Patrick Kisnorbo [Entraîneur] (novembre 2022 - novembre 2023)

[did3lf]

Lui et Tingry avaient bien savonné le banc de Claude Robin, histoire de lui prendre sa place.
Mais on n'a plus de Masoni avec un grammage élevé pour prendre des décisions incongrues.
On n'a plus de président du tout. Tout du moins un, avec un cerveau bien irrigué et qui comprend le niveau des championnats français.

[Nounours10]

Bradja a zéro compétence, son statut d'ancien lui font qu'il a une place mais ça s'arrête la. On a personne en interne pour prendre la relève.

[Nitarme]

Si si on a certain EM qui a tous les diplômes requis mais personne ici ne souhaite que ce soit lui ......

[jerem2]

Et en même temps on dit tous que n'importe qui ferait mieux alors Bradja en intérim je ne vois pas le problème. Ma grand mère serait plus compétente que Kisnorbo alors Bradja en interim oui tous les jours

[Vince_23]

L’est eclair :

La tension monte encore d’un cran autour de Patrick Kisnorbo. Et là, on ne parle plus de mauvais choix et de résultats sportifs. Mais bien de haine, voire de violence à son encontre. Il y a quinze jours, un supporter (membre du groupe des Tricasse Crew) a pris à partie verbalement l’entraîneur troyen. Il a alors fallu l’intervention de membres du staff pour que cette confrontation orale n’aille pas plus loin.

Mercredi dernier, une patrouille de police est restée une demi-heure lors de l’entraînement ouvert au public, afin de s’assurer que la séance se passe sans heurts, ce qui a été le cas, hormis plusieurs messages vocaux de la part de quelques supporters

Lors de la réception de Saint-Étienne, au-delà des innombrables banderoles déployées à maintes reprises par le kop, une coupe de champagne a été lancée depuis les loges de la tribune d’Honneur, ciblant visiblement Patrick Kisnorbo qui, heureusement, n’a pas été touché.

Ce week-end, la vindicte est allée plus loin. Vendredi (l’Estac est partie la veille du match à Valenciennes), entre Arcis-sur-Aube et Châlons-en-Champagne, le car du club a été gêné dans son avancée par un automobiliste isolé, dont la voiture était immatriculée « 69 ». Cette voiture s’est d’abord placée derrière le car et son conducteur a klaxonné vigoureusement… Ce dernier s’est ensuite mis au niveau du car, fait des doigts d’honneur et brandi une feuille avec le message « Kisnorbo out, dégage ».

Quelques minutes plus tard, cette même voiture est revenue à la charge, cette fois en se collant au car de l’Estac, obligeant le chauffeur à se déporter sur la bande d’arrêt d’urgence. Une situation dangereuse – il y avait quelques signes d’inquiétude parmi les passagers – en plein milieu de l’autoroute et avec d’autres véhicules autour.

Altercation avec un supporter à l’entraînement, coupe de champagne lancée sur la pelouse, policiers en patrouille…

Si le car a finalement pu rejoindre Valenciennes sans autre tracas, c’est au retour du match (1-1), vers 1 h 30 du matin, dimanche, qu’il était attendu par les ultras troyens ; ces derniers étaient aussi au Stade du Hainaut et sont rentrés plus tôt (sachant que le point de rendez-vous de leur car se situe aussi au Stade de l’Aube, où sont stationnées les voitures personnelles des joueurs).

La cellule « safeguarding » du City group doit-elle se saisir du dossier ?
Au moment où le car s’est engagé sur l’esplanade, une vingtaine de supporters l’ont bloqué, ont allumé quelques fumigènes et crié des « Kisnorbo out ! ». Ils ont exhorté les joueurs à demander à leur entraîneur de partir. La scène a duré une dizaine de minutes et nécessité l’intervention des forces de l’ordre. Un équipage était déjà sur place – a priori par hasard, puisqu’il venait de contrôler un scooter sur l’avenue Paul-Schuman – et a appelé du renfort, rapidement arrivé. Le car a finalement pu entrer dans l’enceinte du stade, sans que la protestation des supporters ne dégénère.

Mais jusqu’à quand ? Pour l’instant, ces différents épisodes n’ont pas mal tourné, mais on sent qu’il en faudrait peu pour que cette rage dirigée contre Patrick Kisnorbo ne dérape. Ce que personne, évidemment, ne peut souhaiter.

On sent que ce climat déteint sur les joueurs, à l’image d’un Tanguy Zoukrou qui s’est de nouveau accroché avec le kop troyen à Valenciennes, ou des échanges très musclés entre Dogan Alemdar et Kylian Dong juste après le coup de sifflet final.

Alors, que faire ? Déjà, à notre niveau, inciter tout le monde à ne pas tomber dans une violence extrême. Mais surtout, l’Estac et le City football group ont une responsabilité. Le propriétaire dispose d’une cellule « safeguarding », dont la mission est de protéger l’intégrité physique et psychologique de ses membres et employés, en particulier les plus jeunes. D’ailleurs, Elisa Sicking-Bressler, la directrice de ce service, vient régulièrement à Troyes et était là lors du match Estac-Auxerre (1-2) le 23 septembre.

Car dans l’état actuel des choses, la situation – sportive et personnelle - de Patrick Kisnorbo n’est plus tenable et il faudrait éviter qu’elle ne tourne au drame. Dans cet environnement délétère, l’épanouissement des joueurs – et notamment des jeunes – est inconcevable, alors que l’entraîneur répète que son ambition est de créer une atmosphère propice au travail et au bien-être de son effectif. Aujourd’hui, c’est tout l’inverse. Et ça devient dangereux.

[Batman]

Merci pour l’article. Évidemment il faut condamner toute forme de violence, mais quoi faire d’autre sinon que de les regarder continuer à s’entêter à essayer d’appliquer une méthode qui ne fonctionne pas et qui va nous mener droit en N1 ?

[Nitarme]

C'est quand même hallucinant ce qui peut se passer, comme si il fallait que la fronde vienne des ultras ou des supporters pour que les choses bougent car City soutient et laisse en place un des entraîneurs les plus nuls de l'histoire du foot européen...... cette situation va s'envenimer si il laisse la fraude en place au delà de la trêve internationale....

[did3lf]

Zoukrou, au lieu de s'accrocher avec le kop, ferait mieux de commencer à jouer correctement.

Quand à PK, il est comme les dirigeants, il s'en bat les corones des supporters.

[jerem2]

Evidemment qu'on ne peut pas cautionner qu'un gars puisse provoquer un accident avec le car de l'Estac et/ou d'autres véhicules qui n'ont rien demandé, juste pour montrer une pancarte Kisnorbo out.
Et cautionner aucune violence de toute façon, la coupe de champagne, du haut des loges, c'est débillissime.

Maintenant il faut que Kisnorbo lui-même et City se rendent compte qu'il n'y a jamais eu autant de crispation, nervosité, haine, etc. depuis que Kisnorbo est là. Les conclusions sont simples à tirer.