[Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group

[Toon]

Bonne idée car cet article ne sera pas transmis par la direction ou même l’administration du club

[Catalaunien]

En tous les cas, la lettre ouverte est accessible sur l'est éclair en ligne sans être abonné.
Je pense que c'est volontaire.

[polo]

En tous les cas, la lettre ouverte est accessible sur l'est éclair en ligne sans être abonné.
Je pense que c'est volontaire.

Elle ne l'était pas hier soir .

[jerome]

Faut trouver l adresse du siège et imprimer la lettre et tout le monde l envoi !
C est pas très compliqué

[bolo]

Le siège du City Group est à Abu Dhabi il me semble

[Catalaunien]

En tous les cas, la lettre ouverte est accessible sur l'est éclair en ligne sans être abonné.
Je pense que c'est volontaire.

Elle ne l'était pas hier soir .

https://www.lest-eclair.fr/id476194/art ... city-group

[Electronic-cat]

C’est sûr que L’Estac a toujours eu beaucoup de difficultés à aller chercher du capital sympathie ou de la reconnaissance.

Exemple, récemment, la LFP avait fait un article sur la représentativité des clubs de ligue 1 en équipe de France. Pas juste en 2022, mais TOUTE l’histoire de l’équipe de France. Troyes avait été tout simplement écarté de la liste car le site justifié qu’aucun internationaux français n’avait jouer a Troyes. Ce qui est évidemment faux.

https://www.ligue1.fr/Articles/ACTU/202 ... -de-france

En fait, ce qui est assez fort, quand on creuse, L’Estac serait en réalité le 6eme club de ligue 1 en terme de représentation en équipe de France avec 219 sélections cumulées!

J'ai regardé rapidement, et je crois que la LFP ne prend en compte que les joueurs qui étaient dans leurs clubs de Ligue 1 au moment de leur sélection en EDF.

Tu as plus ou moins raison.

Cela n’inclue pas les joueurs ayant évolué pour Troyes en première division. Exemple : Julien Stopyra a eu une sélection avec l’équipe de France lorsque le TAF était en première division, mais ça ne fait pas partie du critère considérant que l’Estac a été créé en 1986.

Par contre la LFP a tout de même comptabilisé les joueurs de Toulouse ayant évolué en équipe de France avant 1970 lorsque le TFC n’existait pas.

Il y a aussi les exceptions tolérées avec des clubs cités par la LFP, dont le PSG, Strasbourg, Toulouse, etc,.. dans les années 70, qui n’étaient pas en première division et dont les joueurs ont été comptabilisées dans la liste LFP des sélections en équipe de France (Jean Djorkaeff, Jean-Paul Rostagni, Marc Molitor, etc,…).

En résumé, 2 clubs n’y sont pas dans la liste : Clermont et Troyes. Clermont, j’ai vérifié toutes les sources, je n’ai vu aucun joueur qui a évolué en équipe de France (actuel ou ancien).

[Léo]

Article EE de ce jour :
Estac : lettre ouverte à City group
Même si la relégation n’est pas actée mathématiquement, le club peut déjà préparer la saison prochaine en Ligue 2. Le président Aymeric Magne a fait savoir que l’avenir s’écrirait avec Patrick Kisnorbo. Un choix incompréhensible qui pourrait être lourd de conséquence la saison prochaine.
Par Christophe MALLET
Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Alors, messieurs les dirigeants de City, si vous ne voulez pas voir à quel point l’Estac, le club que vous avez racheté, votre club, est en crise, si vous ne voulez pas entendre la colère qui gronde ici bas, peut-être lirez-vous ceci, à moins qu’il faille écrire en anglais (puisque c’est devenu la langue officielle de l’Estac) pour que vous y prêtiez une oreille attentive.
Aymeric Magne, président exécutif, a confirmé dans ses fonctions l’entraîneur que vous avez choisi d’installer au début de l’hiver à la place de Bruno Irles alors que l’équipe n’allait pas si mal. Son prédécesseur, soi-disant, s’investissait peu. Ses joueurs, c’est un fait, ne l’aimaient pas, mais son projet de jeu, s’il n’emballait pas les foules, était lisible et cohérent avec celui d’un club jouant le maintien.
Avant un match vital contre Clermont, Aymeric Magne a donc confirmé le technicien australien au-delà d’une saison de Ligue 1 qui est en train de se solder par un échec cuisant. Une aberration dans un milieu où la culture de la gagne fait autorité sur tout le reste. N’importe quel entraîneur n’aurait déjà pas survécu à un bilan comptable aussi désastreux (7 points pris depuis sa prise de fonctionen 16 matches !). Celui que City nous a vendu, vidéos à l’appui, comme un jeune premier, aimé de tous ses joueurs à Melbourne, a échoué.

Pire que la colère, l’indifférence
L’erreur de casting est grossière. En confiant les clés de l’équipe à un technicien inexpérimenté, ancien adjoint d’Erick Mombaerts (et principal fautif dans l’affaire puisque c’est lui qui l’a choisi et adoubé), City group a sous-estimé la valeur de la Ligue 1, comme il en avait sous-estimé le niveau lors de son premier recrutement estival en faisant signer en dernière minute des joueurs incompatibles avec le projet.
Se tromper est une chose. S’entêter en est une autre. Vouloir reconstruire, la saison prochaine, un nouveau projet avec un entraîneur qui n’a rien prouvé en six mois à Troyes est plus grave encore. Comme City group a sous-évalué la Ligue 1, il donne l’impression désagréable de prendre la Ligue 2 à la légère.
Non, ici, à Troyes, loin de votre maison mère, personne n’a envie de suivre un entraîneur qui ne fait que vanter les mérites du travail mais dont l’équipe se fait marcher dessus en compétition. Travailler plus, travailler plus, débite-t-il après chaque défaite, alors qu’il s’agirait de travailler mieux, de travailler autrement, puisque, de toute évidence, Patrick Kisnorbo n’y arrive pas.
On n’a pas envie de taper sur un homme qui n’est pas prêt pour le haut niveau en France, entouré d’adjoints ne communiquant, comme lui, qu’en anglais. Un obstacle de taille, sous évalué là encore, par les têtes pensantes du projet.
Les gens vont au stade parce qu’ils ne savent pas comment va se finir le match. Avec l’Estac, il n’y a plus de suspense. L’envie de supporter cette équipe ayant perdu son âme, s’est évaporée au fil des défaites. L’indifférence a succédé à la colère, et c’est ce qui pouvait arriver de pire.

L’échec des théoriciens du City game
Oui, notre club, celui qui a connu ses heures de gloire jusqu’en Coupe d’Europe avant que vous soyez là (et en produisant un jeu chatoyant), votre club, messieurs, est devenu, en quelques mois, insupportable, et à bien des des égards. Oui messieurs de City group, voilà où est en train de nous conduire cette erreur stratégique que vous entendez prolonger la saison prochaine, en Ligue 2, puisqu’on y va tout droit. Avez-vous mesuré, au-delà des derniers mois de compétition que vous nous infligez, les conséquences de ce choix?
Vous souhaitez investir à long terme dans ce club satellite qu’est l’Estac, et on a envie de croire en votre honnêteté. Ce ne sont pas que des mots: le budget a été multiplié par deux, vous remettez la main au portefeuille en fin d’exercice pour équilibrer les comptes, le club a enfin les moyens de rivaliser financièrement avec pas mal d’équipes de Ligue 1. Cela n’aurait pas été possible sans vous, et on a envie de vous remercier pour cela.
Mais que diable, écoutez les gens d’ici, ceux qui, et il y en a au sein même de votre club, qui s’inquiètent de la direction que vous êtes en train de prendre. La Ligue 2 n’est pas l’enfer, on y a déjà vécu et survécu avant vous. C’est un purgatoire duquel il est très compliqué de s’extirper.
Cette saison était pourtant bien lancée pour s’ancrer en Ligue 1. Vous avez échoué, vous, vos théoriciens du City game, un peu donneurs de leçons, il faut en convenir. Avec City, depuis le début, c’est un peu «vous allez voir ce que vous allez voir…»

Pas de folklore dans le stade sans une vraie équipe
Ce que l’on voit, en ce printemps brumeux, c’est une équipe troyenne dépouillée de son identité en perdition. Des dirigeants, tout là-haut, du côté de Manchester, qui pensent que le club va rebondir, comme si de rien n’était, en Ligue 2. Mais, sachez-le, on a plus de chance de s’enliser dans cette antichambre de la Ligue 1 que de s’en extirper. L’argent n’est pas un gage de réussite. La preuve...
Il faudra recomposer une équipe expérimentée qui soit prête à batailler, rassembler un groupe soudé, et ça ne se fera pas avec des joueurs en transit, issus de votre trading.
Il faudra, surtout, réussir à redonner l’envie d’avoir envie aux supporters troyens qui ont perdu la foi. Tout le folklore que le président exécutif du moment cherche à installer au club n’aura aucun sens dans un stade qui sonne creux.
Alors messieurs, si vous pouviez ôter vos œillères et vos boules Quies...

[jcrego]

C’est sûr que L’Estac a toujours eu beaucoup de difficultés à aller chercher du capital sympathie ou de la reconnaissance.

Exemple, récemment, la LFP avait fait un article sur la représentativité des clubs de ligue 1 en équipe de France. Pas juste en 2022, mais TOUTE l’histoire de l’équipe de France. Troyes avait été tout simplement écarté de la liste car le site justifié qu’aucun internationaux français n’avait jouer a Troyes. Ce qui est évidemment faux.

https://www.ligue1.fr/Articles/ACTU/202 ... -de-france

En fait, ce qui est assez fort, quand on creuse, L’Estac serait en réalité le 6eme club de ligue 1 en terme de représentation en équipe de France avec 219 sélections cumulées!

J'ai regardé rapidement, et je crois que la LFP ne prend en compte que les joueurs qui étaient dans leurs clubs de Ligue 1 au moment de leur sélection en EDF.

Tu as plus ou moins raison.

Cela n’inclue pas les joueurs ayant évolué pour Troyes en première division. Exemple : Julien Stopyra a eu une sélection avec l’équipe de France lorsque le TAF était en première division, mais ça ne fait pas partie du critère considérant que l’Estac a été créé en 1986.

Par contre la LFP a tout de même comptabilisé les joueurs de Toulouse ayant évolué en équipe de France avant 1970 lorsque le TFC n’existait pas.

Il y a aussi les exceptions tolérées avec des clubs cités par la LFP, dont le PSG, Strasbourg, Toulouse, etc,.. dans les années 70, qui n’étaient pas en première division et dont les joueurs ont été comptabilisées dans la liste LFP des sélections en équipe de France (Jean Djorkaeff, Jean-Paul Rostagni, Marc Molitor, etc,…).

En résumé, 2 clubs n’y sont pas dans la liste : Clermont et Troyes. Clermont, j’ai vérifié toutes les sources, je n’ai vu aucun joueur qui a évolué en équipe de France (actuel ou ancien).

Je trouve ça très intéressant tes remarques sur le sujet, même si ce n’est pas évident de tirer le sens et les conséquences de tout ça. En tout cas ça va plutôt dans la droite ligne du mépris et de l’ignorance affichée par Riolo. Donc en soi sa prise de parole minable nous fait réagir surtout parce qu’elle montre son mépris, un mépris qu’on a souvent constaté par rapport à l’Estac, mais qui était compensé par le côté « beau jeu » qui a su être développé sur les 20 dernières années. Même si y’a bien sûr eu des hauts et des bas - et surtout des débats. Riolo c’est un peu le Hanouna du foot. Après voilà c’est un peu son boulot d’être un abruti qui fait parler donc faut relativiser. C’est juste dommage qu’un mec avec un peu de notoriété, le seul coup dont il parle de Troyes, c’est pour être aussi petit. Et ignare car visiblement il n’est pas au courant que le plus grand joueur ayant évolué à Troyes s’appelle Blaise Matuidi - et c’est aussi un des plus grand joueurs de l’histoire de l’EDF, pas un remplaçant avec 3 sélections. Bref.

Le premier truc qui m’étais venu à l’esprit en te lisant, c’était le mépris de classe. Troyes est une petite ville ouvrière qui restait un peu le $ù$ entre deux chaises du fait de la proximité avec Paris (mais c’est pas non plus si facile car la seule ligne importante qui passe par Troyes c’est Paris - Mulhouse) et avec Reims qui reste plus forte dans l’imaginaire collectif. Et surtout plus bourgeoise. Mais avant de dire que c’est du mépris de classe, j’imagine que dans ton classement il y a aussi des villes ouvrières comme Sochaux, St Étienne, Lens … alors d’où vient ce mépris ? Certainement d’une coordination de facteurs et du fait que tout simplement il n’y a pas le marché suffisant à Troyes en termes de nombre de supporter près à marquer les choses.

Toujours est il qu’il faudrait pouvoir en faire quelque chose de ce que tu dis. Pas simplement rester au stade de cette (triste) constatation. Des idées ?