Albert Riera, en conférence de presse d’après match, s’est exprimé le fait que les Girondins de Bordeaux n’aient pas marqué malgré un grand nombre de tirs face à Troyes.
« Il y a eu quelques moments de précipitation, spécialement quand tu perds… On a tiré 23 fois, mais on en a cadrés cinq. Pff… L’efficacité, ouais, beaucoup… Pourtant, c’est quelque chose qu’on travaille. Mais à la fin… Le plus important, ce sont les joueurs. On le travaille mais si tu ne cadres que cinq fois sur 23 tirs… Normalement c’est 30%, 30%, c’est une règle. Tu dois cadrer 30% de tes frappes, dont à peu près 8, et 30% de ce pourcentage en buts, donc 2-3 buts… On n’a pas fait ces statistiques que l’on doit faire ».
En fait, encore une fois, Bordeaux a eu un manque de réalisme.
« Ça a été aussi l’adversaire, parce qu’il y a eu deux fois où pour Vipi, c’était très clair, et les défenseurs sont passés devant lui et ont arrêté sa frappe. Après, parler des occasions à la fin d’un match, c’est la qualité des joueurs, je n’aime pas parler de ça, mais… Il me vient à l’esprit une opportunité très claire. Pour moi, la plus claire, parce qu’on le travaille, c’est la seconde mi-temps, par Zuriko, qui rentre dedans, dedans, dedans… Quand il passe les 2-3 défenseurs, et qu’il se retrouve au centre de la surface de réparation. Là, c’est la qualité, tu n’as pas besoin de mettre de la force, tu es à 15-16 mètres, tu dois trouver le côté… Pour moi, ça, c’est plus une erreur, parce que ça, on le travaille toutes les semaines, quand fait de la finition. Je ne les laisse frapper seulement qu’avec l’intérieur du pied… Pour les autres occasions, bon, voilà… A la fin, c’est l’efficacité… Le nombre de passes, le nombre de frappes… Ce ne sont que les trois points qui comptent. Mais c’est difficile à digérer quand tu es meilleur que l’adversaire sur tous les aspects. Même à dix on a été meilleurs que l’adversaire, mais qu’est-ce que ça veut dire être meilleur que l’adversaire ?! (sourire) ».
