Rafiki Saïd (2023 - 2025)

[jerem2]

Buteur hier contre le Kosovo

[Kevin-10]

Bonne continuation à lui après deux saisons intéressantes sous nos couleurs même s'il a parfois été agaçant sur certains matchs.

[djmaxdu10]

Merci a lui

[romainpat94@free.fr]

Capable de marquer a tout moment .. inconstant mais meilleur joueur offensif depuis 2 ans ...bonne continuation et merci pour ces si jolis buts qui ont allumé le SDA ...bien terne depuis 3 ans ..

[estacplus]

Bonne continuation avec un peu plus d'intelligence dans son jeux ce joueur peu faire bien mieux je lui souhaite !

[Spip]

Merci à lui d’avoir permis aux supporters de prendre un peu de plaisir en venant au stade et en voyant ses dribbles et ses buts. Sans lui, je ne sais pas où en serait le club aujourd’hui.
Bonne continuation.

[flavien10]

Bonne continuation à lui.

[Vince_23]

Insaisissable, déroutant, parfois terriblement agaçant sur un terrain à ne regarder que ses pieds, sans trop lever la tête, Rafiki Saïd est un homme plutôt très posé dans la vraie vie ; un gars qui s’exprime très bien, loin des stéréotypes des footballeurs sans cervelle. Arrivé en Belgique très récemment, il découvre encore un nouvel univers, un autre pays… même si, comme tout le monde parle français, Rafiki ne semble pas trop dépaysé.

Rafiki, vous connaissiez la Belgique ?

Je connaissais et suivais le championnat belge comme tous les passionnés. Mais je n’avais jamais joué là-bas, je n’y étais même jamais allé en week-end ou en vacances. Quand j’ai signé, après un court passage par Liège, j’ai tout de suite rejoint mes nouveaux coéquipiers en stage… au Touquet. Et j’ai affronté, pour les deux premiers matchs amicaux, Boulogne puis Lens. Cela ne dépayse pas trop.


Vous avez eu le temps de vous faire une idée sur le Standard ?

Sur l’importance de ce club pour le public à Liège, oui. J’ai découvert un grand club, l’un des plus titrés du pays (après Anderlecht, Bruges et l’Union Saint-Gilloise, NDLR). J’ai senti, en arrivant, le poids du passé, l’importance du club pour les gens de la ville. Même en stage, au Touquet, en suivant les réseaux, j’ai vu combien le Standard comptait pour ses supporters. Il y a une très grande communauté de fans, présents. À nous, sur le terrain, de leur rendre la pareille.

L’ambiance de Sclessin va vous changer de celle du stade de l’Aube…

C’est plus intime au stade de l’Aube. À Troyes, on joue moins à guichets fermés qu’à Liège.

Quel bilan tirez-vous de vos deux années passées dans l’Aube ? Ce ne sont pas forcément les années que vous aviez imaginées…


Dans toutes les épreuves, je tire du positif. Je suis toujours positif, préfère ne retenir que ce qui me rend meilleur. J’ai la sensation, durant ces deux années, d’avoir progressé, mentalement, sportivement, humainement. Évidemment, je ne m’attendais pas à ce que l’on souffre autant la première année. Même au début de la deuxième saison. Mais nous avons su trouver les ressources pour réagir, remonter au classement. Malgré une mauvaise entame, nous sommes parvenus à passer de la dernière place à la dixième en fin de saison. Personne, après quelques journées, ne nous aurait imaginés redresser la tête de cette manière.

Vous n’aviez pas rejoint Troyes pour jouer le maintien…

Ah ça non ! Ce club, avec ses moyens, ses infrastructures, doit jouer a minima le haut de tableau de Ligue 2. Ces dernières années, il montait en L1, redescendait en L2, remontait. Mais je ne pensais pas devoir lutter pour le maintien deux années de suite en L2. Ce club n’a rien à faire dans le bas du classement de Ligue 2. Oui, c’est la seule vraie déception de mon aventure troyenne. Mais dans le foot, il existe des aléas. Il y a des choses que l’on ne maîtrise pas toujours. Sinon, à dire vrai, je suis très content de mon passage à Troyes. J’y ai passé deux belles années, qui m’ont fait grandir, en dehors et sur le terrain. Troyes restera un moment important de ma vie. Je n’oublierai jamais ces deux années. Mais, désormais, je dois avancer.

Êtes-vous le seul Comorien de l’effectif liégeois ?

(il rigole) Ah ça oui ! Et ça me change ! À l’Estac, avec Boura et M’Changama, on était trois joueurs de l’équipe nationale. Une exception. Des gars, en plus, avec qui je m’entends extrêmement bien. Oui, ce sont plus que des potes, plus que des amis. Ce sont comme des frères pour moi. Youssouf, c’est le grand frère, Ismaël mon jumeau.

Pourquoi avez-vous cherché à relever un autre challenge ?

Je n’ai pas cherché forcément. Mais beaucoup de gens savaient que je voulais aller au plus haut niveau, en France ou ailleurs. Quand j’ai rejoint Troyes, c’était pour franchir un nouveau palier. Je voulais passer une autre étape. C’était sans doute le moment de partir, d’aller voir autre chose.

Pourquoi l’étranger ?

J’ai eu pas mal de contacts. Sincèrement, beaucoup d’opportunités se sont présentées. Mais cela n’a jamais abouti. Jusqu’à ce que Marc Wilmots, le directeur sportif du Standard, m’appelle et me parle du projet liégeois. Son discours m’a plu.

Aller en Belgique, est-ce une progression ?

Ceux qui pensent le contraire ne connaissent pas le football. Passer de la Ligue 2 à un des grands clubs belges, c’est tout sauf une régression. Au contraire, c’est une vraie progression. Je vais avoir l’opportunité de découvrir un autre football, une autre ferveur. Si cela se passe bien, ça peut me permettre d’évoluer dans ma carrière. J’ai signé ici parce que le club est ambitieux. Les nouveaux dirigeants veulent ramener le Standard à la place qui était la sienne, là où il devrait être.

Avez-vous trouvé rapidement vos marques ?

Oui, très vite. Je suis quelqu’un de facile à vivre. Je m’adapte. Sachant qu’on parle français à Liège et au sein du club. Cela facilite la vie. Cela n’aurait pas été la même histoire si j’avais signé dans un club flamand. J’ai quasi l’impression de ne pas avoir changé de pays. En plus de ça, la réputation est bien vraie; les gens sont vraiment accueillants en Belgique, super gentils. J’ai pris possession d’une chambre au centre d’entraînement et devrais rapidement emménager dans un nouveau logement. Où ? Qu’importe. Je ne suis pas compliqué.

Après Nîmes, Troyes, Liège, vous allez terminer au Danemark ou en Suède…

C’est le problème ! Plus je monte, plus il fait froid. Mais, vous savez, je ne viens pas d’une ville où il fait très chaud. Si je suis né aux Comores, j’ai vécu de 6 à 20 ans à Brest. J’ai donc connu un climat qui peut être rude.

Quelles sont vos ambitions à titre personnel ?

Elles collent avec les ambitions du club. Les dirigeants veulent replacer le Standard en haut du classement en Belgique. C’est bien de parler d’ambition, désormais il faut passer aux actes.

Êtes-vous déjà installé dans l’équipe ?

J’ai rejoint le groupe dernièrement, qui prépare la première journée de championnat qui va vite arriver. En Belgique, le championnat démarre fin juillet. En arrivant, j’étais clairement en retard sur les autres. Mais j’ai bien travaillé en stage, fait ce qu’il fallait pour combler ce retard.

Gardez-vous des contacts avec Troyes ?

Évidemment ! Je suis obligé de suivre les résultats de mon équipe.

[romainpat94@free.fr]

C est quoi cette article ?
"Je n'ai pas forcément cherché à partir ...C’était sans doute le moment de partir, d’aller voir autre chose." --> il pense comme il joue sur courant alternatif

"J’ai eu pas mal de contacts. Sincèrement, beaucoup d’opportunités se sont présentées. " ...Liege effectivement,???

Il a pas du trop suivre le championnat de la bière, pour penser qu'il va passer une étape ... Il s est déjà mis a dos, tous les flamands...

Sans rancune et bonne chance