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François Vitali [Directeur Sportif] (2020 - 2024)
- palexandre
- Star mondiale
- Messages : 20378
- Enregistré le : 12 août 2010, 00:54
Re: [Directeur sportif] François Vitali
Je ne sais pas si Vitali a pris ça pour lui ou si LB était visé : Magne est très "partagé" sur le recrutement avec "des bonnes choses et des moins bonnes"....
- Batman
- Pro
- Messages : 2144
- Enregistré le : 28 sept. 2002, 15:19
Re: [Directeur sportif] François Vitali
C’était peut-être juste un constat sans chercher « un coupable ».palexandre a écrit : ↑05 janv. 2022, 17:38 Je ne sais pas si Vitali a pris ça pour lui ou si LB était visé : Magne est très "partagé" sur le recrutement avec "des bonnes choses et des moins bonnes"....
- TontonManu
- Pro
- Messages : 3750
- Enregistré le : 27 juil. 2016, 22:46
Re: [Directeur sportif] François Vitali
Bien sûr, en tant que Président Délégué et Directeur Général Magne a bien évidemment sa part de responsabilité dans le recrutement, c'est un tout pas seulement le travail de Vitali ... constater qu'il y a eu des échecs ne signifie forcément que tu remets en cause qui que ce soit (en plus je ne pense pas que l'idée des prêts de City vienne de Vitali !)
- Batman
- Pro
- Messages : 2144
- Enregistré le : 28 sept. 2002, 15:19
Re: [Directeur sportif] François Vitali
Interview de Français Vitali dans l’EE. Si quelqu’un peut nous mettre l’article ici ça serait cool. Merci !
- Nitarm
- Pro
- Messages : 2802
- Enregistré le : 01 août 2021, 15:00
Re: [Directeur sportif] François Vitali
François Vitali: «Je comprends ces critiques, mais je les regrette»
MIS EN LIGNE LE 14/02/2022 À 20:58
François Vitali, le directeur sportif de l’Estac, dit comprendre la frustration des supporters. Mais il souhaite que du temps soit accordé à l’entraîneur Bruno Irles, dont il estime que le travail de structuration de l’équipe est indispensable au maintien.
«L’erreur, c’est de penser que Troyes n’a pas besoin de souffrir pour se maintenir.»
Comprenez-vous le courroux des gens qui supportent l’Estac ?
La frustration présente chez les gens l’est chez tout le monde. Ne pas la comprendre, ça serait être irresponsable et manquer de respect à tout le monde. Cette impression de ne pas trouver, parfois, des solutions, et de rester dans des problèmes crée de la frustration. Les supporters ont envie d’avoir des résultats, les joueurs de vivre des victoires. Est-ce qu’on met tous les ingrédients ? Est-ce qu’on a fait tout notre possible ? On peut toujours se poser ces questions.
Regrettez-vous l’attitude des joueurs à Brest ?
Tu es déçu des attitudes quand tu penses que les gens ont des comportements qui ne sont pas les bons. Je ne suis pas convaincu que les joueurs n’ont pas le bon comportement. Je pense qu’ils ont des attitudes de joueurs qui cherchent, ça se voit et c’est normal, car des changements ont été opérés fin décembre. Quand on cherche, soit ça fonctionne de suite et tout le monde est heureux, soit ça prend du temps. Dans ce cas, il y a des doutes et au lieu de faire quelque chose à fond, tu ne sais pas si tu fais bien ou non, si c’est dans le bon timing ou non. Je ne suis pas déçu de leurs attitudes, il faut leur permettre d’avoir plus de certitudes pour pouvoir mieux faire les choses. À partir de là, à eux aussi de s’engager davantage. Ce n’est pas que la responsabilité des joueurs.
« Je comprends
ces critiques,
mais je les regrette. »
Justement, les critiques sont concentrées vers Bruno Irles…
Les critiques peuvent s’entendre car on critique toujours quand on ne gagne pas. Par contre, Bruno essaie de mettre en place des choses, et ce n’est pas aussi simple. Notre mission, c’est de l’accompagner dans ce qu’il met en place, qui nous semble des éléments importants pour permettre le maintien. C’est perturbant car on a du mal à le sentir ou à le voir, même si on a eu deux clean-sheets contre Montpellier et Metz.
Vous trouvez ces critiques injustes ?
Ce que je trouve dommage, c’est qu’on le condamne très rapidement. On ne donne pas l’opportunité à quelqu’un de mettre quelque chose en place, sachant qu’il a eu des Covid, des joueurs à la CAN, des recrues tardives. Il fallait apporter d’autres choses à l’équipe pour lui permettre de faire des résultats de manière plus régulière. On est dans l’instantané, je ne suis pas convaincu que ce soit la meilleure analyse. Il est dommage que cette animosité se traduise par une défiance alors que Bruno essaie de bien faire son travail, qu’il est professionnel. Je comprends ces critiques, mais je les regrette car c’est le temps qui permet aux choses d’être construites. Ce n’est pas si simple, en un mois, de trouver le juste équilibre, de vouloir changer des choses dans l’animation et les principes.
Selon nos informations, les joueurs ont sollicité un entretien avec Bruno Irles (lire en page précédente). Il faut crever l’abcès ?
Il n’y a pas d’abcès à crever. Un entraîneur est arrivé parce qu’avec l’actionnaire et après discussions avec Laurent (Batlles), on a décidé de changer les choses. Une personne est arrivée avec des idées, qui correspondent à l’objectif qu’on se fixe. Forcément, ça perturbe. L’adaptation a un impact sur les joueurs ; ce n’est pas facile car ils ont vécu pendant deux ans et demi avec des principes de jeu et certaines choses. Quand tu gagnes les matches, la perturbation ne dure pas car les victoires convainquent. Mais quand tu perds, c’est difficile d’être convaincu. La structure et l’organisation d’équipe que veut mettre en place Bruno, elles sont nécessaires pour se maintenir. Si on ne le fait pas, ça ne fonctionnera pas. Tout le monde doit accepter que cette structuration soit un élément clé de la réussite. Après, et c’est l’objet des discussions entre les joueurs, le staff, il faut voir comment on peut garder les qualités qui ont été développées auparavant avec succès et qui sont transposables dans le projet de Bruno. Mais on est pris dans le feu de l’action, de la compétition et parfois, on n’arrive pas totalement à se comprendre. Il y a un ajustement à faire dans la communication entre tout le monde afin d’être mieux en adéquation.
Il faut donc trouver le bon compromis ?
Les corrections que veut apporter Bruno doivent permettre d’être plus en sécurité, de perdre un peu moins de points. C’est ça qui est à partager, à comprendre. C’est un travail que vont faire ensemble le staff et les joueurs. C’est un passage obligé, mais tout le monde doit l’accepter. Car si on ne comprend pas que c’est une nécessité, ce sera dangereux. L’erreur, c’est de penser que Troyes n’a pas besoin de souffrir pour se maintenir. Le maintien ne passe pas uniquement par des redoublements de passes ou des choses comme ça. Le foot, c’est aussi de la transition, du jeu rapide vers l’avant. Pas tout le temps du jeu léché. On voit que Brest a gagné de nombreux matches sans être très séduisant, mais en étant efficace. Il faut trouver l’équilibre entre le joli et le pragmatique, qui permet de se maintenir. À notre niveau, on n’est pas suffisamment talentueux pour avoir 60 % de possession de balle.
Mais ce n’est pas vraiment le City game, pourtant appliqué au centre de formation ?
Un centre de formation sert à donner tout le bagage nécessaire pour faire du haut niveau. On a le temps de le faire car l’impact du résultat n’y est pas important, il ne change pas le contenu d’entraînement et la programmation. Car seule la progression des joueurs est importante. La différence dans une compétition comme la Ligue 1, c’est que le résultat est la chose la plus importante. Il faut adapter les principes de jeu qui sont transposables, avec notre équipe et dans cette compétition, de manière à gagner des matches.
« Le maintien ne passe pas uniquement par
des redoublements de passes ou des choses comme ça. »
Tout le monde perçoit-il la difficulté de la situation ?
Il ne faut pas penser qu’hier soir (dimanche), on sautait sur les bancs à chanter ! La nuit a été difficile pour tout le monde. Il ne faut pas penser qu’on n’a pas conscience des choses. Les gens sont responsables, les joueurs aussi, on voit le danger. J’ai vu aujourd’hui (hier) beaucoup d’échanges entre le staff, les joueurs. Ils ont envie de discuter pour trouver des solutions. Ça ne serait pas le cas s’il y avait une rupture. On a des bonnes personnes, qui ont envie de réussir. Mais il était écrit à 95 % que Troyes aurait une saison difficile et devrait souffrir pour se maintenir. On y est mais ce n’est pas de maintenant que l’on souffre, on l’a vu aussi avec les défaites contre Bordeaux et Saint-Étienne.
Les critiques peuvent-elles toucher le City football group ?
J’ai entendu des critiques sur CFG. Les gens doivent être très heureux d’avoir un actionnaire comme CFG, ils sous-estiment l’apport du CFG la saison dernière pour monter, bien plus important que ce qui a été valorisé. Et surtout, avoir cet actionnaire permet d’avoir de vrais projets, un développement au sein du club dans les années à venir. Cela passera par des bons moments, des moments plus difficiles. Mais il vaut mieux que les moments difficiles soient vécus avec CFG qu’avec un autre actionnaire.
MIS EN LIGNE LE 14/02/2022 À 20:58
François Vitali, le directeur sportif de l’Estac, dit comprendre la frustration des supporters. Mais il souhaite que du temps soit accordé à l’entraîneur Bruno Irles, dont il estime que le travail de structuration de l’équipe est indispensable au maintien.
«L’erreur, c’est de penser que Troyes n’a pas besoin de souffrir pour se maintenir.»
Comprenez-vous le courroux des gens qui supportent l’Estac ?
La frustration présente chez les gens l’est chez tout le monde. Ne pas la comprendre, ça serait être irresponsable et manquer de respect à tout le monde. Cette impression de ne pas trouver, parfois, des solutions, et de rester dans des problèmes crée de la frustration. Les supporters ont envie d’avoir des résultats, les joueurs de vivre des victoires. Est-ce qu’on met tous les ingrédients ? Est-ce qu’on a fait tout notre possible ? On peut toujours se poser ces questions.
Regrettez-vous l’attitude des joueurs à Brest ?
Tu es déçu des attitudes quand tu penses que les gens ont des comportements qui ne sont pas les bons. Je ne suis pas convaincu que les joueurs n’ont pas le bon comportement. Je pense qu’ils ont des attitudes de joueurs qui cherchent, ça se voit et c’est normal, car des changements ont été opérés fin décembre. Quand on cherche, soit ça fonctionne de suite et tout le monde est heureux, soit ça prend du temps. Dans ce cas, il y a des doutes et au lieu de faire quelque chose à fond, tu ne sais pas si tu fais bien ou non, si c’est dans le bon timing ou non. Je ne suis pas déçu de leurs attitudes, il faut leur permettre d’avoir plus de certitudes pour pouvoir mieux faire les choses. À partir de là, à eux aussi de s’engager davantage. Ce n’est pas que la responsabilité des joueurs.
« Je comprends
ces critiques,
mais je les regrette. »
Justement, les critiques sont concentrées vers Bruno Irles…
Les critiques peuvent s’entendre car on critique toujours quand on ne gagne pas. Par contre, Bruno essaie de mettre en place des choses, et ce n’est pas aussi simple. Notre mission, c’est de l’accompagner dans ce qu’il met en place, qui nous semble des éléments importants pour permettre le maintien. C’est perturbant car on a du mal à le sentir ou à le voir, même si on a eu deux clean-sheets contre Montpellier et Metz.
Vous trouvez ces critiques injustes ?
Ce que je trouve dommage, c’est qu’on le condamne très rapidement. On ne donne pas l’opportunité à quelqu’un de mettre quelque chose en place, sachant qu’il a eu des Covid, des joueurs à la CAN, des recrues tardives. Il fallait apporter d’autres choses à l’équipe pour lui permettre de faire des résultats de manière plus régulière. On est dans l’instantané, je ne suis pas convaincu que ce soit la meilleure analyse. Il est dommage que cette animosité se traduise par une défiance alors que Bruno essaie de bien faire son travail, qu’il est professionnel. Je comprends ces critiques, mais je les regrette car c’est le temps qui permet aux choses d’être construites. Ce n’est pas si simple, en un mois, de trouver le juste équilibre, de vouloir changer des choses dans l’animation et les principes.
Selon nos informations, les joueurs ont sollicité un entretien avec Bruno Irles (lire en page précédente). Il faut crever l’abcès ?
Il n’y a pas d’abcès à crever. Un entraîneur est arrivé parce qu’avec l’actionnaire et après discussions avec Laurent (Batlles), on a décidé de changer les choses. Une personne est arrivée avec des idées, qui correspondent à l’objectif qu’on se fixe. Forcément, ça perturbe. L’adaptation a un impact sur les joueurs ; ce n’est pas facile car ils ont vécu pendant deux ans et demi avec des principes de jeu et certaines choses. Quand tu gagnes les matches, la perturbation ne dure pas car les victoires convainquent. Mais quand tu perds, c’est difficile d’être convaincu. La structure et l’organisation d’équipe que veut mettre en place Bruno, elles sont nécessaires pour se maintenir. Si on ne le fait pas, ça ne fonctionnera pas. Tout le monde doit accepter que cette structuration soit un élément clé de la réussite. Après, et c’est l’objet des discussions entre les joueurs, le staff, il faut voir comment on peut garder les qualités qui ont été développées auparavant avec succès et qui sont transposables dans le projet de Bruno. Mais on est pris dans le feu de l’action, de la compétition et parfois, on n’arrive pas totalement à se comprendre. Il y a un ajustement à faire dans la communication entre tout le monde afin d’être mieux en adéquation.
Il faut donc trouver le bon compromis ?
Les corrections que veut apporter Bruno doivent permettre d’être plus en sécurité, de perdre un peu moins de points. C’est ça qui est à partager, à comprendre. C’est un travail que vont faire ensemble le staff et les joueurs. C’est un passage obligé, mais tout le monde doit l’accepter. Car si on ne comprend pas que c’est une nécessité, ce sera dangereux. L’erreur, c’est de penser que Troyes n’a pas besoin de souffrir pour se maintenir. Le maintien ne passe pas uniquement par des redoublements de passes ou des choses comme ça. Le foot, c’est aussi de la transition, du jeu rapide vers l’avant. Pas tout le temps du jeu léché. On voit que Brest a gagné de nombreux matches sans être très séduisant, mais en étant efficace. Il faut trouver l’équilibre entre le joli et le pragmatique, qui permet de se maintenir. À notre niveau, on n’est pas suffisamment talentueux pour avoir 60 % de possession de balle.
Mais ce n’est pas vraiment le City game, pourtant appliqué au centre de formation ?
Un centre de formation sert à donner tout le bagage nécessaire pour faire du haut niveau. On a le temps de le faire car l’impact du résultat n’y est pas important, il ne change pas le contenu d’entraînement et la programmation. Car seule la progression des joueurs est importante. La différence dans une compétition comme la Ligue 1, c’est que le résultat est la chose la plus importante. Il faut adapter les principes de jeu qui sont transposables, avec notre équipe et dans cette compétition, de manière à gagner des matches.
« Le maintien ne passe pas uniquement par
des redoublements de passes ou des choses comme ça. »
Tout le monde perçoit-il la difficulté de la situation ?
Il ne faut pas penser qu’hier soir (dimanche), on sautait sur les bancs à chanter ! La nuit a été difficile pour tout le monde. Il ne faut pas penser qu’on n’a pas conscience des choses. Les gens sont responsables, les joueurs aussi, on voit le danger. J’ai vu aujourd’hui (hier) beaucoup d’échanges entre le staff, les joueurs. Ils ont envie de discuter pour trouver des solutions. Ça ne serait pas le cas s’il y avait une rupture. On a des bonnes personnes, qui ont envie de réussir. Mais il était écrit à 95 % que Troyes aurait une saison difficile et devrait souffrir pour se maintenir. On y est mais ce n’est pas de maintenant que l’on souffre, on l’a vu aussi avec les défaites contre Bordeaux et Saint-Étienne.
Les critiques peuvent-elles toucher le City football group ?
J’ai entendu des critiques sur CFG. Les gens doivent être très heureux d’avoir un actionnaire comme CFG, ils sous-estiment l’apport du CFG la saison dernière pour monter, bien plus important que ce qui a été valorisé. Et surtout, avoir cet actionnaire permet d’avoir de vrais projets, un développement au sein du club dans les années à venir. Cela passera par des bons moments, des moments plus difficiles. Mais il vaut mieux que les moments difficiles soient vécus avec CFG qu’avec un autre actionnaire.
- TontonManu
- Pro
- Messages : 3750
- Enregistré le : 27 juil. 2016, 22:46
Re: [Directeur sportif] François Vitali
En général j'aime bien les interviews de Vitali, pas de langue de bois et il ose tenir des propos qui ne font pas consensus.
- fab10
- Pro
- Messages : 4739
- Enregistré le : 01 août 2009, 21:01
- Localisation : troyes
- troyenetchampenois
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- Messages : 2706
- Enregistré le : 05 févr. 2011, 14:11
Re: [Directeur sportif] François Vitali
Le CFG parle de la situation et dans le canard local.
Bon, c'est bien.
Maintenant, que les résultats suivent......
Bon, c'est bien.
Maintenant, que les résultats suivent......
3,5 km du stade Gaston Arbouin
- jcrego
- Pro
- Messages : 2766
- Enregistré le : 24 août 2015, 17:20
Re: [Directeur sportif] François Vitali
Au moins il a le mérite de prendre la parole… mais pour moi ça reste une sacrée bouillie.