Mattijs Manders [Président exécutif / DG] (2023 - 2024)

[RoiDeCoeur]

Oui il était là avec Baroin et toute l'équipe habituelle de la mairie.

[Nounours10]

On s'en fout de ce qu'il a à raconter ce n'est qu'un pantin de City en plus. Ca ne sera que du bla bla. La seule chose intéressante qu'il pourra dire c'est "nous avons décidé de nous séparer de l'entraineur"

[romainpat94@free.fr]

Quand je vois les recrues dont luis Enrique du PSG qui essaient de parler Français .. je me dis que ce staff est vraiment en stage City et en a rien secouer de la localisation

[Elpinguin]

Le premier mois de Mattijs Manders à l’Estac
Mattijs Manders est le directeur général de l’Estac depuis un mois, jour pour jour. Le Néerlandais, dont la mission doit être temporaire, a multiplié les rencontres, que ce soit en interne ou avec les élus locaux, les partenaires du club.... Les personnes qui l’ont côtoyé pour la première fois évoquent un dirigeant avenant, à l’écoute.

Par Alan Mangin

Pour le moment, Mattijs Manders observe, rencontre du monde, valide… Le nouveau directeur général de l’Estac, nommé le 11 août dernier en remplacement d’Aymeric Magne – ce dernier, qui doit bientôt abandonner officiellement la président du Business Sud Champagne, est encore sur Troyes, son épouse travaille au comité départemental de tourisme –, est encore en phase d’atterrissage.

Un atterrissage préparé par Roel De Vries, personnage central de la galaxie City football group (pour résumer, Ferran Soriano est le patron de Manchester City, De Vries est celui des douze autres clubs CFG). Le Néerlandais est venu à Troyes pour annoncer aux équipes du club qu’Aymeric Magne allait partir et que son compatriote allait lui succéder au poste de « DG ».

La nomination de Manders est allée vite, afin d’assurer la continuité des dossiers en cours (la fin du mercato, le centre d’entraînement…). L’ancien directeur général du NAC Breda, où il a laissé un mauvais souvenir (lire par ailleurs), a fait comprendre, quand il s’est présenté devant les salariés de l’Estac, qu’il était là de manière temporaire (cinq ou six mois environ).

Même si un nouveau « DG » doit donc arriver l’année prochaine (en général, City place un « local » dans chacun de ses clubs), Mat-tijs Manders est très actif depuis un mois. Il a déjà rencontré les élus (notamment François Baroin et Valérie Bazin-Malgras, un rendez-vous avec Philippe Pichery est prévu prochainement), échangé autour d’un café avec des partenaires... « Il veut aller sur le terrain voir les gens, se présenter », nous dit-on en interne.

Passé par plusieurs clubs de football et ancien patron de la ligue néerlandaise, Manders connaît les arcanes du foot. « On sent qu’il maîtrise l’environnement et les codes du football, confie une personne qui l’a rencontré. Il dénote par sa proximité, sa simplicité dans le bon sens du terme. » Un style différent d’Aymeric Magne, à la personnalité moins « ronde » et plus clivante.

Le 2 septembre dernier, il a assisté à son premier match au stade de l’Aube (2-2 contre QRM). Il en a profité pour faire le tour des salons, venir saluer la presse avant le coup d’envoi… Le matin du match, il était présent à celui des anciens de l’Estac, à l’occasion de l’inauguration des terrains de Saint-Julien-les-Villas. Il a de nouveau pu échanger avec François Baroin, comme lors de l’inauguration des nouveaux locaux de L’Est éclair mercredi dernier. Ce 2 septembre, entre le match des anciens le matin et celui de l’équipe fanion le soir, il a assisté à la rencontre des U17 l’après-midi. Quelques jours plus tôt, Manders avait déjà passé une demi-journée au centre de formation, où il a notamment rencontré Philippe Coudrot, le président de l’association Estac.

Bref, Manders occupe le terrain, où il passe bien. Les personnes qui l’ont côtoyé parlent, de prime abord, d’une personne « avenante, souriante ». Le contact est facilité par la capacité du Néerlandais à comprendre le français et à se faire comprendre dans notre langue (il a passé de nombreuses vacances en France, pour faire du ski dans les Alpes ou profiter du soleil dans le bassin d’Arcachon). « Pour le moment, il est en phase de digestion, observe-t-on en interne. Il récupère les contenus, cherche à comprendre le contexte… »

Justement, comment cela se passe au club, dont Aymeric Magne était une locomotive très énergique ? Manders n’a pas encore pris de décision stratégique et est davantage dans la validation des suggestions émises par ses équipes. Concrètement, les chefs de service avancent sur leurs dossiers respectifs, prennent davantage d’initiatives et informent le « DG » de tout ce qu’il se passe au club. Par exemple, Sarah Palluel – qui garde son titre de directrice adjointe – est l’interlocutrice privilégiée des collectivités et institutions concernant le futur centre de vie et d’entraînement.

En fait, les équipes administratives de l’Estac « mâchent » le travail pour Mattijs Manders, qui n’est pas présent à Troyes toute la semaine. Généralement, il repart aux Pays-Bas après le match du samedi et ne revient que le mardi ou mercredi. Tous les lundis, de chez lui, il est en visio avec les douze autres directeurs généraux des clubs CFG, afin de faire un rapide état des lieux des actualités de chacun. Dans quelques mois, il y sera sans doute question de son successeur de l’Estac.

Au NAC Breda, que voulait racheter City group, il a été vilipendé par les supporters
Après avoir occupé les postes de directeur général du club néerlandais de l’ADO Den Haag puis de l’Eredivisie (le championnat des Pays-Bas), Mattijs Manders a été nommé DG du NAC Breda en juin 2020. Là-bas, il laisse un mauvais souvenir, comme l’explique le journaliste local Sjors Grol : « Son passage à Breda a certainement été un échec. Des joueurs comme Dion Malone, Lex Immers et Thom Haye venaient de son ancien club, l’ADO Den Haag, et ont coûté une fortune au club en termes de salaires. De nombreux joueurs achetés par le NAC étaient déjà âgés, ne donnaient pas satisfaction sur le terrain et ne rapportaient pratiquement aucune indemnité de transfert au club. Kaj de Rooij a été acheté au FC Eindhoven pour près d’un demi-million d’euros. Il s’agissait d’un achat record pour le club et cet été, il a quitté le club sans rapporter d’argent au NAC. Le fait qu’il soit resté plus longtemps parce que le NAC était en passe d’être repris par un nouveau propriétaire a suscité beaucoup de mécontentement parmi son propre personnel, ses sponsors et ses supporters. » Au point que Manders ne venait quasiment plus au stade les jours de match.

Le fait d’avoir conservé l’entraîneur Maurice Steijn, contre vents et marées, a également fait baisser sa cote de popularité. Mais pas autant que son travail de sape afin de permettre au City football group de racheter le NAC Breda. « Le fait qu’il ait voulu vendre le club à City Football Group a été son clou dans le cercueil, note Sjors Grol. Il n’était déjà pas très apprécié à Breda. Lors du match NAC – De Graafschap du 11 mars, il a fait retirer une banderole critique adressée à l’actionnaire principal Wim van Aalst. À la grande colère des supporters qui ont remis en place la banderole contestée pendant le match (voir photo). »

Ainsi, face à la gronde des supporters (qui sont venus à Lommel ou encore à Troyes pour brandir un message anti-CFG), City n’a pas racheté le NAC Breda. De même, une telle vente doit être approuvée par l’actionnariat, ce qui n’a pas été le cas au NAC Breda. « L’actionnaire privilégié doit veiller à ce que la culture du club soit préservée dans les grandes décisions. Vendre le club à un cheikh n’entre pas dans ce cadre », explique notre confrère. Et d’ajouter : « Manders était la principale personne qui voulait vendre le NAC au City Football Group. Il s’est heurté à une telle résistance de la part des supporters qu’il a creusé sa propre tombe au sein du club. (…) Il ose prendre des décisions difficiles qui peuvent conduire à la sécurité financière. Même si cela le rend tout sauf populaire. C’est un véritable homme d’affaires avec un passé d’athlète sur le terrain de hockey du club HDM de La Haye. Il ne semble pas du tout à l’aise dans le monde du football et manque surtout de compétences en matière de communication (pour l’instant, à Troyes, on nous dit l’inverse à son sujet, lire par ailleurs). À l’ADO Den Haag, il a tout gâché, à l’Eredivisie CV il a pris de mauvaises décisions. Aux Pays-Bas, il a perdu toute crédibilité. »

[Nounours10]

Portrait peu flatteur, le paragraphe ou il maintien son entraineur contre vents et marées fait extrêmement peur.

[palex]

T'inquiète, il n'est qu'intérimaire et s'en ira sans doute début janvier 2024. Question simple maintenant : qui après ?

[aub'boys]

Quelqu'un de local !

[palex]

City place un "local" dans chacun de ses clubs.
Pas clair : un local à eux ou un local de chez nous.
Sachant que Magne n'était ni l'un ni l'autre.

[fab10]

Un "Local" pour CFG est peut-être tout simplement une personne ayant la même nationalité que le club en question.
Dans ce cas, Magne avait eu le critère.