[Directeur Sportif] Antoine Sibierski

[Spip]

Tout à fait, Magne a fait de belles choses et a eu le mérite de tenter des choses autour du stade pour faire venir des gens au stade de l’Aube: des familles, des étudiants, des enfants, des néo-supporters… on ne peut pas lui reprocher d’avoir essayé des choses, mais je te rejoins, pour faire venir les gens, il faut avant tout ou du moins à égalité qu’il y ait des choses positives à voir sur le carré vert, l’un de va pas sans l’autre.
Actuellement, nous n’avons pas de président capable de faire les deux en même temps! Nivet ne pourrait-il pas jouer une telle fonction au club?

[djmaxdu10]

Il dit que le mercato peut encore bouger

[Gigis10]

Voici une partie de l'article de l'EE de demain

Antoine Sibierski, le mercato est terminé en France mais des marchés sont encore ouverts. Pourrait-il y avoir encore des départs ?

Il reste pas mal de marchés ouverts jusqu’au 30 septembre. On est attentifs mais on n’est plus dans la même logique que sur les dernières semaines : on estimait que des joueurs ne faisaient plus partie du projet de cette saison et il fallait trouver des solutions. Maintenant, on est dans l’idée de travailler et de continuer sur les bases qui ont commencé à être retravaillées, en termes d’état d’esprit, de culture du travail… Maintenant, si des opportunités arrivent pour un ou deux joueurs, on sera à l’écoute, mais ce n’est plus une priorité.

Ces joueurs qui pourraient encore bouger, ce sont Renaud Ripart et Nicolas De Préville ?

Renaud oui. Début juillet déjà, il avait exprimé son souhait de quitter le club, pour X raisons. Je salue son état d’esprit et son professionnalisme durant ces deux derniers mois car indépendamment de son souhait, il s’entraîne, il reste pro, il a fait des bouts de matches. Il est toujours dans cet état d’esprit.

Ripart est-il le seul joueur dans cette situation ?

Oui.

Son départ serait-il compensé par une arrivée ?

Il ne faut jamais dire jamais mais a priori, non.

Globalement, êtes-vous satisfait du mercato d’été ? Avez-vous comblé tous les manques ?

Il nous convient. Ça peut toujours être mieux ou moins bien. Mais on est content de ce qu’on a fait. On sait déjà qu’on a recruté de bonnes personnes, en termes de valeurs humaines, d’état d’esprit, c’est primordial dans le projet que l’on cherche à reconstruire. Maintenant, on veut voir ces joueurs performer. Mais pour cela, il faut que l’on travaille sur le plan athlétique pour que tout le monde soit bien préparé. Pape Ibnou Ba(parti en sélection durant la trêve), par exemple, n’avait pas de club donc il n’a pas pu bien se préparer, faire de matches amicaux. On est très attentifs pour éviter une blessure soudaine.

En juillet, vous aviez dit vouloir recruter des « pères de famille », des joueurs rompus au championnat. Y en a-t-il suffisamment ?

Avant tout, il me fallait aussi des footballeurs. L’état d’esprit est important mais il me faut des joueurs de ballon, intelligents… Mais le critère que vous avez évoqué, je pense que oui, on a matché avec les nouveaux joueurs. La mission, c’est de leur donner les moyens de s’exprimer. On profite de la trêve pour vraiment travailler sur le plan athlétique.

Au sujet des mercatos de l’Estac, on se demande toujours quelle est la part de choix imposés par City et quelle est la marge de manoeuvre de la direction locale. Pour votre premier mercato troyen, avez-vous pu faire ce que vous souhaitiez ?

Sincèrement, oui. J’ai mes idées, je suis attentif à ce que veut le City group. J’ai signé pour ce projet, c’est que je l’accepte, il faut faire en fonction. Il y a souvent le débat de l’âge. Des supporters ou les médias vont souvent dire que City group, ce sont les jeunes joueurs, et qu’avec des jeunes on ne peut pas faire une bonne saison. Martin Adeline, c’est un jeune joueur (20 ans) mais il a trois ans d’expérience dans un groupe de Ligue 1 (à Reims). Il est rentré au Vélodrome en Ligue 1 (en début de saison) et il a deux saisons en Ligue 2 (à Rodez et Annecy). J’ai pu faire ce que je voulais. Le City group m’a sollicité pour deux ou trois joueurs identifiés comme talents émergents, comme le dernier arrivé, Nonge. Le coach et moi avons estimé qu’il pouvait nous apporter quelque chose. Pour d’autres, j’ai jugé qu’en l’état, ils ne pouvaient pas nous apporter et que le contexte n’était pas encore assez stable pour les développer. Je me suis opposé à leur venue, cela a été compris par City et ils ne sont pas venus.

Nonge, on le connaît peu justement…

C’est un box to box. Ce n’est pas un milieu qui va être devant la défense, ou dos au jeu entre les lignes pour recevoir le ballon comme Adeline peut le faire. Mais il est à court physiquement, à nous de le remettre sur pied, ça va prendre un peu de temps, pour qu’il soit prêt au combat qu’est ce championnat de Ligue 2.

Avez-vous reçu des offres, même conséquentes, pour des joueurs comme Abdoulaye Kanté ou Rafiki Saïd ?

Oui, notamment pour Kanté. On a repoussé ces sollicitations car à partir du moment où on a été repêché en Ligue 2, on a estimé que ce sont des joueurs importants, qui doivent faire partie d’un groupe de L2, avec l’ambition de progresser, de faire une saison complète. Il était préférable de les garder.

Des leaders de l’effectif (Chavalerin, Tahrat, Ripart…) sont toujours là, traînent l’échec de la saison dernière et pèsent sur la masse salariale. Leur « non-départ » a-t-il été un frein pour renouveler davantage l’effectif ?

Vous parlez de leaders mais il y en a d’autres. Mendes peut en être un, Monfray aussi, Gozzi aussi, Adeline aussi à son poste. Tout dépend de ce que l’on appelle un leader. Quand j’étais joueur, je ne parlais pas beaucoup mais j’étais un leader par les faits, sur le terrain. Je pense qu’on a pas mal de recrues comme cela. Concernant Chavalerin ou d’autres qui sont au club depuis quelques années, ils ont un contrat, un salaire, cela a un impact sur la masse salariale. Mais comme Renaud Ripart, il faut respecter les contrats, les personnes. S’il y avait eu des possibilités, on aurait réfléchi pour qu’ils acceptent un projet ailleurs. Xavier n’a pas forcément exprimé un besoin de partir absolument. À nous de lui faire oublier ces deux dernières années, le remettre dans le bain psychologiquement.

Concernant les investissements sur des joueurs, une question revient régulièrement donc on vous la pose directement : où est parti l’argent du transfert de Savio de l’Estac à Manchester City ?

Il faudrait que vous vous entreteniez avec le DAF (directeur administratif et financier). Moi, je ne suis que directeur sportif donc je ne peux pas vous répondre sur ce point, je n’en ai aucune idée.

Mais vous saviez si vous aviez plus ou moins de latitude pour attirer les joueurs, non ?

Votre question m’étonne parce que vous savez très bien que quand on va à la DNCG, on dépose une masse salariale, une enveloppe d’indemnité de transferts. Une fois que c’est fait, que vous vendiez ou non, il faut respecter ce qui a été déposé. Vous le savez comme moi donc je suis étonné de votre question.

Trois des quatre joueurs sanctionnés par le club pour les jets de fumigènes sont partis (Ndiaye en prêt, Olaitan et Kohon, il reste Dong). Était-ce une volonté particulière du club ?

Non, je n’ai jamais pris cet épisode en considération dans la constitution du groupe pro. Les critères ne sont que sportifs. Pour tout vous dire, je ne suis pas sûr de pouvoir vous dire le nombre et le nom des joueurs impliqués.

Retrouvez la suite de l’entretien sur notre site internet ce lundi, et l’intégralité de l’interview dans le journal de ce lundi.

[Batman]

Merci Gigi10 !

[palex]

Merci également.

[Fab5210]

Merci pour l article !

[Roy Rogers McFreely]

Concernant les investissements sur des joueurs, une question revient régulièrement donc on vous la pose directement : où est parti l’argent du transfert de Savio de l’Estac à Manchester City ?

" je n’en ai aucune idée".

Donc en gros on a eu peanuts. En plus de vendre un joueur qui en temps normal vaudrait dans les 60M, on le vend 25M et en plus de ca on en voit pas la couleur ahah

[Nounours10]

I faut arrêter avec l'argent de Savio, l'argent va a l'actionnaire depuis ce même actionnaire, actionnaire qui met de l'argent dans le club, suffisamment pour un club de L2 qui joue le maintien.

[Léo]

I faut arrêter avec l'argent de Savio, l'argent va a l'actionnaire depuis ce même actionnaire, actionnaire qui met de l'argent dans le club, suffisamment pour un club de L2 qui joue le maintien.

Il faudra regarder les comptes en temps voulu.
Si l'actionnaire a fait remonter des dividendes, on le verra immédiatement et nous saurons à quelle hauteur.
Pour l'instant ce ne sont que des conjectures.