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Jean-Marc Furlan [Entraîneur] (2004 - 2007) ; (2010 - déc 2015)

Les anciennes gloires (ou pas) de l'ESTAC. Retrouvez toutes les fiches joueurs des anciens joueurs de l'ESTAC : Blaise Matuidi, Djibril Sidibé, Corentin Jean...
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Romainpat94 bis
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Re: Jean-Marc Furlan [Entraîneur] (2004 - 2007) ; (2010 - déc 2015)

Message par Romainpat94 bis »

C est bizarre cette rumeur .. on se voit déjà en ligue 2 : cela serait pas une mauvaise idée en ligue 2 par contre Furlan parle anglais ? Avec l équipe ou le board cela va pas être simple?

Enfin je suis prêt à prendre tout sauf KIs ... Si Bangoura joue encore, furlan peut monter une équipe ...
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Nitarm
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Re: Jean-Marc Furlan [Entraîneur] (2004 - 2007) ; (2010 - déc 2015)

Message par Nitarm »

Pas besoin de savoir parler anglais , quand il fait un doigt c'est le language universel :lol:
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TontonManu
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Re: Jean-Marc Furlan [Entraîneur] (2004 - 2007) ; (2010 - déc 2015)

Message par TontonManu »

Il me semble que le doigt d'honneur n'est pas si universel...
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Elpinguin
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Re: Jean-Marc Furlan [Entraîneur] (2004 - 2007) ; (2010 - déc 2015)

Message par Elpinguin »

Culturellement en Angleterre, c'est 2 doigts (coupe faim) rapport à l'archerie de mémoire...
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TontonManu
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Re: Jean-Marc Furlan [Entraîneur] (2004 - 2007) ; (2010 - déc 2015)

Message par TontonManu »

Merci pour cette précision le pingouin !
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palexandre
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Re: Jean-Marc Furlan [Entraîneur] (2004 - 2007) ; (2010 - déc 2015)

Message par palexandre »

Contact pour reprendre Angers...
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turtle
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Re: Jean-Marc Furlan [Entraîneur] (2004 - 2007) ; (2010 - déc 2015)

Message par turtle »

Le spécialiste de la descente en L2 pourra ajouter 2 descentes en 1 an a son palmarès si il va la bas.
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palexandre
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Re: Jean-Marc Furlan [Entraîneur] (2004 - 2007) ; (2010 - déc 2015)

Message par palexandre »

Article sur le gourou dans l'EE. Il serait bien revenu à l'Estac mais on ne l'a pas contacté. Son prono pour samedi : match nul.
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seboun
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Re: Jean-Marc Furlan [Entraîneur] (2004 - 2007) ; (2010 - déc 2015)

Message par seboun »

L'article d'Alan MANGIN :
Entretien à cœur ouvert avec Jean-Marc Furlan : «Revenir à l’Estac? Oui, cela m’intéresserait...»

Sans travail depuis son licenciement de l’AJ Auxerre en octobre, Jean-Marc Furlan, qui vit toujours dans l’Yonne, assure avoir mis du temps à s’en remettre. Avant le derby AJA-Estac ce samedi, l’ancien entraîneur troyen livre également son regard sur l’équipe de Patrick Kisnorbo et admet qu’un retour à Troyes l’aurait bien intéressé. « Mais je n’ai jamais été contacté par les dirigeants. »

Jean-Marc, que devenez-vous depuis votre départ de l’AJA?
Déjà, mon départ a été très compliqué. Je n’ai reçu aucune explication, hormis le fait que j’avais fait un doigt d’honneur aux supporters de Clermont (le 9 octobre, quelques jours avant l’annonce de son éviction, NDLR) qui m’avaient insulté. J’aurais bien voulu que le président me fournisse des explications très claires. C’était très dur, après ce qu’on a vécu la saison dernière : il y avait un engouement phénoménal. Même les anciens internationaux de l’AJA me disaient « on n’a jamais connu ça »! Le choc a été important de me faire virer pour un doigt d’honneur. D’ailleurs, quand je suis passé en commission de discipline, on m’a dit « coach, vous vous êtes fait virer juste pour ça?? ». Ils étaient très surpris, surtout qu’on a encore vu récemment un député faire deux bras d’honneur à l’Assemblée nationale !

Aujourd’hui, vous avez tourné la page ?
C’était dur pendant cinq ou six semaines. Maintenant, ça va mieux.

Vous vivez encore dans l’Yonne?
Oui, on est resté à Villefargeau car on y a une belle maison, c’est un village très agréable. Cela ne nous empêche pas de bouger. Là, avec ma femme qui est intervenante en psychologie du sport, on a passé quatre jours au Havre. L’équipe technique m’a reçu de manière formidable.

Mais n’est-ce pas contraignant de vivre à deux pas d’Auxerre? Les gens doivent vous parler de l’AJA tous les jours dans la rue !
Quand je sors dans la rue, il y a encore beaucoup de supporters qui veulent faire des photos avec moi! D’ailleurs, eux non plus n’ont pas compris mon licenciement. Mais je ne sors pas beaucoup car c’est encore dur de parler de l’AJA. Je ne m’approche même pas du stade, de la ville d’Auxerre car cela m’a contrarié. En revanche, je vois encore des joueurs, que j’adore, dont j’étais très proche. Certains viennent boire un verre ou un café à la maison.

Vous n’êtes donc pas retourné à l’Abbé-Deschamps ?
Non, c’est insupportable pour moi. Imaginez que vous vous faites licencier et on vous demande ensuite de revenir à l’endroit où vous avez travaillé, avec des gens qui vous ont… (il ne termine pas sa phrase). J’ai un très fort caractère : quand j’ai été convoqué par le président délégué et qu’il m'a demandé de signer deux papiers, je lui ai dit qu’il pouvait aller se faire fou*** et que je ne signerai rien du tout ! Et puis je suis parti.

Vous ne regardez même pas les matches à la télé ?
Non, je ne peux pas. Je regarde ceux de Troyes mais je suis infoutu de regarder l’AJA. C’est trop dur, ça me tord les boyaux. Sinon, je regarde beaucoup la Ligue 1, la Ligue 2, le National.

Pourrait-on vous voir sur un banc d’ici à la fin de saison ?
J’avais été contacté par le Stade Malherbe de Caen quand Stéphane Moulin a eu ses problèmes personnels (le décès de son épouse), en décembre. Mais Stéphane a ensuite repris sa place en j’en suis très heureux pour lui. Là, j’ai le président d’Angers qui m’appelle souvent… C’est tout ce que j’ai pour l’instant.

Pourriez-vous rejoindre le SCO avant la fin de saison ?
J’ai clairement dit au président d’Angers que je préférais reprendre durant la trêve estivale. Au départ, il voulait que je vienne tout de suite mais au final, il était plutôt d’accord avec moi. C’est très compliqué de prendre une équipe en cours de saison. Je l’ai fait à Nantes, je suis resté une semaine (en réalité dix matches, lors de la saison 2009-2010) ! Mais c’était différent, je m’étais fâché avec le président Kita. Pour finir une saison, les clubs peuvent mettre un adjoint, comme ils l’ont fait à Nice et à Reims, car il connaît le groupe.

Votre nom a circulé à Troyes ces derniers temps. Était-ce, ou est-ce encore une possibilité ?
Des gens m’ont appelé pour me dire « des joueurs citent ton nom… ». Ce sont plutôt des gens autour du club qui m’ont contacté pour me dire que la situation était compliquée, que ce ne serait pas une mauvaise idée que je revienne. Mais non, je n’ai reçu aucun coup de fil de l’Estac et de ses dirigeants. Il y a quand même une chose : je suis encore très proche de François Baroin et je l’ai appelé il y a un mois pour lui dire « je n’ai rien à faire de la journée, il faut qu’on mange ensemble ! » Il m’a dit « ok » mais cela n’a pas encore été le cas, j’imagine qu’il est très occupé.

Mais revenir à l’Estac, cela vous intéresserait-il ?
Sincèrement, oui. Il est important de créer une très forte identité, comme on l’a fait à Auxerre en trois ans. Tout le monde adhérait : les gamins, les vieux… À Brest, pareil. Quand on a été champions à Troyes en 2015, le stade était plein en permanence (l’affluence oscillait entre 7 000 et 13 000 spectateurs, hormis le dernier match contre Châteauroux, avec plus de 20 000 personnes, NDLR). C’était vraiment très excitant. Je kiffe Troyes, j’y ai passé neuf ans, j’y ai encore plein d’amis. C’est mon club de cœur.

Pourriez-vous travailler dans une structure comme le City football group, avec une marge de manœuvre très restreinte de l’entraîneur sur le recrutement notamment ?
À l’heure actuelle, les entraîneurs ont très peu de pouvoir. Par exemple, cet été, je n’ai eu aucune influence sur le recrutement de l’AJ Auxerre. J’ai pété un câble!

Vous ne pourriez donc pas l’accepter non plus à Troyes par exemple ?
Tout dépend des joueurs qui sont pris! Quand je suis allé à Brest et à Auxerre, j’ai pris des joueurs comme Charbonnier, Jubal, Touré, Autret, Bernard, qui me connaissaient par cœur.

Ça, à l’Estac, ce serait impossible !
Oui, je sais. Mais aujourd’hui, il y a très peu de clubs dans lesquels l’entraîneur a beaucoup d’influence sur le recrutement. Il y a des présidents délégués payés, des directeurs sportifs payés. L’entraîneur, lui, il coache le groupe mais il a beaucoup moins d’influence qu’il y a vingt ou trente ans.

Le débat sur l’âge de la retraite fait rage. Vous avez 65 ans et vous ne semblez pas vouloir stopper votre carrière d’entraîneur…
J’ai 65 ans mais je suis toujours très proche des joueurs. Pour un entraîneur, le plus important est d’arriver à faire adhérer ses joueurs. Comment faire adhérer les jeunes ? Et puis le football, c’est ma passion. Des copains ont arrêté d’entraîner au bout de six ou sept ans, car c’était trop dur pour eux. Je suis fan de Mircea Lucescu, l’entraîneur du Dynamo Kiev, qui a 77 ans! C’est un phénomène!

On pourrait donc encore vous voir dix ans sur un banc ?
Je ne sais pas, ça dépend de ma santé, de mon courage. Mais si entraîner n’est pas une passion, c’est impossible. Quand j’entraîne, j’y pense 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Pour mon entourage, c’est un enfer.

Et vous ne pourriez pas devenir sélectionneur, qui offre un bon compromis ?
Des sélections, on m’en a proposé beaucoup, notamment en Afrique. Mais pour l’instant, j’ai envie de créer quelque chose au sein d’un groupe, d’être proche des joueurs. Moi, j’adore être proche des joueurs (il répète). La preuve, c’est que même à mon âge, ils sont toujours en train de me chambrer, de m’allumer! Et moi, c’est pareil en retour! Plus tard, devenir sélectionneur, pourquoi pas, ce serait aussi avec grand plaisir.

Comment voyez-vous le derby Auxerre-Estac ce samedi ?
Ce sera un match crucial. L’Estac est vraiment dans le dur, c’est compliqué…

Comment l’expliquez-vous, vu depuis l’extérieur ?
Le football est imprévisible. Alors la chose la plus importante, c’est la cohésion collective. Comment faire adhérer les joueurs au staff, au coach ? Comment leur donner envie de se défoncer tous les jours, les uns pour les autres. Par exemple ça m’est souvent arrivé de dire à mes joueurs « si on gagne les deux matches qui arrivent, je vous invite tous au restaurant ». Puis on allait au bowling. Après, les faire évoluer sur le plan technico-tactique, c’est autre chose, même si c’est aussi très important. J’ai connu des équipes qui sont montées en Ligue 1 en restant dans leur camp 90 minutes tous les week-ends. Elles ne jouaient pas au foot, hein! Ce n’est pas ma philosophie mais c’est pour dire que la cohésion d’équipe, la solidarité sont primordiales. La saison dernière à Auxerre, c’est ce qu’on avait, avec vingt mecs fantastiques.

Et quand vous regardez l’Estac, ressentez-vous cette cohésion ?
Non, pas vraiment. Pas vraiment…

Quand on lutte pour le maintien, cette unité de groupe peut s’étioler au fil des difficultés et des tensions…
Oui, c’est vrai. C’est pour ça que cette cohésion de groupe, c’est le facteur numéro un pour jouer le titre ou le maintien. C’est là que le coach et le staff ont la responsabilité de faire adhérer les joueurs à leur discours, leurs convictions, leur comportement, leurs entraînements… Mais attention, je peux échouer dans ce domaine ; à Strasbourg (2007-2009), j’avais 42 joueurs, j’ai échoué. Car j’étais un jeune entraîneur, je ne savais pas comment faire et le vestiaire a explosé alors qu’on était cinquièmes de Ligue 1! Aujourd’hui, je comprends mieux le vestiaire.

Pour finir, un pronostic pour le match de samedi ?
Match nul !
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