[Fil rouge] Stade de l'Aube

[Vince_23]

L’est éclair :

Pas à pas, le Stade de l’Aube fait sa mue et rentre dans le XXIe siècle. Après l’extension et la modernisation de la vidéoprotection, portée par 162 caméras, c’est au tour de l’éclairage de l’enceinte sportive d’être dans le viseur de Troyes Champagne Métropole, pour une indispensable refonte.


L’opération – qui intègre également dans le marché de maîtrise d’œuvre le terrain d’entraînement le plus proche – passera par la mise en place de projecteurs Led, ou « relamping », devenue aujourd’hui indispensable.

Des dérogations obtenues depuis plus de trois ans
Alors que les installations actuelles ont une vingtaine d’années (voir par ailleurs), il s’agit en effet pour la collectivité de répondre aux normes de la Fédération française de football. « Cela fait plus de trois ans que nous bénéficions de dérogations car l’éclairage du Stade de l’Aube n’est pas suffisant. L’année dernière déjà, lors de l’intersaison, nous avions fait des travaux pour une somme rondelette, qui nous ont fait passer d’un niveau (E4 à E3). Le niveau minimal, c’est E2 », détaille David Garnerin, vice-président en charge du sport, du patrimoine bâti et de l’accessibilité.

Mais ces normes fédérales ne constituent pas la seule exigence à respecter. Si, à l’avenir, Troyes veut accueillir des rencontres d’Euro espoirs masculins ou d’Euro féminin, le Stade de l’Aube doit aussi se conformer aux règles (objectifs photométriques, implantation) édictées par l’Union des associations européennes de football.

Le passage aux Led ne va pas se faire en un claquement de doigts. Gage aussi de la bonne volonté de TCM à moderniser l’enceinte, une étude, d’un montant avoisinant les 60 000 €, va être ainsi lancée, notamment pour établir s’il faut changer les mâts actuels (au nombre de deux). « Les Led pèseraient plus lourd que la technologie actuelle, d’où la nécessité de calculer les charges. Des charges supplémentaires qui seraient à prévoir aussi sur les tribunes. Cette étude va nous permettre de trouver les meilleures solutions et d’établir un plan de financement », ajoute David Garnerin.

TCM budgétise depuis trois ans désormais de futurs travaux, dont le coût global pourrait avoisiner les 2,5 M€. Le fonctionnement de l’éclairage les jours de match doit être aussi revu.

Actuellement, il repose sur un groupe électrogène, alimenté en fioul, situé à l’entrée du stade. L’idée est de basculer ce fonctionnement sur le réseau électrique dédié aux Led, le groupe électrogène devenant alors une solution de repli si besoin. « Sur le plan environnemental, ce ne sera pas plus mal. »

[romainpat94@free.fr]

Je ne sais si ce sont les bons premiers chantiers ..

Videoprotection quand il y 2000 personnes c est juste ridicule ..
Pas la peine d éclairer le stade, notre effectif n'a pas besoin de voir le ballon pour être aligné et le pauvre public souffrira moins dans la pénombre

[ALFRED]

162 caméras une par spectateur si cela continue

[romainpat94@free.fr]

[Tristanestac]

Quelqu’un a compris quels blocs étaient ouverts pour cette saison ? La tribune Champagne ne serait-elle ouverte qu’en bas ?

[Gigis10]

C'est étrange, ils ont, apparemment, laissé le stade dans la config National .... Y'a moitié du stade fermé

Et en effet , la tribune champagne haute est fermée sur la billetterie...

[palex]

En même temps si on tourne à 5000 spectateurs de moyenne ce sera le bout du monde. Ça ne fait que 1/4 de stade...

[Micka95000]

En même temps si on tourne à 5000 spectateurs de moyenne ce sera le bout du monde. Ça ne fait que 1/4 de stade...

Et je pense que c'est une moyenne assez haute...

[Gigis10]

Article de l'Est Eclair !!

L’Estac à la (re)conquête de son public

Quatre mois après le dernier match au Stade de l’Aube et les incidents contre Valenciennes, l’Estac retrouve ses supporters ce vendredi. Avec la volonté d’amorcer une réconciliation. Celle-ci passera par les résultats, mais pas seulement…

Malgré les résultats, malgré les incidents, malgré les déceptions, malgré la cassure… Malgré tout, on sent chez les supporters de l’Estac une certaine impatience, voire une certaine excitation à l’idée de revenir au Stade de l’Aube. Quatre mois après le dernier match à domicile et le cauchemar de Valenciennes. L’attente a été longue, et c’est valable dans les deux sens. « C’était long cet été sans match », lance Sarah Palluel, directrice générale adjointe. Il y a bien eu ce match contre Clermont (0-1) mais sans la saveur du public. « On a hâte de retrouver les gens », poursuit Mathias Barbera, directeur de la communication.

Impliquer davantage les supporters

Mais les retrouvailles ne seront pas si simples, et il ne faut pas s’attendre tout de suite à un soutien indéfectible des supporters troyens. « On ne se voile pas la face. Le constat, c’est qu’il y a une fracture avec une certaine partie du public, admet Sarah Palluel. Notre volonté, c’est de travailler pour y remédier. On part à la reconquête de notre public. »

Comment ? « Évidemment, la première chose, ce sont les résultats sportifs », répond la dirigeante. Mais ça, les administratifs n’y peuvent pas grand-chose. « À notre niveau, on peut créer de la proximité avec nos supporters. On va encore plus les impliquer, les mettre en valeur : avant les matches, sur nos réseaux sociaux… » Ainsi, cet été, ce sont plusieurs supporters du club qui ont incarné la campagne d’abonnement sur les affiches visibles partout en ville. Et les fameuses vidéos publiées pour annoncer un transfert avaient aussi pour égérie des supporters.

Autre axe de travail pour résorber la fracture : aller à la rencontre du public. « Pour faire revenir les gens, il faut aller vers eux, justifie Sarah Palluel. L’objectif, c’est que le club soit présent sur la majorité des événements ayant lieu à Troyes : on était à Vital Sport, on est aux Clés de Troyes (qui se déroulent encore ce jeudi) et on sera aux Nuits de Champagne. » « Il faut que l’Estac soit là, soit visible. Les gens sont en demande de cette proximité », résume Mathias Barbera, qui cite aussi en exemple l’ouverture de l’entraînement au public le lundi (en plus du mercredi, qui était la saison dernière la seule journée sans huis clos).

Aussi, alors que l’identité troyenne semble parfois noyée dans la galaxie du City group, l’Estac veut réaffirmer son ancrage local par l’intermédiaire des animations se déroulant en fan zone lors de chaque rencontre à domicile. Des thématiques sont déjà choisies, autour de l’histoire (les Vikings, les Templiers…), de la géographie (le patrimoine fluvial, les vignobles…) ou encore de la gastronomie auboises. « Avant, il y avait moins de cohérence dans nos animations en fan zone, reconnaît Sarah Palluel. Là, on veut raconter une histoire tout au long de la saison, dans le cadre des célébrations pour les 125 ans du club. »

Les intentions du club sont louables, mais pourquoi avoir attendu d’être tombé si bas en termes d’image et de résultats pour développer toutes ces idées ? « On faisait déjà toutes ces actions (le club organise toujours les 24 heures de l’emploi et a battu cet été le record aubois de dons du sang lors d’une collecte accueillie au Stade de l’Aube), mais sans vraiment les mettre en avant, affirme la dirigeante. On le faisait chacun dans notre coin ; l’idée, c’est de mieux les coordonner. » « Chaque collaborateur du club a été sensibilisé à ce besoin de proximité, ajoute Mathias Barbera : les salariés, les membres de l’association, les staffs sportifs. Chacun, dans ses missions, doit se demander à quel moment il peut y intégrer les supporters. Notre posture aurait été la même en National ; et elle sera la même si on gagne trois matches d’affilée. On se doit de porter cette humilité. »

Alors que l’Estac manquait cruellement d’incarnation véhiculant ces valeurs (et ce depuis Benjamin Nivet et, plus récemment, Laurent Batlles), l’entraîneur Stéphane Dumont et le directeur sportif Antoine Sibierski semblent être en mesure de transmettre ce message, par leur personnalité et leur discours. Charge à eux, aussi, de mener l’Estac à la victoire. Car au final, c’est ça et surtout ça qui fera revenir le public. N’est-ce d’ailleurs pas frustrant pour ceux qui travaillent dans l’ombre ? « Quand les résultats n’étaient pas avec nous, c’est vrai que ce travail était caché, confie Sarah Palluel. Mais c’est sur le long terme que tout ce travail paiera. Et si on arrive à concilier cela avec les résultats sportifs, alors on pourra lancer une belle dynamique. » « Les résultats font partie intégrante du jeu, relance Mathias Barbera. Sinon, on n’est plus un club de foot. » Quatre mois après, l’heure est aux retrouvailles… et à la réconciliation ?