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Sébastien Dallet (2003 - 2007)
- Micka95000
- Pro
- Messages : 3976
- Enregistré le : 09 janv. 2010, 18:50
- Localisation : Troyes
Re: "FOOT -3 - INDOOR"
Lol, il y a un problème de chauffe-eau ?! ^^
Troyes, capitale HISTORIQUE de la Champagne !
- philippe 77
- Pro
- Messages : 3619
- Enregistré le : 27 sept. 2002, 17:23
- Localisation : Devant mon Menhir
Re: Sébastien Dallet (2003 - 2007)
Article de L'Est-Eclair sur Sebastien Dallet, ruiné, bien triste
Après quinze ans de carrière pro, Sébastien Dallet a tenté l’aventure de l’entrepreneuriat. Qui a, au bout de huit années de galères, fini par le ruiner. Né à Bourges, l’ailier qui affolait les défenses aura passé 18 ans dans l’Aube. Il tente aujourd’hui de se reconstruire à Lens.
LUDOVIC MATTEN
Son cas s’ajoute à la très longue liste des joueurs de football qui ont très bien gagné leur vie durant leur carrière mais qui, une fois retraités des terrains, se retrouvent sans le sou. Souvent mal conseillés, pas toujours éduqués financièrement, ils multiplient les erreurs qui les mettent sur la paille. Sébastien Dallet, ailier génial formé à Lens, qui a enflammé le Stade de l’Aube durant des années, a quitté il y a un an et demi notre département. Il s’est installé dans le bassin minier, là où tout a commencé. Pour se refaire une santé mentale et financière.
Sébastien Dallet est né à Bourges, dans une famille ouvrière. Il a, grâce à ses qualités footballistiques, écumé quelques clubs de Ligue 1 et Ligue 2 (Lens, Guingamp, Sochaux, Créteil et Troyes), disputant plus de 360 matches chez les pros (dont 136 en Ligue 1). En 2007, après quatre saisons sous le maillot de l’Estac, à presque 34 ans, il a choisi, parce que « c’était le moment » , de se retirer.
« Après ma carrière, se souvient-il, j’avais dans l’idée d’entreprendre. Au cours d’un repas, en compagnie de Gaël Sanz, Gharib Amzine et Benjamin Nivet, Benj’ a parlé des complexes de futsal, qui cartonnaient. C’était un concept très en vogue à l’époque. Beaucoup de joueurs de foot se lançaient dans ce business. J’ai bossé sur le projet pendant trois ans et demi ; j’ai mis tous les atouts de mon côté pour réussir. Personne ne m’a obligé. J’avais cette idée en tête, je voulais aller au bout . »
Seb a d’abord profité de sa période de chômage pour passer ses diplômes d’entraîneur. Puis, le temps que « (son) projet aboutisse », parce qu’il « fallait bien bosser », il a travaillé, en trois-huit, à l’usine, chez Terre de France, à Méry-sur-Seine, pendant 8 mois. « Emmanuel Foquet m’a ensuite trouvé un poste de vendeur dans une boutique SFR . »
« Je n’aurai plus jamais de maison, de jardin »
Son projet, en attendant, germait. « J’ai fini par me lancer et créer Foot 3 Indoor, à Lavau, dans la zone de Décathlon, se souvient-il. On m’a vendu un projet Oxylane village, avec un golf, de nombreuses activités... qui n’ont jamais vu le jour. Le bâtiment, neuf, avait été construit pour moi. Mais les charges, dès le début, m’ont fait suffoquer. »
Les années ont passé, le trou financier s’est creusé. « Quand tu n’as pas de diplôme, l’envie ne suffit pas, analyse-t-il. Aujourd’hui, les jeunes sont mieux encadrés, soutenus. J’avais bien bossé sur le dossier, (il insiste) pendant trois ans et demi. Mais j’ai vu les choses en trop grand. Cela reste une expérience très riche, j’ai rencontré de belles personnes. Mais j’y ai laissé des plumes. » Il a « tout perdu » . Ses économies, son épouse, qui est partie. « Sans doute parce que je passais un peu trop de temps derrière le comptoir », qu’il broyait sans cesse du noir. « J’étais rentré dans un rythme infernal. Je me levais chaque matin la boule au ventre, sans savoir comment j’allais m’en sortir. » Il dit s’être battu « jusqu’au bout », avant de devoir, la mort dans l’âme, renoncer. « Je ne regrette rien mais je ferais autrement », estime-t-il.
Après une « très belle expérience » dans l’immobilier, au sein du Groupe Martinot, son passé « (l’)a rattrapé. » « Je n’ai pas fait que de bonnes rencontres, soupire-t-il. Et à Troyes, j’avais fait le tour. Je devais voir autre chose, bouger. » Un ami lui a proposé de travailler, il y a 18 mois, à Armentières, dans l’immobilier. Seb a saisi l’occasion. « Je devais faire quelque chose. Le Nord, Lens, c’était ma bouée de sauvetage. » Depuis trois mois, Sébastien Dallet est commercial, « pour une jeune société, qui vend des trophées personnalisés ». « J’ai pris un appartement à Lens, là où je me sens bien, dans une région où la gentillesse des gens n’est pas qu’une légende. J’ai fait un dossier de surendettement, qui a d’abord été accepté, avant d’être retoqué ; un créancier a porté plainte et je suis sorti de ce surendettement. Aujourd’hui, je fais face à tous les huissiers, qui frappent à ma porte. Malgré les galères, même si je n’ai plus cette joie de vivre au quotidien, je n’ai jamais eu d’idées noires. Je rebondirai. Je sais comment je vivrai jusqu’à la fin de ma vie. Je n’aurai plus jamais de maison, de jardin. Financièrement, alors que j’aurai bientôt 50 ans, je ne rêve plus. Je vis au jour le jour. J’aimerais, à l’avenir, faire face à mes dettes, être simplement apaisé . »
Après quinze ans de carrière pro, Sébastien Dallet a tenté l’aventure de l’entrepreneuriat. Qui a, au bout de huit années de galères, fini par le ruiner. Né à Bourges, l’ailier qui affolait les défenses aura passé 18 ans dans l’Aube. Il tente aujourd’hui de se reconstruire à Lens.
LUDOVIC MATTEN
Son cas s’ajoute à la très longue liste des joueurs de football qui ont très bien gagné leur vie durant leur carrière mais qui, une fois retraités des terrains, se retrouvent sans le sou. Souvent mal conseillés, pas toujours éduqués financièrement, ils multiplient les erreurs qui les mettent sur la paille. Sébastien Dallet, ailier génial formé à Lens, qui a enflammé le Stade de l’Aube durant des années, a quitté il y a un an et demi notre département. Il s’est installé dans le bassin minier, là où tout a commencé. Pour se refaire une santé mentale et financière.
Sébastien Dallet est né à Bourges, dans une famille ouvrière. Il a, grâce à ses qualités footballistiques, écumé quelques clubs de Ligue 1 et Ligue 2 (Lens, Guingamp, Sochaux, Créteil et Troyes), disputant plus de 360 matches chez les pros (dont 136 en Ligue 1). En 2007, après quatre saisons sous le maillot de l’Estac, à presque 34 ans, il a choisi, parce que « c’était le moment » , de se retirer.
« Après ma carrière, se souvient-il, j’avais dans l’idée d’entreprendre. Au cours d’un repas, en compagnie de Gaël Sanz, Gharib Amzine et Benjamin Nivet, Benj’ a parlé des complexes de futsal, qui cartonnaient. C’était un concept très en vogue à l’époque. Beaucoup de joueurs de foot se lançaient dans ce business. J’ai bossé sur le projet pendant trois ans et demi ; j’ai mis tous les atouts de mon côté pour réussir. Personne ne m’a obligé. J’avais cette idée en tête, je voulais aller au bout . »
Seb a d’abord profité de sa période de chômage pour passer ses diplômes d’entraîneur. Puis, le temps que « (son) projet aboutisse », parce qu’il « fallait bien bosser », il a travaillé, en trois-huit, à l’usine, chez Terre de France, à Méry-sur-Seine, pendant 8 mois. « Emmanuel Foquet m’a ensuite trouvé un poste de vendeur dans une boutique SFR . »
« Je n’aurai plus jamais de maison, de jardin »
Son projet, en attendant, germait. « J’ai fini par me lancer et créer Foot 3 Indoor, à Lavau, dans la zone de Décathlon, se souvient-il. On m’a vendu un projet Oxylane village, avec un golf, de nombreuses activités... qui n’ont jamais vu le jour. Le bâtiment, neuf, avait été construit pour moi. Mais les charges, dès le début, m’ont fait suffoquer. »
Les années ont passé, le trou financier s’est creusé. « Quand tu n’as pas de diplôme, l’envie ne suffit pas, analyse-t-il. Aujourd’hui, les jeunes sont mieux encadrés, soutenus. J’avais bien bossé sur le dossier, (il insiste) pendant trois ans et demi. Mais j’ai vu les choses en trop grand. Cela reste une expérience très riche, j’ai rencontré de belles personnes. Mais j’y ai laissé des plumes. » Il a « tout perdu » . Ses économies, son épouse, qui est partie. « Sans doute parce que je passais un peu trop de temps derrière le comptoir », qu’il broyait sans cesse du noir. « J’étais rentré dans un rythme infernal. Je me levais chaque matin la boule au ventre, sans savoir comment j’allais m’en sortir. » Il dit s’être battu « jusqu’au bout », avant de devoir, la mort dans l’âme, renoncer. « Je ne regrette rien mais je ferais autrement », estime-t-il.
Après une « très belle expérience » dans l’immobilier, au sein du Groupe Martinot, son passé « (l’)a rattrapé. » « Je n’ai pas fait que de bonnes rencontres, soupire-t-il. Et à Troyes, j’avais fait le tour. Je devais voir autre chose, bouger. » Un ami lui a proposé de travailler, il y a 18 mois, à Armentières, dans l’immobilier. Seb a saisi l’occasion. « Je devais faire quelque chose. Le Nord, Lens, c’était ma bouée de sauvetage. » Depuis trois mois, Sébastien Dallet est commercial, « pour une jeune société, qui vend des trophées personnalisés ». « J’ai pris un appartement à Lens, là où je me sens bien, dans une région où la gentillesse des gens n’est pas qu’une légende. J’ai fait un dossier de surendettement, qui a d’abord été accepté, avant d’être retoqué ; un créancier a porté plainte et je suis sorti de ce surendettement. Aujourd’hui, je fais face à tous les huissiers, qui frappent à ma porte. Malgré les galères, même si je n’ai plus cette joie de vivre au quotidien, je n’ai jamais eu d’idées noires. Je rebondirai. Je sais comment je vivrai jusqu’à la fin de ma vie. Je n’aurai plus jamais de maison, de jardin. Financièrement, alors que j’aurai bientôt 50 ans, je ne rêve plus. Je vis au jour le jour. J’aimerais, à l’avenir, faire face à mes dettes, être simplement apaisé . »
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S upportons
T oujours
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- seboun
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Re: Sébastien Dallet (2003 - 2007)
Merci Phil. Je venais de lire l'article et j'allais le poster mais tu m'as devancé.
Je n'avais pas l'info sur les mésaventures du Seb. Triste pour lui.
Je n'avais pas l'info sur les mésaventures du Seb. Triste pour lui.
- Nitarm
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Re: Sébastien Dallet (2003 - 2007)
Merci pour l'article :Un gars très honnete qui avoue ses erreurs et lacunes , on est loin de s'imaginer celà quand on a bien gagner sa vie en tant que joueur PRO ,créer son entreprise n'est pas chose aisée , Benji a réussi mais surement moins influençable plus les pieds sur terre et mieux acompagné et entouré .....
- palexandre
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Re: Sébastien Dallet (2003 - 2007)
Et Nivet soutient l'Estac, pas Lens...
- turtle
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Re: Sébastien Dallet (2003 - 2007)
Quel est le rapport entre la situation de Dallet le fait qu'il soutienne Lens ou il a été formé?
- Electronic-cat
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Re: Sébastien Dallet (2003 - 2007)
C’est fou comment la reconversion peut avoir des dommages majeurs et comme le dit si bien Dallet, c’est super important d’être bien encadré.
Tanpis s’il faut mettre un 5000, 10000 ou 20000€ de conseils en gestion et finance, mais c’est indispensable pour bien débuter un projet et éviter les erreurs majeures.
Tanpis s’il faut mettre un 5000, 10000 ou 20000€ de conseils en gestion et finance, mais c’est indispensable pour bien débuter un projet et éviter les erreurs majeures.
- Benji213
- Espoir
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Re: Sébastien Dallet (2003 - 2007)
J’allais hebdomadairement au foot3 indoor….qu’est-ce que c’était mal géré…très mauvais commerçant. Généreux avec les « copains », méprisant avec les bon payeurs…
La chute était inéluctable.
La chute était inéluctable.
- Bryce de nyce
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Re: Sébastien Dallet (2003 - 2007)
On a tous la même expérience