[Fil rouge] Le centre de formation et les équipes de jeunes

[ptitseb10]

On peut dire une chose, ça bosse bien a la formation
3 joueurs sélectionnés en France U19 ( A.Ouzenadji, S.Diawara et I.Traoré) et on peut même rajouter I.Titi qui est également sélectionné (prêté a Lommel).

[palex]

C'est sûr mais pour l'instant aucun effet sur la compétitivité de l'équipe première.

[Bryce de nyce]

Je pense qu'on est tous d'accord que l'estac et city group bosse bien ! Sauf pour l'équipe première !

[Nounours10]

On parle de U19, aucun des joueurs de cette sélection ne joue régulièrement en équipe première a part peut être le frère de Mbappé. Ce qui est totalement logique. Pour toi a 18 ans si un joueur n'a pas le niveau L2 il doit dégager.

[romainpat94@free.fr]

C'est sûr mais pour l'instant aucun effet sur la compétitivité de l'équipe première.

Je pense qu il faut attendre 3 a 5 ans avant de voir les effets en équipe première ... Recrue de 15 ans d aujourd'hui..jusqu a leur 20 ans ..

[Vince_23]

Il y a des choses de bien avec le CFG… oui oui !
Même si l’équipe première a du mal à démarrer :

C’est exceptionnel. Regardez toutes les équipes de France : vous ne verrez pas beaucoup d’exemples avec trois ou quatre joueurs du même club. » Sébastien Degrange, nouveau directeur du centre de formation de l’Estac, apprécie à sa juste valeur la convocation en équipe de France U19 de quatre joueurs formés au club : Anis Ouzenadji, Sankhoun Bocoum Diawara, Ibrahim Traoré et Yvann Titi (prêté cet été à Lommel, club belge du City group). « C’est la reconnaissance du travail accompli depuis des années par la formation troyenne, du recrutement à l’accompagnement des joueurs, sur et en dehors du terrain. Ils ont bien grandi à Troyes. » Au point d’aller ensemble en demi-finale de Gambardella la saison dernière.


« On peut dire que la formation troyenne est en bonne santé, ajoute David Saintives, responsable du recrutement à l’Association Estac et donc à l’origine de l’arrivée des quatre jeunes internationaux. En un an et demi, on a envoyé quatorze joueurs différents dans les équipes de France U16 à U19 (Karamoko, Detourbet…). » Mais quatre en même temps en U19, c’est du jamais vu. « En U16, ça brasse beaucoup de monde, précise Degrange. Mais en U19, on commence à toucher le très haut niveau international, il y a des championnats d’Europe, ça signifie plus de choses. » « Et avec l’apport de City, on espère que cela va se répéter sur les générations qui arrivent, reprend Saintives. Ces quatre 2006 sont arrivés avant City. Mais depuis que l’actionnaire est là, on a pu recruter de très gros potentiels sur les 2007, 2008 et 2009. »


Tous arrivés à l’Estac avant leurs 15 ans, les quatre jeunes « mousquetaires », qui ont tous un contrat professionnel, sont de purs produits troyens. David Saintives, qui suit leur progression depuis qu’il les a repérés, fait les présentations.

Yvann Titi, l’athlète
Arrivé de Torcy en 2020, Yvann Titi a disputé le Mondial U17 et un match de Ligue 2 la saison dernière. Cet été, après avoir signé son premier contrat professionnel (2027), il a été prêté à Lommel. Là-bas, il a disputé les trois premières rencontres (dont deux titularisations) au poste d’arrière droit. Selon un observateur du club belge du CFG, Titi est encore en manque de rythme.


L’avis de David Saintives : « Au départ, c’était un défenseur central. Avec ses qualités athlétiques – grâce auxquelles on l’a vraiment repéré – et son niveau d’engagement, il a été décalé sur le côté. Il a grandi tranquillement et a beaucoup progressé à ce nouveau poste. Je ne pensais pas le retrouver à ce niveau dans cette position de latéral droit. Il comprend vite, est à l’écoute, a envie de progresser. »

Ibrahim Traoré, le dribbleur
Comme son compère Anis Ouzenadji (ils ont été recrutés en même temps), Ibrahim Traoré est arrivé en 2021 en provenance de la JA Drancy. Ses performances lui ont permis de pointer le bout de son nez avec les pros, en disputant deux rencontres de L2 (1 but).

Logiquement, il a repris la présaison avec les pros, participant à tous les matches amicaux et aux trois premières journées. Traoré doit toutefois gagner en maturité dans l’attitude. Exemple : affichant un air mécontent en « redescendant » avec la réserve il y a dix jours, l’ailier a été sorti à la mi-temps par Alou Diarra.

L’avis de David Saintives : « Ce n’est pas une surprise de le retrouver à ce niveau. À 13 ans, il avait déjà ce profil de joueur à l’aise dans l’élimination. Dans la génération 2006, il fait partie des joueurs français avec le plus de qualités en un contre un offensif. On connaît beaucoup de joueurs et je n’en ai pas vu un seul avec une telle faculté. On attend de lui beaucoup d’autres choses : le travail défensif, être plus structuré, plus connecté. Mais je n’avais pas de doute sur le fait de le voir un jour sur un terrain professionnel. »

Sankhoun Bocoum Diawara, l’élégant
Le défenseur central, formé au CAP Charenton, est arrivé à l’Estac en 2018. La saison dernière, il a surtout évolué avec les U19, dont il était le capitaine en Coupe Gambardella. Durant l’intersaison, il a profité de manquements au poste de central et latéral gauches pour se montrer lors des matches amicaux. Depuis, il s’entraîne toujours avec le groupe pro (comme Traoré, pas Ouzenadji).

L’avis de David Saintives : « Il a toujours eu un vrai profil élancé, avec un très bon pied gauche. C’est un bon défenseur, même s’il devait progresser sur la concentration, car il avait tendance à s’oublier. Il a gommé cela au fur et à mesure. Il franchit les étapes une par une, n’a jamais été surclassé, contrairement aux trois autres. Le voir à la reprise avec les pros a été une bonne surprise. Il doit apprendre le football d’adultes, c’est le point sur lequel il va être évalué désormais. »

Anis Ouzenadji, le recasé
Lui aussi repéré à la JA Drancy, Anis Ouzenadji a fait la grosse partie de la saison dernière avec les U19 (quatre matches en réserve). Cet été, il a repris avec le groupe d’Alou Diarra. Il a rejoint le groupe pro à une reprise, lors du match amical à Châteauroux, David Guion le rappelant en dernière minute pour pallier la blessure de Mathis Hamdi. Il nous a d’ailleurs fait grosse impression ce jour-la.

L’avis de David Saintives : « Avec lui, on voit que le recrutement n’est pas une science exacte. Car au départ, Anis était numéro 10, très à l’aise et élégant avec le ballon. C’était un bon joueur au milieu, comme on en voit beaucoup. Pourquoi l’avoir ciblé ? Il avait ce pied gauche et était toujours connecté au jeu ; je me disais qu’en développant des choses, il pourrait passer un cap. À l’Estac, les entraîneurs ont eu la bonne idée de le replacer au poste de latéral gauche. Il a développé des qualités athlétiques car il était frêle. J’espère que tout ça ne va pas le perturber, qu’il ne va pas se prendre pour un autre. Pour moi, la plus grosse surprise, c’est lui. D’autant plus qu’il a une belle marge de progression et que je le vois aller encore plus haut. »

Leur programme. Irlande-France le 5 septembre, Mexique-France le 7 septembre, Pologne-France le 10 septembre (en Slovénie).