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Laurent Batlles [Entraîneur] (2019 - décembre 2021)
- Nitarm
- Pro
- Messages : 2802
- Enregistré le : 01 août 2021, 15:00
Re: Laurent Batlles [Entraîneur] (2019 - décembre 2021)
Apparemment le salaire est une Fake news aucun joueur ne touche une telle somme en L2
- palexandre
- Star mondiale
- Messages : 20378
- Enregistré le : 12 août 2010, 00:54
Re: Laurent Batlles [Entraîneur] (2019 - décembre 2021)
Article sur LB dans l'EE du jour.
Si quelqu'un peut le mettre ici...
Aux dernières nouvelles, c'est 400 000 euros de transfert dans les caisses d'Auxerre pour le transfert de Charbonnier, avec un salaire d'environ 50 000 euros mensuels.
A prendre avec des pincettes, bien sûr.
Si quelqu'un peut le mettre ici...
Aux dernières nouvelles, c'est 400 000 euros de transfert dans les caisses d'Auxerre pour le transfert de Charbonnier, avec un salaire d'environ 50 000 euros mensuels.
A prendre avec des pincettes, bien sûr.
- Nitarm
- Pro
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- Enregistré le : 01 août 2021, 15:00
Re: Laurent Batlles [Entraîneur] (2019 - décembre 2021)
Batlles : « Je regarde comment l’Estac se construit »
Laurent Batlles, entraîneur de Saint-Étienne, va retrouver pour la première fois l’Estac - qu’il a quittée il y a un an - ce samedi en match amical. S’il assure avoir tourné la page troyenne, il suit avec attention l’évolution du club qui l’a lancé.
Laurent Batlles, en difficulté à Saint-Étienne, affronte son ancien club samedi.
Laurent Batlles, en difficulté à Saint-Étienne, affronte son ancien club samedi. - Photo d’archives Estac
Image auteur par défaut
Par entretien: alan mangin
Publié: 16 décembre 2022 à 04h00
Laurent, comment considérez-vous cette trêve à Saint-Étienne, dernier de Ligue 2 : « on oublie tout » ou « on doit tirer les leçons de la première partie de saison » ?
Un peu des deux. Il faut quand même faire un constat de ce qui a été fait... et qu’on a essayé de vite oublier. Mais aussi se servir de ce qui a été positif sur la première partie de saison. Car il y a quand même eu des matches et des choses positives ; et ça, il faut le garder. On va tenter de repartir sur de bonnes bases, un nouveau championnat. J’ai dit aux joueurs que c’était un peu comme une année Covid : il reste 23 matches et il faut performer sur ces 23 matches.
La coupure a dû faire du bien à tout le monde...
Oui, énormément. On avait des blessures, des suspensions, des choses contre nous lors des derniers matches... On n’arrivait pas à sortir la tête de l’eau. La trêve a permis de couper, de ne plus être dans une forme de négativité et repartir avec une nouvelle façon de voir les choses.
« Giraudon et Chambost ? Des débuts mitigés. »
Comment expliquez-vous le mauvais début de saison de votre équipe ?
On a commencé notre championnat à partir de la quatrième journée, quand le mercato d’été s’est terminé. Après, sur les onze matches suivants, on a pu travailler avec un groupe dont on sait qu’il sera là jusqu’à la fin de saison. On a donc seulement eu onze matches pour travailler réellement et c’est très peu pour mettre en place ce qu’on voulait. En plus, en partant de loin (l’ASSE a démarré le championnat avec trois points de pénalité) et avec les résultats négatifs, ce n’était pas évident. Le groupe qui est en train de construire, il n’a pas vécu beaucoup de choses ensemble.
Vous attendiez-vous à tant de difficultés en signant à Saint-Étienne l’été dernier ?
Franchement, je ne savais pas trop comment me situer. Les débuts n’étaient pas faciles à gérer avec les quatre matches à huis clos, les trois points de pénalité, vingt départs, dont certains sur le tard… Je ne savais pas comment ça allait évoluer. La seule chose que je savais, grâce à mon expérience troyenne, c’est que les choses commenceraient réellement quand on aurait un groupe compétitif et qui allait rester. Mais à Troyes, quand je suis arrivé, l’équipe avait fini troisième et les joueurs avaient connu le haut du tableau. À Saint-Étienne, avec la descente, des joueurs ont vécu un traumatisme. Peut-être que ça, je ne l’avais pas quantifié.
Comment ça se passe pour les deux anciens Troyens Jimmy Giraudon et Dylan Chambost ?
Dylan s’est bien sûr vite fondu dans le club (il a été formé à l’ASSE). Jimmy, vous le connaissez autant que moi, il a dû se faire violence. Il a joué six ans à Troyes donc on lui laissait peut-être davantage le bénéfice du doute. Ici, on n’a pas le temps ! Dylan s’est blessé en début de saison , il a dû forcer car on avait peu de monde mais ça l’a pénalisé. Je dirai donc que pour les deux, les débuts sont mitigés. Mais on sait qu’ils connaissent le haut de tableau de Ligue 2 donc quand ça ira sûrement mieux, cela passera par les performances de chacun.
Le climat est délétère autour du club, avec des messages des supporters à l’encontre de la direction. Comment est-ce perçu par les joueurs ?
On essaye de rester positif, de leur dire de se couper de cela. Mais avec les réseaux sociaux et les journaux, beaucoup de choses se disent. C’est la force de caractère de chacun qui fera que l’on arrivera à s’en sortir. On essaye de rester positif pour accompagner les joueurs.
« Bien sûr, au niveau
des résultats, ce n’est pas ce que j’attendais. »
Personnellement, comment vivez-vous la situation ?
Depuis que j’entraîne, je n’avais eu que des moments positifs, avec la réserve de Saint-Étienne puis à Troyes. Là, c’est une période que je n’ai pas vécue, c’est un apprentissage comme un autre. J’essaie de beaucoup réfléchir, me remettre en question, tout en regardant ce que font les autres, ce que je sais faire de bien, ce que l’on peut améliorer… Je ne reste pas dans un fonctionnement linéaire. Mais bien sûr, au niveau des résultats, ce n’est pas ce que j’attendais. C’est une période qui, je l’espère, me fera grandir.
Quel doit être l’apport de Luis De Sousa, arrivé récemment dans la cellule de recrutement ?
Il est arrivé en même temps que d’autres personnes. Il était à l’étranger (au Portugal), il est toujours là-bas. Il vient de temps en temps sur Saint-Étienne, pour des réunions de travail, afin d’apporter son réseau et son expertise.
Comment abordez-vous le match amical contre l’Estac samedi ?
On va se mettre dans une configuration de championnat. On va essayer de voir ce qu’on peut faire, comment, avec qui… L’idée est de se rapprocher de ce que l’on va mettre en place à Annecy (le 26 décembre pour la reprise de la L2).
L’Estac que vous avez quittée n’a rien à voir avec celle que vous allez retrouver samedi…
Dans le staff, il y a encore Yo (Liébus, l’entraîneur des gardiens) et quelques kinés. Au niveau des joueurs, il n’en reste pas beaucoup de l’épopée (du titre de champion de L2) : Gauthier (Gallon), Flo (Tardieu), Tristan (Dingomé)… C’est la vie d’un club. L’Estac est partie sur autre chose, avec des jeunes, ce qui était l’optique du club, qui fait de choses très intéressantes.
« L’Estac grandit, j’essaie de faire de même
de mon côté. »
Vous êtes parti de l’Estac il y a un an quasiment jour pour jour. Cela paraît déjà très loin…
Je suis d’accord. Le temps passe très vite. J’ai été touché de partir comme ça, j’aurais préféré partir autrement. Voilà, c’est comme ça… Mais on oublie vite les choses, en essayant de grandir de son côté : le club grandit, j’essaie de faire de même de mon côté.
Vous avez définitivement tourné la page ?
Oui. La seule chose que je regrette, c’est de ne pas avoir pu aller au bout, de pouvoir construire quelque chose avec les joueurs pour maintenir le club en Ligue 1. Ne pas avoir fini ce travail, c’est la seule chose qui me dérange. S’en aller, ça fait partie du métier d’entraîneur.
Vous suivez toujours l’actualité troyenne ?
Oui, énormément. Je suis l’évolution du club, des résultats. Je regarde comment le club se construit. C’est le premier club qui m’a donné la chance chez les pros. Je n’ai vécu que des belles choses à Troyes. Cela restera toujours en moi, je ne pourrai pas ne pas regarder les résultats de Troyes tout au long de ma vie.
Laurent Batlles, entraîneur de Saint-Étienne, va retrouver pour la première fois l’Estac - qu’il a quittée il y a un an - ce samedi en match amical. S’il assure avoir tourné la page troyenne, il suit avec attention l’évolution du club qui l’a lancé.
Laurent Batlles, en difficulté à Saint-Étienne, affronte son ancien club samedi.
Laurent Batlles, en difficulté à Saint-Étienne, affronte son ancien club samedi. - Photo d’archives Estac
Image auteur par défaut
Par entretien: alan mangin
Publié: 16 décembre 2022 à 04h00
Laurent, comment considérez-vous cette trêve à Saint-Étienne, dernier de Ligue 2 : « on oublie tout » ou « on doit tirer les leçons de la première partie de saison » ?
Un peu des deux. Il faut quand même faire un constat de ce qui a été fait... et qu’on a essayé de vite oublier. Mais aussi se servir de ce qui a été positif sur la première partie de saison. Car il y a quand même eu des matches et des choses positives ; et ça, il faut le garder. On va tenter de repartir sur de bonnes bases, un nouveau championnat. J’ai dit aux joueurs que c’était un peu comme une année Covid : il reste 23 matches et il faut performer sur ces 23 matches.
La coupure a dû faire du bien à tout le monde...
Oui, énormément. On avait des blessures, des suspensions, des choses contre nous lors des derniers matches... On n’arrivait pas à sortir la tête de l’eau. La trêve a permis de couper, de ne plus être dans une forme de négativité et repartir avec une nouvelle façon de voir les choses.
« Giraudon et Chambost ? Des débuts mitigés. »
Comment expliquez-vous le mauvais début de saison de votre équipe ?
On a commencé notre championnat à partir de la quatrième journée, quand le mercato d’été s’est terminé. Après, sur les onze matches suivants, on a pu travailler avec un groupe dont on sait qu’il sera là jusqu’à la fin de saison. On a donc seulement eu onze matches pour travailler réellement et c’est très peu pour mettre en place ce qu’on voulait. En plus, en partant de loin (l’ASSE a démarré le championnat avec trois points de pénalité) et avec les résultats négatifs, ce n’était pas évident. Le groupe qui est en train de construire, il n’a pas vécu beaucoup de choses ensemble.
Vous attendiez-vous à tant de difficultés en signant à Saint-Étienne l’été dernier ?
Franchement, je ne savais pas trop comment me situer. Les débuts n’étaient pas faciles à gérer avec les quatre matches à huis clos, les trois points de pénalité, vingt départs, dont certains sur le tard… Je ne savais pas comment ça allait évoluer. La seule chose que je savais, grâce à mon expérience troyenne, c’est que les choses commenceraient réellement quand on aurait un groupe compétitif et qui allait rester. Mais à Troyes, quand je suis arrivé, l’équipe avait fini troisième et les joueurs avaient connu le haut du tableau. À Saint-Étienne, avec la descente, des joueurs ont vécu un traumatisme. Peut-être que ça, je ne l’avais pas quantifié.
Comment ça se passe pour les deux anciens Troyens Jimmy Giraudon et Dylan Chambost ?
Dylan s’est bien sûr vite fondu dans le club (il a été formé à l’ASSE). Jimmy, vous le connaissez autant que moi, il a dû se faire violence. Il a joué six ans à Troyes donc on lui laissait peut-être davantage le bénéfice du doute. Ici, on n’a pas le temps ! Dylan s’est blessé en début de saison , il a dû forcer car on avait peu de monde mais ça l’a pénalisé. Je dirai donc que pour les deux, les débuts sont mitigés. Mais on sait qu’ils connaissent le haut de tableau de Ligue 2 donc quand ça ira sûrement mieux, cela passera par les performances de chacun.
Le climat est délétère autour du club, avec des messages des supporters à l’encontre de la direction. Comment est-ce perçu par les joueurs ?
On essaye de rester positif, de leur dire de se couper de cela. Mais avec les réseaux sociaux et les journaux, beaucoup de choses se disent. C’est la force de caractère de chacun qui fera que l’on arrivera à s’en sortir. On essaye de rester positif pour accompagner les joueurs.
« Bien sûr, au niveau
des résultats, ce n’est pas ce que j’attendais. »
Personnellement, comment vivez-vous la situation ?
Depuis que j’entraîne, je n’avais eu que des moments positifs, avec la réserve de Saint-Étienne puis à Troyes. Là, c’est une période que je n’ai pas vécue, c’est un apprentissage comme un autre. J’essaie de beaucoup réfléchir, me remettre en question, tout en regardant ce que font les autres, ce que je sais faire de bien, ce que l’on peut améliorer… Je ne reste pas dans un fonctionnement linéaire. Mais bien sûr, au niveau des résultats, ce n’est pas ce que j’attendais. C’est une période qui, je l’espère, me fera grandir.
Quel doit être l’apport de Luis De Sousa, arrivé récemment dans la cellule de recrutement ?
Il est arrivé en même temps que d’autres personnes. Il était à l’étranger (au Portugal), il est toujours là-bas. Il vient de temps en temps sur Saint-Étienne, pour des réunions de travail, afin d’apporter son réseau et son expertise.
Comment abordez-vous le match amical contre l’Estac samedi ?
On va se mettre dans une configuration de championnat. On va essayer de voir ce qu’on peut faire, comment, avec qui… L’idée est de se rapprocher de ce que l’on va mettre en place à Annecy (le 26 décembre pour la reprise de la L2).
L’Estac que vous avez quittée n’a rien à voir avec celle que vous allez retrouver samedi…
Dans le staff, il y a encore Yo (Liébus, l’entraîneur des gardiens) et quelques kinés. Au niveau des joueurs, il n’en reste pas beaucoup de l’épopée (du titre de champion de L2) : Gauthier (Gallon), Flo (Tardieu), Tristan (Dingomé)… C’est la vie d’un club. L’Estac est partie sur autre chose, avec des jeunes, ce qui était l’optique du club, qui fait de choses très intéressantes.
« L’Estac grandit, j’essaie de faire de même
de mon côté. »
Vous êtes parti de l’Estac il y a un an quasiment jour pour jour. Cela paraît déjà très loin…
Je suis d’accord. Le temps passe très vite. J’ai été touché de partir comme ça, j’aurais préféré partir autrement. Voilà, c’est comme ça… Mais on oublie vite les choses, en essayant de grandir de son côté : le club grandit, j’essaie de faire de même de mon côté.
Vous avez définitivement tourné la page ?
Oui. La seule chose que je regrette, c’est de ne pas avoir pu aller au bout, de pouvoir construire quelque chose avec les joueurs pour maintenir le club en Ligue 1. Ne pas avoir fini ce travail, c’est la seule chose qui me dérange. S’en aller, ça fait partie du métier d’entraîneur.
Vous suivez toujours l’actualité troyenne ?
Oui, énormément. Je suis l’évolution du club, des résultats. Je regarde comment le club se construit. C’est le premier club qui m’a donné la chance chez les pros. Je n’ai vécu que des belles choses à Troyes. Cela restera toujours en moi, je ne pourrai pas ne pas regarder les résultats de Troyes tout au long de ma vie.
- Nitarm
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- Messages : 2802
- Enregistré le : 01 août 2021, 15:00
Re: Laurent Batlles [Entraîneur] (2019 - décembre 2021)
Salaire divisé déjà par deux on progressepalexandre a écrit : ↑16 déc. 2022, 11:16 Article sur LB dans l'EE du jour.
Si quelqu'un peut le mettre ici...
Aux dernières nouvelles, c'est 400 000 euros de transfert dans les caisses d'Auxerre pour le transfert de Charbonnier, avec un salaire d'environ 50 000 euros mensuels.
A prendre avec des pincettes, bien sûr.
- TontonManu
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Re: Laurent Batlles [Entraîneur] (2019 - décembre 2021)
Merci pour la retranscription de l'interview de LB !
- palexandre
- Star mondiale
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Re: Laurent Batlles [Entraîneur] (2019 - décembre 2021)
Merci à toi pour l'article.
- palexandre
- Star mondiale
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- Enregistré le : 12 août 2010, 00:54
Re: Laurent Batlles [Entraîneur] (2019 - décembre 2021)
Encore décevant l'ami LB ! Il voulait absolument jouer en oubliant le principal : l'intégrité physique de ses joueurs...et des nôtres accessoirement.
- Romainpat94 bis
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- Enregistré le : 21 sept. 2020, 22:04
Re: Laurent Batlles [Entraîneur] (2019 - décembre 2021)
Battles semble bien être parti pour ne plus avoir d équipe: en envoyant toute l équipe a l infirmière ou en se faisant limoger ... A sa vitesse de points, il finira par jouer contre Besançon
Ex Romainpat
- flavien10
- International
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- Enregistré le : 29 juil. 2009, 10:15
Re: Laurent Batlles [Entraîneur] (2019 - décembre 2021)
Allez à Sainté a été la pire décision pour lui, je suis sûr qu'il y avait d'autres clubs sur lui qui aurait été mieux et avec moins de pression qu'il aurait put rejoindre.
Aujourd'hui, il s'enfonce de plus en plus avec se club et ce n'est pas les nouveaux arrivants qui le sauveront.
Aujourd'hui, il s'enfonce de plus en plus avec se club et ce n'est pas les nouveaux arrivants qui le sauveront.
Allez l'estac : Saison 2024-2025 : Toujours en ligue 2 !!! Maintenant, il va falloir le mérité...