[Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group

[ptitseb10]

À savoir
Les "fuck" envers les supporters mécontents sont autorisés dans le stade de l'aube.
Un adjoint se serait permis ce geste vers un supporter en tribune d'honneur qui si cela est avéré est honteux et irrespectueux.
J'ose espéré que cela ne restera pas sans suite....

[KamikazeGaulois]

Le genre de geste que tu te permet lorsque tu te crois intouchable.

[Nitarme]

À savoir
Les "fuck" envers les supporters mécontents sont autorisés dans le stade de l'aube.
Un adjoint se serait permis ce geste vers un supporter en tribune d'honneur qui si cela est avéré est honteux et irrespectueux.
J'ose espéré que cela ne restera pas sans suite....

Furlan s'est fait virer pour ça sauf que lui c'était envers les supporters adverses , si c'est avéré il doit être licencié sur le champ...

[romainpat94@free.fr]

Les meqs sont véhéments contre les supporters et incapables de motiver une équipe pour gagner ... C est mesquin et cela commence a bien faire, ...

[KamikazeGaulois]

C'est quoi le nom de l'adjoint chauve qui aurait fait le doigt?
Si ils veulent jouer aux &#@* on va jouer, je suis ceinture noire.

[djmaxdu10]

Napoli ou Maisoni

[djmaxdu10]

Maisano

[romainpat94@free.fr]

Napoli ou Maisoni

C est pas plutôt Calzone ..quand on manque pas d air

[Vince_23]

On ne peut pas dire que l’est eclair ne joue pas le jeu :

Vendredi, François Baroin, lors de l’inauguration du complexe sportif « Benjamin Nivet » (lire en page suivante), a vanté les vertus humaines et l’ancrage local de l’ancien meneur de jeu de l’Estac. « Votre enracinement nous honore », a-t-il dit à « Benji ». Le lendemain, le maire a dû se sentir « déshonoré » de voir l’état de l’Estac, un club qu’il suit et supporte depuis de nombreuses années.

Qu’a-t-il pu bien penser en voyant « son » Stade de l’Aube (il est président de Troyes Champagne métropole, propriétaire du stade) à ce point vide et surtout remonté contre sa propre équipe ? Difficile à dire, car une fois en tribune présidentielle, Baroin sait rester stoïque. En réunion, s’il a déjà formulé des réserves personnelles à propos de Patrick Kisnorbo, il n’a jamais tancé le City football group. Et pour cause.

Le maire de Troyes a – au moins – facilité la venue du nouvel actionnaire en 2020, et s’en est réjoui en public. « Je préfère de très loin que le club soit racheté par des gens sérieux qui investissent puissamment dans le football, avec une logique anglo-saxonne rigoureuse sur le plan juridique, financier, dans une grande transparence, plutôt que des fonds d’investissement pour qui seul compterait la rentabilité, sans vision au long cours », affirmait-il dans nos colonnes en septembre 2020.

Il est en contact avec Khaldoon Khalifa Al Mubarak, président du CFG
Au-delà de l’intérêt footballistique, François Baroin voit surtout l’intérêt pour le développement du territoire d’avoir une telle puissance financière sur place. « Pour le territoire, c’est un nouvel investisseur qui devient de fait un acteur majeur en prenant la main sur le club et qui va donc se sentir concerné par le développement du territoire », notait-il dans ce même entretien.

Depuis, le City group a lancé son projet de construction d’un centre de vie dans l’agglomération troyenne (Rosières en plan A, un plan B est à l’étude dans la première couronne de Troyes) et a obtenu l’exploitation du Cube. Deux dossiers dans lesquels François Baroin a son mot à dire et qui contribuent à entretenir de bonnes relations avec les actionnaires émiratis.

Mais justement, prenons le pire scénario: si l’Estac venait à descendre en National (une perspective qui n’est plus saugrenue puisque le club est relégable depuis samedi soir), qu’adviendrait-il de ces beaux projets ? Un centre d’entraînement dernier cri serait-il toujours pertinent ? L’investissement du CFG à Troyes serait-il remis en cause ? Le devenir même du club (son statut professionnel, ses emplois…) ne serait-il pas en danger ? Si ce n’est pas à François de répondre directement à ces questions, son avis pèse et il est en droit de faire passer des messages.

Il en a en tout cas la possibilité puisque dans nos colonnes (lire notre édition du 12 septembre dernier), il a assuré être en contact avec les décideurs du CFG. « Mon interlocuteur, c’est City Group et le Mubadala fund dirigé par le numéro 2 du régime d’Abu Dabi (l’Emirati Khaldoon Khalifa Al Mubarak dirige le Mubadala Investment Company. Il est également le président du City Football Group qui détient Manchester City et l’Estac, NDLR). »

Bien sûr, il n’est pas question ici de dire à François Baroin ce qu’il doit faire, ou même de l’inciter à décrocher son téléphone pour demander la tête de l’entraîneur ou d’une autre personne. Mais peut-être d’alerter, d’expliquer au City group qu’en raison de choix sportifs stratégiques plus que contestables, l’image et le crédit de l’actionnaire s’étiolent à Troyes de jour en jour, de match en match ; et que cela remet en question la confiance des Troyens à l’égard du CFG, y compris sur les projets structurants pour le territoire.

Pour autant, même si c’est difficile à entendre aujourd’hui, avoir le City group derrière l’Estac est une assurance, voire une chance que d’autres clubs (Sochaux, Nancy, voire Lyon en ce moment) n’ont pas eue dans le contexte économique très difficile des clubs de foot français actuellement.

Samedi soir, en tribune présidentielle, François Baroin a passé du temps avec Mattijs Manders (directeur général de l’Estac) et Roel de Vries (directeur général exécutif du CFG), qu’il a reçus à l’hôtel de Ville à l’arrivée du successeur d’Aymeric Magne. On ne sait pas quelle a été la nature de leurs échanges. On ne sait pas non plus si le maire était déjà reparti quand une partie des ultras ont tenté de se diriger vers le carré présidentiel après la rencontre. Car eux, comme nous, pensent sûrement qu’il n’y a plus que la politique pour enfin faire bouger les choses.

Sa réponse : « En aucun cas intervenir sur les choix sportifs »
Ce dimanche, nous avons demandé à François Baroin, à travers le service communication de la Ville de Troyes, s’il pouvait (et voulait) intervenir, à son niveau, pour faire bouger les lignes à l’Estac. Par communiqué, il nous a répondu : « Comme je l’ai déjà dit, je suis un supporter du club depuis mon enfance. Je regarde les matches et suis les résultats. Je vois la tristesse, parfois plus, des supporters de l’Estac, mais un maire ne peut en aucun cas et sous aucune forme intervenir sur les choix sportifs et a fortiori sur les résultats. » Dans notre esprit, il n’est évidemment pas question de savoir si le maire doit décrocher son téléphone pour inciter les dirigeants du City group à virer telle ou telle personne. Mais plutôt d’alerter City sur les dégâts que l’on peut imaginer si la situation de l’Estac empirait encore dans les semaines et mois qui viennent, y compris sur le volet économique et du développement du territoire. « Nous intervenons pour accompagner, ce qui est notre rôle, la stratégie de développements et d’investissements importants menés par CFG, avec notamment son projet d’académie de formation aux dimensions nationales et européennes, ajoute François Baroin. Ce qui peut être une chance pour notre ville et notre agglomération. »