour ça quand d’autres grands clubs mettent 4 ou 5 ans à remonter. La situation n’est en rien comparable à 2011 quand la vie du club en pro était en jeu. Mais parce que c’est la L1, on oublie tout le projet mis en place, les avancées. Pour moi, ce n’est pas juste de dire « ce sont des burnes. »

Sur ses relations fraîches avec le président, il assure : « Il faut lui demander à lui. Rien n’a changé pour moi. J’ai trop de respect pour les gens qui mettent leur argent par passion dans un club. J’adore la famille Masoni. Après, quand on perd, on est plus silencieux, on se referme un peu. »

Il connaît la musique du foot : « C’est sûr que le 20 mai 2015, on était champions, on avait beaucoup d’amis. Il y en a un peu moins aujourd’hui, mais ceux-là te réchauffent le cœur. »

Malgré la défaite, le match a Bordeaux semble l’avoir regonflé : « Le foot fluctue, ça ne va pas durer. J’ai vu une équipe qui s’est mise minable. On n’est pas loin, on cherche notre stabilité défensive, on le sait. Et c’est pour ça que je ne veux pas accabler les joueurs, parce qu’ils sont dépendants de ça. » Avant de finir par une pirouette : « Bon parfois, c’est au moment où tu t’apprêtes à la trouver que tu te fais dégager, c’est comme ça. »

A. L.

[jibex]

Ce que je retiens de cet article c'est que selon Furlan, la vie du club en pro n'est pas en danger. Tout le contraire de ce qu'on dit ici... qui a raison?

[did3lf]

Il ne va pas dire publiquement que le club est au bord du gouffre.
Sinon, puisque l'on est à Troyes, il n'y a rien de scandaleux à être dernier.
Tout va bien alors. Et puis, on ne change toujours pas une équipe qui perd.