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Daniel Masoni [Président] (2009 - 2020)
- ballondefoot
- Amateur
- Messages : 19
- Enregistré le : 19 janv. 2008, 09:48
ESTAC : Au revoir Thierry, Bonjour Daniel
Article paru sur le site d'Auboisementcorrect :
http://auboisementcorrect.com/ESTAC-Au- ... njour.html
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- Alex 78
- Pro
- Messages : 4730
- Enregistré le : 08 janv. 2003, 21:34
- Localisation : Yvelines
Re: adam et jeziersky de retour a l'estac
Intéressante cette chronique sur l'organisation des clubs (Site l'Equipe-TV).
A Troyes, on ouvre une nouvelle pratique avec, à la fois, un conseiller du président et un manager ...
Quand les directeurs président
La mésaventure de Xavier Thuilot, à Lille, inaugure peut-être le retour des entraîneurs puissants dans les clubs de L1. Ne dites plus manager «à l'anglaise», mais «à la bordelaise».
Michel Seydoux et son ancien directeur général Xavier Thuilot.(EQ)En foot, il en va dans les bureaux comme sur le terrain : il y a des effets de mode pour organiser les choses. Sur la pelouse, le 4-5-1 a remplacé le 4-4-2, qu'on nous vendait au début du siècle comme le must de l'équilibre collectif. En coulisses, s'est imposé un échelon intermédiaire entre l'entraîneur et le président, quasiment partout, comme si les deux hommes-clef d'un club étaient condamnés à s'écrouler sous la pression des résultats. Ils ont les noms les plus divers (directeur général, directeur sportif, conseiller du président...). Ils ont des profils plus ou moins exposés. Parfois, ils agissent à deux, comme à Saint-Etienne. La réalité reste la même : entre le coach et le décideur suprême, il n'y a plus de raccourci.
Cette mode succède à celle des "super entraîneurs omnipotents", les fameux managers à l'anglaise, Arsène Wenger ou Alex Ferguson. En France, elle n'a pas supporté l'explosion en vol d'Alain Perrin à Marseille, de Luis Fernandez et Vahid Halilhodzic au Paris-SG, entre 2003 et 2005. Elle reste néanmoins une vieille aspiration des coaches de L1 : Paul Le Guen (qui n'en avait pas voulu à Lyon) n'a jamais convaincu son actionnaire d'aller vers ce modèle à Paris, pas plus que Guy Lacombe à Rennes, Gérard Houllier à Lyon et encore moins Elie Baup, lâché par Toulouse et Nantes après avoir présenté un projet de refonte globale de la politique sportive. Le rectangle vert est suffisamment vaste pour occuper leur temps, ont-ils dû comprendre.
le directeur général frappe de plein fouet le mur de la présidence quand ses aspirations dégénèrent
Ces directeurs qui les dominent - c'est un signe qui ne trompe pas - deviennent parfois des vedettes de mercato : aujourd'hui Pierre Dréossi (Rennes), hier Marc Keller (Strasbourg, Monaco), parfois Vincent Tong-Cuong (Saint-Etienne). Pierre Wantiez, lui, avait bien quitté Sochaux pour Grenoble il y a un an. A leur tour, ces cadres trouvent souvent le costume trop petit, ivres de leur influence réelle ou supposée. Mais, aussi sûrement que l'entraîneur se heurte aux prérogatives de son directeur sportif pendant le mercato, le directeur général frappe de plein fouet le mur de la présidence quand ses aspirations dégénèrent.
Dans le Nord, on dit depuis dix jours que le Lillois Xavier Thuilot a «fait une Francis Collado». Le premier - qu'il a été impossible de joindre malgré une trentaine de tentatives et quelques messages - a payé d'un renvoi l'expéditive décision de se séparer de Rudi Garcia. A part lui permettre de conforter son pouvoir interne, elle n'avait pas grand sens, et c'est d'ailleurs ce qui aurait refroidi Paul Le Guen au moment des négociations. Son collègue lensois, administrateur de formation, en était venu à piloter le recrutement. Il l'a payé quelques mois avant la descente en L2. Trop tard selon ses détracteurs.
Il faut aussi compter sur Didier Deschamps, à Marseille, pour faire comprendre que son périmètre ne sera pas négociable.
Pour cette saison, on mettra un petit billet sur le retour du modèle du manager à l'anglaise. Bien sûr, Claude Puel, à Lyon, n'a pas été indiscutable dans l'usage de sa carte blanche la saison dernière. Mais il a une seconde chance. Il faut aussi compter sur Didier Deschamps, à Marseille, pour faire comprendre que son périmètre ne sera pas négociable. Les aspirants patrons ont aujourd'hui un argument fort, un modèle de poids. Bordeaux, champion de France. Entre Laurent Blanc et Jean-Louis Triaud, il n'y avait personne pour jouer à l'éminence grise.
A Troyes, on ouvre une nouvelle pratique avec, à la fois, un conseiller du président et un manager ...
Quand les directeurs président
La mésaventure de Xavier Thuilot, à Lille, inaugure peut-être le retour des entraîneurs puissants dans les clubs de L1. Ne dites plus manager «à l'anglaise», mais «à la bordelaise».
Michel Seydoux et son ancien directeur général Xavier Thuilot.(EQ)En foot, il en va dans les bureaux comme sur le terrain : il y a des effets de mode pour organiser les choses. Sur la pelouse, le 4-5-1 a remplacé le 4-4-2, qu'on nous vendait au début du siècle comme le must de l'équilibre collectif. En coulisses, s'est imposé un échelon intermédiaire entre l'entraîneur et le président, quasiment partout, comme si les deux hommes-clef d'un club étaient condamnés à s'écrouler sous la pression des résultats. Ils ont les noms les plus divers (directeur général, directeur sportif, conseiller du président...). Ils ont des profils plus ou moins exposés. Parfois, ils agissent à deux, comme à Saint-Etienne. La réalité reste la même : entre le coach et le décideur suprême, il n'y a plus de raccourci.
Cette mode succède à celle des "super entraîneurs omnipotents", les fameux managers à l'anglaise, Arsène Wenger ou Alex Ferguson. En France, elle n'a pas supporté l'explosion en vol d'Alain Perrin à Marseille, de Luis Fernandez et Vahid Halilhodzic au Paris-SG, entre 2003 et 2005. Elle reste néanmoins une vieille aspiration des coaches de L1 : Paul Le Guen (qui n'en avait pas voulu à Lyon) n'a jamais convaincu son actionnaire d'aller vers ce modèle à Paris, pas plus que Guy Lacombe à Rennes, Gérard Houllier à Lyon et encore moins Elie Baup, lâché par Toulouse et Nantes après avoir présenté un projet de refonte globale de la politique sportive. Le rectangle vert est suffisamment vaste pour occuper leur temps, ont-ils dû comprendre.
le directeur général frappe de plein fouet le mur de la présidence quand ses aspirations dégénèrent
Ces directeurs qui les dominent - c'est un signe qui ne trompe pas - deviennent parfois des vedettes de mercato : aujourd'hui Pierre Dréossi (Rennes), hier Marc Keller (Strasbourg, Monaco), parfois Vincent Tong-Cuong (Saint-Etienne). Pierre Wantiez, lui, avait bien quitté Sochaux pour Grenoble il y a un an. A leur tour, ces cadres trouvent souvent le costume trop petit, ivres de leur influence réelle ou supposée. Mais, aussi sûrement que l'entraîneur se heurte aux prérogatives de son directeur sportif pendant le mercato, le directeur général frappe de plein fouet le mur de la présidence quand ses aspirations dégénèrent.
Dans le Nord, on dit depuis dix jours que le Lillois Xavier Thuilot a «fait une Francis Collado». Le premier - qu'il a été impossible de joindre malgré une trentaine de tentatives et quelques messages - a payé d'un renvoi l'expéditive décision de se séparer de Rudi Garcia. A part lui permettre de conforter son pouvoir interne, elle n'avait pas grand sens, et c'est d'ailleurs ce qui aurait refroidi Paul Le Guen au moment des négociations. Son collègue lensois, administrateur de formation, en était venu à piloter le recrutement. Il l'a payé quelques mois avant la descente en L2. Trop tard selon ses détracteurs.
Il faut aussi compter sur Didier Deschamps, à Marseille, pour faire comprendre que son périmètre ne sera pas négociable.
Pour cette saison, on mettra un petit billet sur le retour du modèle du manager à l'anglaise. Bien sûr, Claude Puel, à Lyon, n'a pas été indiscutable dans l'usage de sa carte blanche la saison dernière. Mais il a une seconde chance. Il faut aussi compter sur Didier Deschamps, à Marseille, pour faire comprendre que son périmètre ne sera pas négociable. Les aspirants patrons ont aujourd'hui un argument fort, un modèle de poids. Bordeaux, champion de France. Entre Laurent Blanc et Jean-Louis Triaud, il n'y avait personne pour jouer à l'éminence grise.
Le pire n'est pas certain ! On n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise ...
- Seven
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- Enregistré le : 19 août 2003, 09:59
- Localisation : Troyes
Re: adam et jeziersky de retour a l'estac
Pour info Jean-Marc Pelissier s'est engagé avec Dijon
La générosité sur le terrain, c'est tout donner sauf la victoire.
- turtle
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Re: adam et jeziersky de retour a l'estac
Et est-ce qu'il a pris ses casseroles avec lui? Parce que JMMANNIX dit qu'il en a beaucoup donc ça peut être utile si il veut faire cuire des pâtes par exemple
Masoni tu es le cancer de l'Estac, pour la survie du club, CASSES TOI !
- Seven
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Re: adam et jeziersky de retour a l'estac
La générosité sur le terrain, c'est tout donner sauf la victoire.
- Alex 78
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Re: adam et jeziersky de retour a l'estac
Je suis quand même étonné de la quantité de changements et de renforts à Dijon, que ce soit côté Staff ou côté joueurs !Seven a écrit :Pour info Jean-Marc Pelissier s'est engagé avec Dijon
Soit ils ont été victimes d'une épidémie, soit ils ont des ambitions ces gens là !
Le pire n'est pas certain ! On n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise ...
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L'Estac gère la crise...
L'Est eclair du dimanche 6 juin 2010 :
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- Contributeur
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- Enregistré le : 14 nov. 2005, 19:02
Re: L'Estac gère la crise...
Si Marester, Obaddi et Enza ont des salaires d'environ 20 000€ et que la moyenne nationale en L2 devrait se situer comme le prétend Masoni aux alentours de 8 à 10 000€ mensuels et bien les 3 concernés ne vont pas être pressés de partir... Je ne les vois pas abandonner 10 à 12 000€ mensuel sur la prochaine saison, quit a se retrouver remplaçants.
Justement cette différence importante les pousseront à surtout ne pas partir, DSL Turtle... à moins de trouver en L1, ce qui est peu probable...
Mais enfin 8 à 10 000 € de moyenne en L2, même en période de crise je demande à voir, ça me parait excessif, on en reparlera, je verrai plus qu'il essai de se chercher des excuses pour ne pas trop payer on verra...
Justement cette différence importante les pousseront à surtout ne pas partir, DSL Turtle... à moins de trouver en L1, ce qui est peu probable...
Mais enfin 8 à 10 000 € de moyenne en L2, même en période de crise je demande à voir, ça me parait excessif, on en reparlera, je verrai plus qu'il essai de se chercher des excuses pour ne pas trop payer on verra...
- JMANNIX
- Stagiaire
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- Enregistré le : 24 avr. 2007, 11:41
- Localisation : TROYES
Re: L'Estac gère la crise...
Gomez avait la réputation d'être le plus pingre des présidents et notre bon Daniel annonce une division par 2 des salaires à l'Esatc !! Effectivement le match des recrutements s'annonce difficile.
Le bilan de cet article est pour moi, le constat et la validation que notre trio ne sait pas vendre et se rend compte qu'en période de crise, c'est un vrai handicap. Fiorèse, Kébé, Buengo, Lesoimier, Merville en ont bien profité (Si on connait les folies consenties aux 2 premiers, on se demande ce qu'ont rapporté les 3 autres).
Problême aujoud'hui, l'argent ne repousse pas et la générosité d'hier te revient en pleine poire quand tu comptes tes deniers au moment de répondre aux demandes de ton coach.
L'Est Eclair met en avant le courage de Daniel. Espérons qu'il ne sera pas obligé bientôt de regretter la légéreté pour nous justifier le plus noir des tableaux. En foot, le temps va très vite de la liaisse au désespoir (à voir l'ambiance d'Arles-Avignon sur 15 jours ou Grenoble sur un an). Geugnon ou Grenoble au bord du précipice pour des raisons et des scénarios différents confirment la grande fragilité des clubs aujourd'hui. Dans le même registre, quid de Strasbourg ou Bastia qui sont dans une situation autrement plus périlleuse que nous l'an dernier au moment de la chute.
Quid également de Nantes, le HAC, Metz qui ne sont pas remontés malgré des folies salariales qu'il va bien falloir assumer...
Plus le contexte est difficile et plus il faut être malin et professionnel... Et le courage n'est pas forcément le premier critère de réussite. En ce jour du 6 juin, on mesure mieux les cas et situations où le courage est essentiel: quand il faut sauter du bateau, sous le feu en étant sür d'avoir plus a perdre qu'à gagner. A l'Estac, Daniel avait beaucoup a gagné en reprenant le Club. En premier lieu, un statut de N°2 dans la ville de Troyes. Le couple Masoni se place juste derrière François&Michelle. Un atout exceptionnel dans une petite ville comme la notre. Un statut qui offre tous les 1( jours le droit de choisir qui partagera l'espace Présidentiel au Stade et tous les autres 15 jours qui partagera le déjeuner d'avant match en extérieur.
Mais ce statut, il faut aujourd'hui l'assumer et le mériter en dirigeant le club dans un souci en entrepreneur soucieux de le renforcer par une gestion sOlide et judicieuse et en arrêtant les discours misérabilistes.
Espérons que les erreurs de l'an dernier auront fait grandir le fils de notre illustre bienfaiteur.
Le bilan de cet article est pour moi, le constat et la validation que notre trio ne sait pas vendre et se rend compte qu'en période de crise, c'est un vrai handicap. Fiorèse, Kébé, Buengo, Lesoimier, Merville en ont bien profité (Si on connait les folies consenties aux 2 premiers, on se demande ce qu'ont rapporté les 3 autres).
Problême aujoud'hui, l'argent ne repousse pas et la générosité d'hier te revient en pleine poire quand tu comptes tes deniers au moment de répondre aux demandes de ton coach.
L'Est Eclair met en avant le courage de Daniel. Espérons qu'il ne sera pas obligé bientôt de regretter la légéreté pour nous justifier le plus noir des tableaux. En foot, le temps va très vite de la liaisse au désespoir (à voir l'ambiance d'Arles-Avignon sur 15 jours ou Grenoble sur un an). Geugnon ou Grenoble au bord du précipice pour des raisons et des scénarios différents confirment la grande fragilité des clubs aujourd'hui. Dans le même registre, quid de Strasbourg ou Bastia qui sont dans une situation autrement plus périlleuse que nous l'an dernier au moment de la chute.
Quid également de Nantes, le HAC, Metz qui ne sont pas remontés malgré des folies salariales qu'il va bien falloir assumer...
Plus le contexte est difficile et plus il faut être malin et professionnel... Et le courage n'est pas forcément le premier critère de réussite. En ce jour du 6 juin, on mesure mieux les cas et situations où le courage est essentiel: quand il faut sauter du bateau, sous le feu en étant sür d'avoir plus a perdre qu'à gagner. A l'Estac, Daniel avait beaucoup a gagné en reprenant le Club. En premier lieu, un statut de N°2 dans la ville de Troyes. Le couple Masoni se place juste derrière François&Michelle. Un atout exceptionnel dans une petite ville comme la notre. Un statut qui offre tous les 1( jours le droit de choisir qui partagera l'espace Présidentiel au Stade et tous les autres 15 jours qui partagera le déjeuner d'avant match en extérieur.
Mais ce statut, il faut aujourd'hui l'assumer et le mériter en dirigeant le club dans un souci en entrepreneur soucieux de le renforcer par une gestion sOlide et judicieuse et en arrêtant les discours misérabilistes.
Espérons que les erreurs de l'an dernier auront fait grandir le fils de notre illustre bienfaiteur.
"Le bonheur est souvent la seule chose qu'on puisse donner sans l'avoir et c'est en le donnant qu'on l'acquiert."