Je savais pas ou poster l'article, mais comme on y parle de Barbosa, je post ici :
" Cédric Barbosa (Evian-TG) aura 37 ans en mars, Benjamin Nivet (Troyes) vient d'en avoir 36. Ces deux trentenaires sont pourtant deux des joueurs les plus performants de L1. Avant d'accueillir respectivement Lyon et Brest samedi, ils expliquent pourquoi ils durent...
Hygiène de vie : pas des moines
Ils ne dorment pas dix heures par jour et ne carburent pas exclusivement aux pâtes, au poisson et aux légumes vapeur. « Je fais gaffe à ce que je mange, je bois beaucoup d’eau mais je ne suis pas un moine. Si j’ai envie de me faire plaisir, je ne me prive pas », assure Barbosa. Comme le Haut-savoyard, Nivet s’autorise à l’occasion un petit écart par rapport à l’insipide menu sportif. « Une bonne bouffe, avec un verre de vin, cela m’arrive. Je sais quand je peux faire un petit extra. » Les deux trentenaires ne sont pas non plus du genre à se coucher tous les soirs à 22 heures. « Cela peut arriver, mais je peux aussi traîner jusqu’à minuit. Je ne suis pas un gros dormeur », précise Barbosa. « Je fais deux grosses siestes par semaine, et je vais aller au lit plus tôt deux fois dans la semaine. Mais je peux aussi me reposer en lisant ou en regardant la télé », glisse Nivet.
Barbosa fan de kiné, pas Nivet
Qu’il s’agisse de Pascal Dupraz à Evian-Thonon-Gaillard ou de Jean-Marc Furlan à Troyes, Barbosa et Nivet ont l’oreille de leur entraîneur. « Quand je dis au coach que je suis un peu fatigué, il sait que je ne triche pas. Parfois, il aménage mes séances. Je vais moins faire de physique ou de tactique, par exemple », ajoute Barbosa, qui passe de longues heures entre les mains des kinés. « Je vais les voir tous les jours. » Un détour que n’effectue pas nécessairement Nivet. « Quand j’y vais, ce n’est pas bon signe », explique le milieu troyen qui, comme les autres trentenaires troyens, bénéficie ponctuellement d’un programme à la carte. « Si besoin, il (Furlan, ndlr) allège nos séances, ou accepte de nous faire souffler deux jours avant un match. Pour un joueur assez âgé, il est important d’avoir une vraie relation avec son entraîneur. Le mien est à l’écoute... »
Des efforts mieux gérés
Avec les années qui défilent, Cédric Barbosa a appris à mieux se connaître. Et donc à mieux répartir ses efforts. « Je sais mieux me positionner. Et j’évite les courses inutiles. De plus, je joue plus haut qu’avant. Cela facilite la longévité, mais je ne suis pas dispensé de travail défensif », résume l’ancien Rennais. « Le plaisir que je prends sur le terrain est essentiel. Cela me fait avancer et me donne envie de continuer à jouer. J’ai toujours choisi mes clubs en fonction du jeu pratiqué, assure Nivet. A Troyes, le coach me demande de faire mon boulot défensif, même si, parfois, je n’ai pas quatre-vingt-dix minutes dans les jambes. Mais j’évolue à un poste qui permet de mieux se gérer.» Barbosa, qui sera en fin de contrat le 30 juin prochain, aimerait prolonger le plaisir. Nivet, dont le bail sera automatiquement reconduit en cas de maintien, également. Qui s’en plaindrait "
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