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David Guion [Entraîneur] (décembre 2023 - 2024)
- RoiDeCoeur
- Espoir
- Messages : 857
- Enregistré le : 22 mai 2019, 10:35
Re: [Entraîneur] David Guion
Il dégage une grande sérénité, j'ai bien aimé ses réponses claires aux questions et sa volonté affichée de découvrir le territoire, de participer au développement du club. J'espère que l'on a enfin trouvé notre projet à long terme avec Guion, en tout cas il a les compétences et l'expérience pour nous apporter énormément.
NON à la multipropriété !
- flavien10
- International
- Messages : 7244
- Enregistré le : 29 juil. 2009, 10:15
Re: [Entraîneur] David Guion
Avec un contrat d'un an et demi, j'espére qu'on ne joue pas le court terme avec lui. Juste le temps de se sauver de la relégation.
J'espére qu'il ne sera pas vite remplacer par un autre entraineur à la sauce City Groupe venant d'indonésie....
J'espére qu'il ne sera pas vite remplacer par un autre entraineur à la sauce City Groupe venant d'indonésie....
Allez l'estac : Saison 2024-2025 : Toujours en ligue 2 !!! Maintenant, il va falloir le mérité...
- Vince_23
- Pro
- Messages : 1000
- Enregistré le : 19 juil. 2023, 16:29
Re: [Entraîneur] David Guion
Voici le résumé de son entretien avec la presse selon l’est éclair :
David Guion est serein. Son ton tout du moins. Présenté devant la presse ce mercredi midi, l’entraîneur manceau a livré ses premières impressions sur son nouveau club et sa nouvelle équipe. « Je sens qu’il y a besoin d’un leader, évoque-t-il. D’un coach qui amène de l’ambition dans le club. Au quotidien, encore aujourd’hui, je le ressens. Il faut être réaliste, aujourd'hui l'Estac n'est pas tirée d'affaire. Il y a eu un bon état d'esprit sur ces deux derniers matches mais la zone de relégation n’est toujours pas loin.Tant qu'on n’aura pas 45 points, je ne serais pas tranquille. Il y a tout pour bien travailler. Il y a des infrastructures très correctes pour bien travailler ici. »
Un homme qui comprend la L2
Pour François Vitali, le choix de David Guion était évident. « Nous cherchions quelqu'un qui puisse comprendre le championnat. Le profil de David était au-dessus de la liste. » La signature a été actée pour an et demi avec le nouveau technicien. « La durée du contrat n’a que peu de valeur, ajoute François Vitali. Les résultats sont le plus important. »
Habitué à travailler avec des groupes jeunes à Reims ou à Bordeaux, David Guion n’a pas peur de retrouver un groupe peu expérimenté, « à Reims ou à Bordeaux, j'ai toujours lancé des jeunes joueurs. On l'a fait l'an dernier avec les Girondins où nous étions l'équipe la plus jeune du championnat », glisse-t-il. « J'ai beaucoup aimé les meetings que nous avons fait avec City Group et l'Estac. Il y a une compétence du très haut niveau, c'est exceptionnel pour le club de s'appuyer de cette expertise du City Group. »
Mais le City game est-il compatible avec ce groupe ? « Le City game ? Oui on connaît mais il faut rester pragmatique. Il faut s'appuyer sur les compétences des joueurs en place. »
David Guion est serein. Son ton tout du moins. Présenté devant la presse ce mercredi midi, l’entraîneur manceau a livré ses premières impressions sur son nouveau club et sa nouvelle équipe. « Je sens qu’il y a besoin d’un leader, évoque-t-il. D’un coach qui amène de l’ambition dans le club. Au quotidien, encore aujourd’hui, je le ressens. Il faut être réaliste, aujourd'hui l'Estac n'est pas tirée d'affaire. Il y a eu un bon état d'esprit sur ces deux derniers matches mais la zone de relégation n’est toujours pas loin.Tant qu'on n’aura pas 45 points, je ne serais pas tranquille. Il y a tout pour bien travailler. Il y a des infrastructures très correctes pour bien travailler ici. »
Un homme qui comprend la L2
Pour François Vitali, le choix de David Guion était évident. « Nous cherchions quelqu'un qui puisse comprendre le championnat. Le profil de David était au-dessus de la liste. » La signature a été actée pour an et demi avec le nouveau technicien. « La durée du contrat n’a que peu de valeur, ajoute François Vitali. Les résultats sont le plus important. »
Habitué à travailler avec des groupes jeunes à Reims ou à Bordeaux, David Guion n’a pas peur de retrouver un groupe peu expérimenté, « à Reims ou à Bordeaux, j'ai toujours lancé des jeunes joueurs. On l'a fait l'an dernier avec les Girondins où nous étions l'équipe la plus jeune du championnat », glisse-t-il. « J'ai beaucoup aimé les meetings que nous avons fait avec City Group et l'Estac. Il y a une compétence du très haut niveau, c'est exceptionnel pour le club de s'appuyer de cette expertise du City Group. »
Mais le City game est-il compatible avec ce groupe ? « Le City game ? Oui on connaît mais il faut rester pragmatique. Il faut s'appuyer sur les compétences des joueurs en place. »
- Gigis10
- International
- Messages : 5400
- Enregistré le : 16 juil. 2007, 16:20
- Localisation : Troyes / Tribune Champagne
Re: [Entraîneur] David Guion
Bon après PK avait affiché sa volonté d'apprendre le français rapidement !! On a vu la suite ...RoiDeCoeur a écrit : ↑06 déc. 2023, 12:36 sa volonté affichée de découvrir le territoire, de participer au développement du club.
- Bertrand
- Amateur
- Messages : 19
- Enregistré le : 08 août 2023, 14:14
Re: [Entraîneur] David Guion
Bienvenue Coach
- Electronic-cat
- International
- Messages : 8262
- Enregistré le : 05 oct. 2002, 23:36
- Localisation : Vancouver
Re: [Entraîneur] David Guion
Cela ne les aurait pas tenté d’avoir eu la même réflexion il y a un an et ensuite d’y repenser de nouveau en juin ?Vince_23 a écrit : ↑06 déc. 2023, 14:03
Un homme qui comprend la L2
Pour François Vitali, le choix de David Guion était évident. « Nous cherchions quelqu'un qui puisse comprendre le championnat. Le profil de David était au-dessus de la liste. » La signature a été actée pour an et demi avec le nouveau technicien. « La durée du contrat n’a que peu de valeur, ajoute François Vitali. Les résultats sont le plus important. »
On a vu en ligue 1 que les résultats n’étaient pas importants car PK a été maintenu coûte que coûte. Ensuite, lorsque nous savions que nous irions en ligue 2, la grande majorité savait que cela n’allait pas fonctionner avec PK en ligue 2.
Nous savions que cela n’allait pas marcher pour 2 raisons:
- son incapacité à entraîner des résultats
- et surtout, son décalage total entre ses origines, sa capacité de communiquer en français et les us-coutumes de la ligue 2. En ligue 1, à la limite tu peux parler en anglais. En ligue 2, contre Pau, Quevilly, Dunkerque, Bastia, le pauvre PK allait se faire manger tout cru fasse aux vieux briscards de la ligue 2.
Pour conclure, quand on regarde ces statistiques, on comprends vite que le PK allait droit dans un mur en ligue 2. Surprenant, Vitali mentionne que les résultats priment sur le reste, mais PK était absolument catastrophique en terme de résultat (indice : regardez bien en bas du classement).
https://m.facebook.com/story.php?story_ ... tid=WC7FNe
- estacplus
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Re: [Entraîneur] David Guion
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- palex
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Re: [Entraîneur] David Guion
Guion explique que Diarra a souhaité rester coach de la réserve. En revanche, Gilles Salou restera avec lui jusqu'à la trêve, ensuite il y aura sans doute une (un adjoint ?) ou des arrivées pour l'accompagner.
- Vince_23
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- Enregistré le : 19 juil. 2023, 16:29
Re: [Entraîneur] David Guion
J’adhère totalement à son discours :
David Guion est à pied d’œuvre. Depuis quelques jours déjà. Il a convaincu le board de City à travers les différents entretiens qu’il a passés avec ses responsables. S’il ne maîtrise pas, comme Bruno Irles ou Patrick Kisnorbo, la langue de Shakespeare, il a su se montrer convaincant et démontrer qu’il fallait désormais prendre une direction différente. Entretien.
David Guion, quels sentiments vous anime en arrivant à Troyes, dans un club qui a beaucoup souffert ces derniers mois ?
Mon premier sentiment ? Je suis content, enthousiaste, frais, disposé de suite à apporter quelque chose à l’ensemble du club et bien évidemment à mon vestiaire. Je l’expliquais à François (Vitali, le directeur sportif), j’ai beaucoup de fraîcheur parce que je n’étais pas du tout fatigué à la sortie du début de saison avec les Girondins de Bordeaux. Tout se passait bien avec le staff et les joueurs. Il n’y avait pas de lassitude. Très rapidement, j’ai pu tourner la page et me focaliser ensuite sur le projet troyen, avec beaucoup d’enthousiasme. Il y a en effet beaucoup de ressources dans ce club sur lesquelles je vais pouvoir m’appuyer. Je suis content de pouvoir apporter mon expérience, ma connaissance du championnat, mon professionnalisme, ma rigueur pour créer cet état d’esprit qui va être indispensable à l’Estac pour les semaines qui vont arriver. (...) Je remercie Alou (Diarra) et Gilles (Salou) pour le travail qu’ils ont effectué lors des deux derniers matches. À moi, derrière, de reprendre le flambeau de la meilleure des façons.
« J’ai présenté mon projet de jeu sur lequel on s’est rapidement entendu »
Cela devait être particulier pour vous de vivre ce match Bordeaux - Estac samedi, entre votre ancienne et votre future équipe...
Oui, c’était particulier. C’est la première fois que je regardais Bordeaux depuis que j’avais quitté le club. Je connaissais certainement mieux Bordeaux que Troyes mais la façon dont a joué l’Estac était la meilleure pour mettre en difficulté les Girondins. Les joueurs ont mis les ingrédients qu’il fallait pour l’emporter. Mais, c’est vrai, au niveau émotionnel, c’était quelque chose d’assez intense.
City Group a des exigences en termes de jeu. Comment appréhendez-vous cette nouvelle expérience ?
J’ai beaucoup apprécié les différents meetings que j’ai eus à travers les représentants de l’Estac ici mais aussi avec les dirigeants de City Group. J’ai présenté mon projet de jeu, sur lequel on s’est très rapidement entendu. C’est une chance d’avoir un groupe qui soutient comme ça l’Estac, parce qu’entre leur grande expérience, leurs grandes compétences du très haut niveau, pouvoir s’appuyer sur des ressources de City Group, c’est exceptionnel pour moi, pour le club, pour le staff. Cela ne peut nous tirer que vers le haut car ils connaissent l’exigence de très haut niveau. Pour nous, c’est un chemin que l’on doit suivre. Il faut donc s’appuyer sur cette expertise.
Que connaissez-vous du City Game ?
J’en ai bien sûr entendu parler. Mais je pense qu’il faut aussi être raisonnable, être pragmatique. Il faut rentrer dans le vestiaire de l’Estac pour comprendre qu’il y a des choses que l’on peut faire et des choses que l’on ne doit pas faire. Le mérite d’un grand entraîneur, d’un bon entraîneur, est de savoir s’adapter aux joueurs qu’il a, de les mettre dans des situations pour s’épanouir. Et puis, surtout, de les faire progresser. C’est ça le plus important. Quand on fait progresser les joueurs, on fait progresser l’équipe. Pour franchir, au fur et à mesure, des paliers dans le jeu, de façon à ce que l’on puisse développer un football qui permette aux supporters de se reconnaître et un football qui crée des émotions avec l’environnement.
Vous étiez en tribune ce mardi au Stade de l’Aube. Vous avez senti que le public était en quête de renouveau, attendait à vibrer à nouveau?
J’ai senti qu’il y avait besoin d’un leader, d’un garçon qui ait une vision, d’un coach qui amène de l’ambition dans ce groupe. Je l’ai senti très rapidement. Ça va être important, ces jours prochains, ces prochaines semaines, que je puisse véhiculer cette ambition. Pour l’instant, il faut être réaliste. L’Estac n’est pas tirée d’affaire. C’est vrai, ces deux derniers matches, les joueurs ont montré un état d’esprit exceptionnel, bien aidés par le staff. Mais on flirte encore avec la zone de relégation. Vous n’êtes pas sans savoir que la Ligue 2 est un championnat très très très exigeant. Je le connais parfaitement. Ce n’est pas facile quand on voit ce qu’il y a derrière nous. Il va nous falloir vite nous échapper de cette zone là. Tant qu’on n’aura pas 45 points, je vous avoue que je ne serai pas tranquille.
Comment avez-vous accueilli le fait que le public scande le nom d’Alou Diarra en fin de match, ce mardi ? Certains supporters auraient aimé qu’il poursuive sa mission...
Je suis vraiment content que le public ait reconnu le travail du staff pendant ces deux matches. C’était une très belle reconnaissance. Le public a surtout été très satisfait de l’état d’esprit des garçons. Les gars se sont eux-mêmes pris en charge pour que ces deux rencontres qui n’étaient pas faciles tournent dans le bon sens. Tant que le public est satisfait des gens qui sont à l’Estac, cela me convient parfaitement.
Vous découvrez un vestiaire jeune. Vous avez prouvé par le passé que vous aimiez travailler avec des jeunes...
C’est une chose sur laquelle je suis porté. J’ai toujours dans mes équipes donné des opportunités aux jeunes de pouvoir s’exprimer, s’épanouir. Que ce soit à Reims, puis de façon plus prononcée à Bordeaux, puisque nous étions l’équipe la plus jeune de France. Nous avons lancé énormément de jeunes la saison dernière. Je suis convaincu par mon expérience qu’on peut être jeune mais aussi performer dans le championnat. C’est ce qu’on a fait avec Bordeaux, c’est ce que j’ai fait également avec Reims. Il n’y a pas de raison qu’avec l’Estac, on n’y arrive pas.
David Guion est à pied d’œuvre. Depuis quelques jours déjà. Il a convaincu le board de City à travers les différents entretiens qu’il a passés avec ses responsables. S’il ne maîtrise pas, comme Bruno Irles ou Patrick Kisnorbo, la langue de Shakespeare, il a su se montrer convaincant et démontrer qu’il fallait désormais prendre une direction différente. Entretien.
David Guion, quels sentiments vous anime en arrivant à Troyes, dans un club qui a beaucoup souffert ces derniers mois ?
Mon premier sentiment ? Je suis content, enthousiaste, frais, disposé de suite à apporter quelque chose à l’ensemble du club et bien évidemment à mon vestiaire. Je l’expliquais à François (Vitali, le directeur sportif), j’ai beaucoup de fraîcheur parce que je n’étais pas du tout fatigué à la sortie du début de saison avec les Girondins de Bordeaux. Tout se passait bien avec le staff et les joueurs. Il n’y avait pas de lassitude. Très rapidement, j’ai pu tourner la page et me focaliser ensuite sur le projet troyen, avec beaucoup d’enthousiasme. Il y a en effet beaucoup de ressources dans ce club sur lesquelles je vais pouvoir m’appuyer. Je suis content de pouvoir apporter mon expérience, ma connaissance du championnat, mon professionnalisme, ma rigueur pour créer cet état d’esprit qui va être indispensable à l’Estac pour les semaines qui vont arriver. (...) Je remercie Alou (Diarra) et Gilles (Salou) pour le travail qu’ils ont effectué lors des deux derniers matches. À moi, derrière, de reprendre le flambeau de la meilleure des façons.
« J’ai présenté mon projet de jeu sur lequel on s’est rapidement entendu »
Cela devait être particulier pour vous de vivre ce match Bordeaux - Estac samedi, entre votre ancienne et votre future équipe...
Oui, c’était particulier. C’est la première fois que je regardais Bordeaux depuis que j’avais quitté le club. Je connaissais certainement mieux Bordeaux que Troyes mais la façon dont a joué l’Estac était la meilleure pour mettre en difficulté les Girondins. Les joueurs ont mis les ingrédients qu’il fallait pour l’emporter. Mais, c’est vrai, au niveau émotionnel, c’était quelque chose d’assez intense.
City Group a des exigences en termes de jeu. Comment appréhendez-vous cette nouvelle expérience ?
J’ai beaucoup apprécié les différents meetings que j’ai eus à travers les représentants de l’Estac ici mais aussi avec les dirigeants de City Group. J’ai présenté mon projet de jeu, sur lequel on s’est très rapidement entendu. C’est une chance d’avoir un groupe qui soutient comme ça l’Estac, parce qu’entre leur grande expérience, leurs grandes compétences du très haut niveau, pouvoir s’appuyer sur des ressources de City Group, c’est exceptionnel pour moi, pour le club, pour le staff. Cela ne peut nous tirer que vers le haut car ils connaissent l’exigence de très haut niveau. Pour nous, c’est un chemin que l’on doit suivre. Il faut donc s’appuyer sur cette expertise.
Que connaissez-vous du City Game ?
J’en ai bien sûr entendu parler. Mais je pense qu’il faut aussi être raisonnable, être pragmatique. Il faut rentrer dans le vestiaire de l’Estac pour comprendre qu’il y a des choses que l’on peut faire et des choses que l’on ne doit pas faire. Le mérite d’un grand entraîneur, d’un bon entraîneur, est de savoir s’adapter aux joueurs qu’il a, de les mettre dans des situations pour s’épanouir. Et puis, surtout, de les faire progresser. C’est ça le plus important. Quand on fait progresser les joueurs, on fait progresser l’équipe. Pour franchir, au fur et à mesure, des paliers dans le jeu, de façon à ce que l’on puisse développer un football qui permette aux supporters de se reconnaître et un football qui crée des émotions avec l’environnement.
Vous étiez en tribune ce mardi au Stade de l’Aube. Vous avez senti que le public était en quête de renouveau, attendait à vibrer à nouveau?
J’ai senti qu’il y avait besoin d’un leader, d’un garçon qui ait une vision, d’un coach qui amène de l’ambition dans ce groupe. Je l’ai senti très rapidement. Ça va être important, ces jours prochains, ces prochaines semaines, que je puisse véhiculer cette ambition. Pour l’instant, il faut être réaliste. L’Estac n’est pas tirée d’affaire. C’est vrai, ces deux derniers matches, les joueurs ont montré un état d’esprit exceptionnel, bien aidés par le staff. Mais on flirte encore avec la zone de relégation. Vous n’êtes pas sans savoir que la Ligue 2 est un championnat très très très exigeant. Je le connais parfaitement. Ce n’est pas facile quand on voit ce qu’il y a derrière nous. Il va nous falloir vite nous échapper de cette zone là. Tant qu’on n’aura pas 45 points, je vous avoue que je ne serai pas tranquille.
Comment avez-vous accueilli le fait que le public scande le nom d’Alou Diarra en fin de match, ce mardi ? Certains supporters auraient aimé qu’il poursuive sa mission...
Je suis vraiment content que le public ait reconnu le travail du staff pendant ces deux matches. C’était une très belle reconnaissance. Le public a surtout été très satisfait de l’état d’esprit des garçons. Les gars se sont eux-mêmes pris en charge pour que ces deux rencontres qui n’étaient pas faciles tournent dans le bon sens. Tant que le public est satisfait des gens qui sont à l’Estac, cela me convient parfaitement.
Vous découvrez un vestiaire jeune. Vous avez prouvé par le passé que vous aimiez travailler avec des jeunes...
C’est une chose sur laquelle je suis porté. J’ai toujours dans mes équipes donné des opportunités aux jeunes de pouvoir s’exprimer, s’épanouir. Que ce soit à Reims, puis de façon plus prononcée à Bordeaux, puisque nous étions l’équipe la plus jeune de France. Nous avons lancé énormément de jeunes la saison dernière. Je suis convaincu par mon expérience qu’on peut être jeune mais aussi performer dans le championnat. C’est ce qu’on a fait avec Bordeaux, c’est ce que j’ai fait également avec Reims. Il n’y a pas de raison qu’avec l’Estac, on n’y arrive pas.