Sûrement moins d’affinités avec Mombaerts.
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Patrick Kisnorbo [Entraîneur] (novembre 2022 - novembre 2023)
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Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
Estac : le «City Game» et la Ligue 1, une équation difficile à résoudre à très court terme
La mise en place du City Game, si cher à Erick Mombaerts, chez les pros, à Troyes, ne se fait pas sans mal. Bruno Irles s’est cassé les dents. L’Australien Patrick Kisnorbo, son successeur, aura la lourde tâche de résoudre l’équation.
Par Ludovic MATTEN
Journaliste sportif
Publié: 22 novembre 2022 à 20h00
Temps de lecture: 5 min
Patrick Kisnorbo va quitter Melbourne City pour s’engager, ces prochaines heures, avec l’Estac. Ancien adjoint d’Erick Mombaerts, l’ancien international, passé notamment par Leicester (140 matches entre 2005 et 2009) et Leeds (58 matches entre 2009 et 2013), sera chargé de porter le projet de CFG au plus haut niveau et d’offrir aux jeunes du centre de formation une certaine continuité. Biberonné à la méthode « City », Patrick Kisnorbo va devoir gérer de nombreuses inconnues, résoudre quelques problèmes qui ne manqueront pas de se présenter. Le nouveau coach, qui sera présenté aux différents staffs des équipes du centre de formation vendredi, devra imposer un style de jeu à un effectif qui, sous l’ère Irles, n’en voulait pas. Parviendra-t-il à mener dans son sillage un groupe qui lutte pour son maintien ? Ne sera-t-il pas rattrapé par la pression du résultat ? On essaye d’y voir plus clair.
Nous avons rencontré Erick Mombaerts à plusieurs reprises ces dernières semaines. Pour différents articles, sur des angles bien définis. À chaque fois, l’ancien entraîneur de Toulouse et du Havre a rebondi sur la méthodologie CFG. Comme habité, Erick Mombaerts ne peut s’empêcher de louer une méthode qu’il vénère et qu’il a faite sienne.
« Je suis responsable de la méthodologie City pour le groupe, témoigne-t-il. Cela fait maintenant 8 ans que je suis dans le City Group. J’ai mis en place cette méthodologie à Yokohama, puis à Melbourne. J’ai passé un an à Manchester. Aujourd’hui, je ne peux travailler que dans ce cadre-là. J’ai pris l’habitude d’avoir des joueurs qui répondent à mes attentes. Si, pour des raisons X ou Y, des joueurs ne sont pas prêts à répondre aux exigences du jeu City, des équipes qui ont plus la possession et qui courent plus que les autres, cela ne m’intéresse pas.
Le City Game n’était jusqu’à présent mis en place qu’à la formation
Erick Mombaerts, à sa demande, a pris en charge le groupe Pro2 cette saison, « car on ne peut pas parler de cette méthodologie sans avoir un pied sur le terrain ». « C’est bien de dire qu’il faut faire ceci ou cela, mais il faut être capable de le mettre en place, ce que nous faisons, avec Gilles (Salou), au quotidien, avec le groupe Pro2 ; ce que les éducateurs du centre mettent également en place avec les jeunes. »
CFG a repris l’Estac il y a un peu plus de deux ans. Erick Mombaerts, très vite, a souhaité faire entrer Troyes dans le système City. En travaillant d’abord avec le centre de formation sur des principes bien établis. « Le projet de l’équipe pro et du centre n’est pas le même, indiquait-il… le mois dernier, avant le limogeage de Bruno Irles. Le projet de jeu City est pour le moment uniquement mis en place au niveau de la formation. La raison ? Nous avons racheté le club en pleine saison. Laurent (Batlles) avait un schéma en place, une défense à trois, un système non flexible. Nous n’étions pas sur les mêmes objectifs… » Mais, par respect pour les hommes, City a laissé faire. Avant, une grosse année plus tard, de reprendre la main.
CFG pensait avoir trouvé, en janvier 2022, avec Bruno Irles, un entraîneur français prometteur capable de se fondre dans le moule, de travailler sur le projet, d’appliquer les consignes. Irles avait pour objectif de pérenniser le club en Ligue 1 tout en développant des jeunes. L’ancien Monégasque a cherché à mettre en place ce système mais s’est vite heurté à un groupe réfractaire et à des résultats en berne. Il a donc changé son fusil d’épaule, a maintenu l’Estac en Ligue 1 avec le système de son prédécesseur.
Ses dirigeants pensaient qu’Irles allait évoluer cette saison, se rapprocher des attentes du City Group. Cela n’a pas été le cas. Comme Batlles, Irles a privilégié un schéma de jeu, assez éloigné de ce qui se fait au centre de formation, là où la pression du résultat est bien moins grande.
« City Group a été surpris par l’accession rapide du club »
« À la formation, quand on est arrivé, explique Erick Mombaerts, on a mis la tête la première dans le projet. Pourquoi ne pas avoir exigé la même chose pour l’équipe première ? Ce n’était pas possible. On ne peut pas demander à des joueurs de 32 ou 35 ans de changer leur façon de jouer. Il faut les respecter. Voilà pourquoi les choses ne sont pas faciles. »
Erick Mombaerts est conscient de l’âpreté de la Ligue 1, de ses contraintes ; qu’avoir aussi des joueurs expérimentés dans l’effectif est une nécessité. « City Group a été, je pense, surpris par l’accession rapide du club, témoigne Mombaerts. Notre projet s’est adapté à la réalité. Maintenant, il faut parvenir à mettre en place ce projet tout en assurant la pérennité du club au plus haut niveau. Mais pour mettre en place notre méthodologie chez les pros, il faut un certain temps. »
Le temps semble arrivé. Comment Patrick Kisnorbo va-t-il s’y prendre pour assurer le maintien de l’Estac en L1 tout en transformant le jeu de sa nouvelle équipe ? Pourquoi réussirait-il là où Bruno Irles a échoué ?
À City, on s’entraîne à une intensité supérieure à celle du match
Le nouvel entraîneur est un adepte du City Game, un disciple de Mombaerts. Ce City Game est, Mombaerts le conçoit, bien plus simple à mettre en place à Melbourne ou Yokohama qu’à Troyes, en Ligue 1. « À Melbourne, on peut renforcer le groupe en attirant des internationaux, décrit Erick Mombaerts. Pareil au Japon à Yokohama. Ici, ce n’est pas possible. Le club n’est pas suffisamment installé en Ligue 1 (pour disposer d’un vrai pouvoir d’attraction, NDLR). Le bon joueur de L1 de 24 ans, soit il n’est plus ici, soit il ne veut pas venir. Nous sommes limités financièrement et pas assez stables, sur la durée, à ce niveau. » « La mise en place du projet City sera plus longue qu’ailleurs, ajoute Mombaerts. S’appuyer sur des jeunes, leur permettre de se développer, tout en maintenant l’équipe en L1, c’est compliqué. Effectivement, l’équation est difficile à résoudre. »
Bruno Irles n’était pas parvenu à rallier son groupe à sa cause. Patrick Kisnorbo devra faire passer le message CFG. Il fera, c’est quasiment une certitude, travailler davantage un effectif qui n’est peut-être pas très malléable. « Au centre, selon les principes de City, conclut Erick Mombaerts, l’objectif est de nous entraîner à une intensité supérieure à celle du match, sans cesse sous pression. » Chez les pros, on a hâte de voir cela.
La mise en place du City Game, si cher à Erick Mombaerts, chez les pros, à Troyes, ne se fait pas sans mal. Bruno Irles s’est cassé les dents. L’Australien Patrick Kisnorbo, son successeur, aura la lourde tâche de résoudre l’équation.
Par Ludovic MATTEN
Journaliste sportif
Publié: 22 novembre 2022 à 20h00
Temps de lecture: 5 min
Patrick Kisnorbo va quitter Melbourne City pour s’engager, ces prochaines heures, avec l’Estac. Ancien adjoint d’Erick Mombaerts, l’ancien international, passé notamment par Leicester (140 matches entre 2005 et 2009) et Leeds (58 matches entre 2009 et 2013), sera chargé de porter le projet de CFG au plus haut niveau et d’offrir aux jeunes du centre de formation une certaine continuité. Biberonné à la méthode « City », Patrick Kisnorbo va devoir gérer de nombreuses inconnues, résoudre quelques problèmes qui ne manqueront pas de se présenter. Le nouveau coach, qui sera présenté aux différents staffs des équipes du centre de formation vendredi, devra imposer un style de jeu à un effectif qui, sous l’ère Irles, n’en voulait pas. Parviendra-t-il à mener dans son sillage un groupe qui lutte pour son maintien ? Ne sera-t-il pas rattrapé par la pression du résultat ? On essaye d’y voir plus clair.
Nous avons rencontré Erick Mombaerts à plusieurs reprises ces dernières semaines. Pour différents articles, sur des angles bien définis. À chaque fois, l’ancien entraîneur de Toulouse et du Havre a rebondi sur la méthodologie CFG. Comme habité, Erick Mombaerts ne peut s’empêcher de louer une méthode qu’il vénère et qu’il a faite sienne.
« Je suis responsable de la méthodologie City pour le groupe, témoigne-t-il. Cela fait maintenant 8 ans que je suis dans le City Group. J’ai mis en place cette méthodologie à Yokohama, puis à Melbourne. J’ai passé un an à Manchester. Aujourd’hui, je ne peux travailler que dans ce cadre-là. J’ai pris l’habitude d’avoir des joueurs qui répondent à mes attentes. Si, pour des raisons X ou Y, des joueurs ne sont pas prêts à répondre aux exigences du jeu City, des équipes qui ont plus la possession et qui courent plus que les autres, cela ne m’intéresse pas.
Le City Game n’était jusqu’à présent mis en place qu’à la formation
Erick Mombaerts, à sa demande, a pris en charge le groupe Pro2 cette saison, « car on ne peut pas parler de cette méthodologie sans avoir un pied sur le terrain ». « C’est bien de dire qu’il faut faire ceci ou cela, mais il faut être capable de le mettre en place, ce que nous faisons, avec Gilles (Salou), au quotidien, avec le groupe Pro2 ; ce que les éducateurs du centre mettent également en place avec les jeunes. »
CFG a repris l’Estac il y a un peu plus de deux ans. Erick Mombaerts, très vite, a souhaité faire entrer Troyes dans le système City. En travaillant d’abord avec le centre de formation sur des principes bien établis. « Le projet de l’équipe pro et du centre n’est pas le même, indiquait-il… le mois dernier, avant le limogeage de Bruno Irles. Le projet de jeu City est pour le moment uniquement mis en place au niveau de la formation. La raison ? Nous avons racheté le club en pleine saison. Laurent (Batlles) avait un schéma en place, une défense à trois, un système non flexible. Nous n’étions pas sur les mêmes objectifs… » Mais, par respect pour les hommes, City a laissé faire. Avant, une grosse année plus tard, de reprendre la main.
CFG pensait avoir trouvé, en janvier 2022, avec Bruno Irles, un entraîneur français prometteur capable de se fondre dans le moule, de travailler sur le projet, d’appliquer les consignes. Irles avait pour objectif de pérenniser le club en Ligue 1 tout en développant des jeunes. L’ancien Monégasque a cherché à mettre en place ce système mais s’est vite heurté à un groupe réfractaire et à des résultats en berne. Il a donc changé son fusil d’épaule, a maintenu l’Estac en Ligue 1 avec le système de son prédécesseur.
Ses dirigeants pensaient qu’Irles allait évoluer cette saison, se rapprocher des attentes du City Group. Cela n’a pas été le cas. Comme Batlles, Irles a privilégié un schéma de jeu, assez éloigné de ce qui se fait au centre de formation, là où la pression du résultat est bien moins grande.
« City Group a été surpris par l’accession rapide du club »
« À la formation, quand on est arrivé, explique Erick Mombaerts, on a mis la tête la première dans le projet. Pourquoi ne pas avoir exigé la même chose pour l’équipe première ? Ce n’était pas possible. On ne peut pas demander à des joueurs de 32 ou 35 ans de changer leur façon de jouer. Il faut les respecter. Voilà pourquoi les choses ne sont pas faciles. »
Erick Mombaerts est conscient de l’âpreté de la Ligue 1, de ses contraintes ; qu’avoir aussi des joueurs expérimentés dans l’effectif est une nécessité. « City Group a été, je pense, surpris par l’accession rapide du club, témoigne Mombaerts. Notre projet s’est adapté à la réalité. Maintenant, il faut parvenir à mettre en place ce projet tout en assurant la pérennité du club au plus haut niveau. Mais pour mettre en place notre méthodologie chez les pros, il faut un certain temps. »
Le temps semble arrivé. Comment Patrick Kisnorbo va-t-il s’y prendre pour assurer le maintien de l’Estac en L1 tout en transformant le jeu de sa nouvelle équipe ? Pourquoi réussirait-il là où Bruno Irles a échoué ?
À City, on s’entraîne à une intensité supérieure à celle du match
Le nouvel entraîneur est un adepte du City Game, un disciple de Mombaerts. Ce City Game est, Mombaerts le conçoit, bien plus simple à mettre en place à Melbourne ou Yokohama qu’à Troyes, en Ligue 1. « À Melbourne, on peut renforcer le groupe en attirant des internationaux, décrit Erick Mombaerts. Pareil au Japon à Yokohama. Ici, ce n’est pas possible. Le club n’est pas suffisamment installé en Ligue 1 (pour disposer d’un vrai pouvoir d’attraction, NDLR). Le bon joueur de L1 de 24 ans, soit il n’est plus ici, soit il ne veut pas venir. Nous sommes limités financièrement et pas assez stables, sur la durée, à ce niveau. » « La mise en place du projet City sera plus longue qu’ailleurs, ajoute Mombaerts. S’appuyer sur des jeunes, leur permettre de se développer, tout en maintenant l’équipe en L1, c’est compliqué. Effectivement, l’équation est difficile à résoudre. »
Bruno Irles n’était pas parvenu à rallier son groupe à sa cause. Patrick Kisnorbo devra faire passer le message CFG. Il fera, c’est quasiment une certitude, travailler davantage un effectif qui n’est peut-être pas très malléable. « Au centre, selon les principes de City, conclut Erick Mombaerts, l’objectif est de nous entraîner à une intensité supérieure à celle du match, sans cesse sous pression. » Chez les pros, on a hâte de voir cela.
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Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
Un contrat de deux ans et demi pour Patrick Kisnorbo
Le technicien australien, arrivé mardi soir à Troyes, s’est engagé officiellement mercredi matin avec l’Estac jusqu’en 2025. Son départ de Melbourne a été chargé en émotions.
City group a confié les rênes de l’Estac à Patrick Kisnorbo, ancien défenseur australien de 41 ans à forte personnalité, qui a fait ses classes avec succès à Melbourne City.
Par Christophe Mallet
Publié: 23 novembre 2022 à 20h00
Temps de lecture: 2 min
C’est un meneur d’hommes qui se retrouvera lundi face à un nouveau groupe de joueurs. Patrick Kisnorbo, arrivé mardi soir dans l’Aube, a paraphé dans la foulée un contrat de deux ans et demi avec l’Estac.
Ce que l’on sait du nouveau coach de l’Estac ? Qu’il est un des disciples du projet de jeu de City group développé par Erick Mombaerts sur le sol australien. Son intégration à Troyes sera grandement facilitée par l’actuel directeur technique de l’Estac, détaché sur le groupe de N3. À 41 ans, son expérience du haut niveau d’entraîneur se limite à un titre de champion d’Australie (2021). Il a également conduit son équipe à la victoire en Coupe d’Australie (2022). Plus que son CV, c’est la personnalité de l’ancien défenseur de Leeds qui a conduit Brian Marwood, garant du projet sportif à City group, à lui proposer cette mission qui est aussi une promotion. Il sera d’ailleurs le premier Australien à entraîner un club de Ligue 1.
Avant de quitter le sol australien, le successeur de Bruno Irles a tenu un discours émouvant à ses joueurs qu’il dit « aimer autant que ses enfants. » En deux ans et demi, celui qui fut l’adjoint d’Erick Mombaerts à Melbourne City avant de prendre les commandes de l’équipe en solo avait tissé des liens très forts avec son groupe. « Vous m’avez rendu la tâche facile », l’entend-on dire dans une vidéo où il évoque l’ « opportunité » qui lui est offerte par City group de rejoindre la France.
Patrick Kisnorbo fend alors la carapace. Le tacticien au physique de déménageur laisse échapper quelques larmes. La gorge nouée, il ajoute qu’ayant perdu son père très tôt, le football a toujours été sa boussole, que c’est ce cap et cet amour qu’il a toujours essayé de transmettre aux joueurs. « J’ai adoré chaque moment », lâche-t-il, avant de donner l’accolade à tous ses joueurs.
Pour le technicien australien, qui, dans une autre vidéo, avoue aspirer à devenir « un des meilleurs coaches du monde » a tourné la page, laissant l’image d’un entraîneur à poigne, capable de fédérer.
C’est cette unité qu’il cherchera à recomposer à Troyes. Il pourrait être secondé, selon une source australienne (Sacha Pisani) par son adjoint à Melbourne City, Ralph Napoli. « Je suis excité et nerveux à la fois », termine-t-il, conscient que Troyes doit servir de marchepied à une carrière ambitieuse.
Le technicien australien, arrivé mardi soir à Troyes, s’est engagé officiellement mercredi matin avec l’Estac jusqu’en 2025. Son départ de Melbourne a été chargé en émotions.
City group a confié les rênes de l’Estac à Patrick Kisnorbo, ancien défenseur australien de 41 ans à forte personnalité, qui a fait ses classes avec succès à Melbourne City.
Par Christophe Mallet
Publié: 23 novembre 2022 à 20h00
Temps de lecture: 2 min
C’est un meneur d’hommes qui se retrouvera lundi face à un nouveau groupe de joueurs. Patrick Kisnorbo, arrivé mardi soir dans l’Aube, a paraphé dans la foulée un contrat de deux ans et demi avec l’Estac.
Ce que l’on sait du nouveau coach de l’Estac ? Qu’il est un des disciples du projet de jeu de City group développé par Erick Mombaerts sur le sol australien. Son intégration à Troyes sera grandement facilitée par l’actuel directeur technique de l’Estac, détaché sur le groupe de N3. À 41 ans, son expérience du haut niveau d’entraîneur se limite à un titre de champion d’Australie (2021). Il a également conduit son équipe à la victoire en Coupe d’Australie (2022). Plus que son CV, c’est la personnalité de l’ancien défenseur de Leeds qui a conduit Brian Marwood, garant du projet sportif à City group, à lui proposer cette mission qui est aussi une promotion. Il sera d’ailleurs le premier Australien à entraîner un club de Ligue 1.
Avant de quitter le sol australien, le successeur de Bruno Irles a tenu un discours émouvant à ses joueurs qu’il dit « aimer autant que ses enfants. » En deux ans et demi, celui qui fut l’adjoint d’Erick Mombaerts à Melbourne City avant de prendre les commandes de l’équipe en solo avait tissé des liens très forts avec son groupe. « Vous m’avez rendu la tâche facile », l’entend-on dire dans une vidéo où il évoque l’ « opportunité » qui lui est offerte par City group de rejoindre la France.
Patrick Kisnorbo fend alors la carapace. Le tacticien au physique de déménageur laisse échapper quelques larmes. La gorge nouée, il ajoute qu’ayant perdu son père très tôt, le football a toujours été sa boussole, que c’est ce cap et cet amour qu’il a toujours essayé de transmettre aux joueurs. « J’ai adoré chaque moment », lâche-t-il, avant de donner l’accolade à tous ses joueurs.
Pour le technicien australien, qui, dans une autre vidéo, avoue aspirer à devenir « un des meilleurs coaches du monde » a tourné la page, laissant l’image d’un entraîneur à poigne, capable de fédérer.
C’est cette unité qu’il cherchera à recomposer à Troyes. Il pourrait être secondé, selon une source australienne (Sacha Pisani) par son adjoint à Melbourne City, Ralph Napoli. « Je suis excité et nerveux à la fois », termine-t-il, conscient que Troyes doit servir de marchepied à une carrière ambitieuse.
- Nitarm
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Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
Un mot me plait :fédérer , ce que ne parvenait pas à faire BI , espérons que tout redémarre sur de bonnes bases , je crois que ce sera plus facile pour lui que pour BI car il suffira de faire montre d'un peu d'empathie envers les joueurs pour arriver à les mettre de son coté.
Je pense qu'il est plus facile d'arriver derrière Bibi que derrière LB qui avait beaucoup de soutien chez des joueurs et supporters.
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- Mick1037
- Espoir
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Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
Merci pour cet article.Nitarm a écrit : ↑24 nov. 2022, 22:31 Un contrat de deux ans et demi pour Patrick Kisnorbo
Le technicien australien, arrivé mardi soir à Troyes, s’est engagé officiellement mercredi matin avec l’Estac jusqu’en 2025. Son départ de Melbourne a été chargé en émotions.
City group a confié les rênes de l’Estac à Patrick Kisnorbo, ancien défenseur australien de 41 ans à forte personnalité, qui a fait ses classes avec succès à Melbourne City.
Par Christophe Mallet
Publié: 23 novembre 2022 à 20h00
Temps de lecture: 2 min
C’est un meneur d’hommes qui se retrouvera lundi face à un nouveau groupe de joueurs. Patrick Kisnorbo, arrivé mardi soir dans l’Aube, a paraphé dans la foulée un contrat de deux ans et demi avec l’Estac.
Ce que l’on sait du nouveau coach de l’Estac ? Qu’il est un des disciples du projet de jeu de City group développé par Erick Mombaerts sur le sol australien. Son intégration à Troyes sera grandement facilitée par l’actuel directeur technique de l’Estac, détaché sur le groupe de N3. À 41 ans, son expérience du haut niveau d’entraîneur se limite à un titre de champion d’Australie (2021). Il a également conduit son équipe à la victoire en Coupe d’Australie (2022). Plus que son CV, c’est la personnalité de l’ancien défenseur de Leeds qui a conduit Brian Marwood, garant du projet sportif à City group, à lui proposer cette mission qui est aussi une promotion. Il sera d’ailleurs le premier Australien à entraîner un club de Ligue 1.
Avant de quitter le sol australien, le successeur de Bruno Irles a tenu un discours émouvant à ses joueurs qu’il dit « aimer autant que ses enfants. » En deux ans et demi, celui qui fut l’adjoint d’Erick Mombaerts à Melbourne City avant de prendre les commandes de l’équipe en solo avait tissé des liens très forts avec son groupe. « Vous m’avez rendu la tâche facile », l’entend-on dire dans une vidéo où il évoque l’ « opportunité » qui lui est offerte par City group de rejoindre la France.
Patrick Kisnorbo fend alors la carapace. Le tacticien au physique de déménageur laisse échapper quelques larmes. La gorge nouée, il ajoute qu’ayant perdu son père très tôt, le football a toujours été sa boussole, que c’est ce cap et cet amour qu’il a toujours essayé de transmettre aux joueurs. « J’ai adoré chaque moment », lâche-t-il, avant de donner l’accolade à tous ses joueurs.
Pour le technicien australien, qui, dans une autre vidéo, avoue aspirer à devenir « un des meilleurs coaches du monde » a tourné la page, laissant l’image d’un entraîneur à poigne, capable de fédérer.
C’est cette unité qu’il cherchera à recomposer à Troyes. Il pourrait être secondé, selon une source australienne (Sacha Pisani) par son adjoint à Melbourne City, Ralph Napoli. « Je suis excité et nerveux à la fois », termine-t-il, conscient que Troyes doit servir de marchepied à une carrière ambitieuse.
Ça motive de voir que les choses vont changer. Soyons confiants.
Je pense que les souffrances a venir, autres que le retrait de la confiture, seront bien vues par les vrais compétiteurs...
- vodkacerise
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Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
Avoir un entraineur rude est à double-tranchant :
- s'il y a rapidement des victoires les joueurs vont accepter ces "souffrances"
- par contre si les résultats sont décevants les joueurs vont vite en avoir marre
- s'il y a rapidement des victoires les joueurs vont accepter ces "souffrances"
- par contre si les résultats sont décevants les joueurs vont vite en avoir marre
- Elpinguin
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Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
Rude peut-être mais il a l'air juste. Tous les joueurs seront à la même enseigne.vodkacerise a écrit : ↑25 nov. 2022, 09:51 Avoir un entraineur rude est à double-tranchant :
- s'il y a rapidement des victoires les joueurs vont accepter ces "souffrances"
- par contre si les résultats sont décevants les joueurs vont vite en avoir marre
- jcrego
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Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
En résumé cet article confirme que Mombaerts est bien l’éminence grise de l’estac alors qu’il n’est ni coach ni DS ni président. Donc ce rôle est étrange.Nitarm a écrit : ↑24 nov. 2022, 22:25 Estac : le «City Game» et la Ligue 1, une équation difficile à résoudre à très court terme
La mise en place du City Game, si cher à Erick Mombaerts, chez les pros, à Troyes, ne se fait pas sans mal. Bruno Irles s’est cassé les dents. L’Australien Patrick Kisnorbo, son successeur, aura la lourde tâche de résoudre l’équation.
Par Ludovic MATTEN
Journaliste sportif
Publié: 22 novembre 2022 à 20h00
Temps de lecture: 5 min
Patrick Kisnorbo va quitter Melbourne City pour s’engager, ces prochaines heures, avec l’Estac. Ancien adjoint d’Erick Mombaerts, l’ancien international, passé notamment par Leicester (140 matches entre 2005 et 2009) et Leeds (58 matches entre 2009 et 2013), sera chargé de porter le projet de CFG au plus haut niveau et d’offrir aux jeunes du centre de formation une certaine continuité. Biberonné à la méthode « City », Patrick Kisnorbo va devoir gérer de nombreuses inconnues, résoudre quelques problèmes qui ne manqueront pas de se présenter. Le nouveau coach, qui sera présenté aux différents staffs des équipes du centre de formation vendredi, devra imposer un style de jeu à un effectif qui, sous l’ère Irles, n’en voulait pas. Parviendra-t-il à mener dans son sillage un groupe qui lutte pour son maintien ? Ne sera-t-il pas rattrapé par la pression du résultat ? On essaye d’y voir plus clair.
Nous avons rencontré Erick Mombaerts à plusieurs reprises ces dernières semaines. Pour différents articles, sur des angles bien définis. À chaque fois, l’ancien entraîneur de Toulouse et du Havre a rebondi sur la méthodologie CFG. Comme habité, Erick Mombaerts ne peut s’empêcher de louer une méthode qu’il vénère et qu’il a faite sienne.
« Je suis responsable de la méthodologie City pour le groupe, témoigne-t-il. Cela fait maintenant 8 ans que je suis dans le City Group. J’ai mis en place cette méthodologie à Yokohama, puis à Melbourne. J’ai passé un an à Manchester. Aujourd’hui, je ne peux travailler que dans ce cadre-là. J’ai pris l’habitude d’avoir des joueurs qui répondent à mes attentes. Si, pour des raisons X ou Y, des joueurs ne sont pas prêts à répondre aux exigences du jeu City, des équipes qui ont plus la possession et qui courent plus que les autres, cela ne m’intéresse pas.
Le City Game n’était jusqu’à présent mis en place qu’à la formation
Erick Mombaerts, à sa demande, a pris en charge le groupe Pro2 cette saison, « car on ne peut pas parler de cette méthodologie sans avoir un pied sur le terrain ». « C’est bien de dire qu’il faut faire ceci ou cela, mais il faut être capable de le mettre en place, ce que nous faisons, avec Gilles (Salou), au quotidien, avec le groupe Pro2 ; ce que les éducateurs du centre mettent également en place avec les jeunes. »
CFG a repris l’Estac il y a un peu plus de deux ans. Erick Mombaerts, très vite, a souhaité faire entrer Troyes dans le système City. En travaillant d’abord avec le centre de formation sur des principes bien établis. « Le projet de l’équipe pro et du centre n’est pas le même, indiquait-il… le mois dernier, avant le limogeage de Bruno Irles. Le projet de jeu City est pour le moment uniquement mis en place au niveau de la formation. La raison ? Nous avons racheté le club en pleine saison. Laurent (Batlles) avait un schéma en place, une défense à trois, un système non flexible. Nous n’étions pas sur les mêmes objectifs… » Mais, par respect pour les hommes, City a laissé faire. Avant, une grosse année plus tard, de reprendre la main.
CFG pensait avoir trouvé, en janvier 2022, avec Bruno Irles, un entraîneur français prometteur capable de se fondre dans le moule, de travailler sur le projet, d’appliquer les consignes. Irles avait pour objectif de pérenniser le club en Ligue 1 tout en développant des jeunes. L’ancien Monégasque a cherché à mettre en place ce système mais s’est vite heurté à un groupe réfractaire et à des résultats en berne. Il a donc changé son fusil d’épaule, a maintenu l’Estac en Ligue 1 avec le système de son prédécesseur.
Ses dirigeants pensaient qu’Irles allait évoluer cette saison, se rapprocher des attentes du City Group. Cela n’a pas été le cas. Comme Batlles, Irles a privilégié un schéma de jeu, assez éloigné de ce qui se fait au centre de formation, là où la pression du résultat est bien moins grande.
« City Group a été surpris par l’accession rapide du club »
« À la formation, quand on est arrivé, explique Erick Mombaerts, on a mis la tête la première dans le projet. Pourquoi ne pas avoir exigé la même chose pour l’équipe première ? Ce n’était pas possible. On ne peut pas demander à des joueurs de 32 ou 35 ans de changer leur façon de jouer. Il faut les respecter. Voilà pourquoi les choses ne sont pas faciles. »
Erick Mombaerts est conscient de l’âpreté de la Ligue 1, de ses contraintes ; qu’avoir aussi des joueurs expérimentés dans l’effectif est une nécessité. « City Group a été, je pense, surpris par l’accession rapide du club, témoigne Mombaerts. Notre projet s’est adapté à la réalité. Maintenant, il faut parvenir à mettre en place ce projet tout en assurant la pérennité du club au plus haut niveau. Mais pour mettre en place notre méthodologie chez les pros, il faut un certain temps. »
Le temps semble arrivé. Comment Patrick Kisnorbo va-t-il s’y prendre pour assurer le maintien de l’Estac en L1 tout en transformant le jeu de sa nouvelle équipe ? Pourquoi réussirait-il là où Bruno Irles a échoué ?
À City, on s’entraîne à une intensité supérieure à celle du match
Le nouvel entraîneur est un adepte du City Game, un disciple de Mombaerts. Ce City Game est, Mombaerts le conçoit, bien plus simple à mettre en place à Melbourne ou Yokohama qu’à Troyes, en Ligue 1. « À Melbourne, on peut renforcer le groupe en attirant des internationaux, décrit Erick Mombaerts. Pareil au Japon à Yokohama. Ici, ce n’est pas possible. Le club n’est pas suffisamment installé en Ligue 1 (pour disposer d’un vrai pouvoir d’attraction, NDLR). Le bon joueur de L1 de 24 ans, soit il n’est plus ici, soit il ne veut pas venir. Nous sommes limités financièrement et pas assez stables, sur la durée, à ce niveau. » « La mise en place du projet City sera plus longue qu’ailleurs, ajoute Mombaerts. S’appuyer sur des jeunes, leur permettre de se développer, tout en maintenant l’équipe en L1, c’est compliqué. Effectivement, l’équation est difficile à résoudre. »
Bruno Irles n’était pas parvenu à rallier son groupe à sa cause. Patrick Kisnorbo devra faire passer le message CFG. Il fera, c’est quasiment une certitude, travailler davantage un effectif qui n’est peut-être pas très malléable. « Au centre, selon les principes de City, conclut Erick Mombaerts, l’objectif est de nous entraîner à une intensité supérieure à celle du match, sans cesse sous pression. » Chez les pros, on a hâte de voir cela.
On comprends aussi que c’est lui qui a viré Irles pour plusieurs raisons, notamment qu’il n’appliquait pas le projet city, mais le souci qui est aussi rapporté, c’est que mettre en place ce projet à court terme n’est pas compatible avec l’estac car il y a une priorité au maintien qu’à bien su relever Irles (même si on pouvait être frustré par le jeu, l’objectif était quand même atteint a bravo à Irles car c’était compliqué pour lui). Donc il y a de la contradiction dans tout ça. Comme dit l’article pour mettre en place le projet city dans l’absolu il faudrait être un club de la stature de Lens Strasbourg ou Rennes car on n’est pas assez attractif pour des joueurs qui seraient capables de le porter.
Visiblement Mombaerts juge que malgré toutes ces contradictions et limitations, il faut (re)tenter le coup. Ça me laisse un peu sceptique car ça risque d’etre complique pour les joueurs mais nous verrons bien j’espère que ça fonctionnera par rapport à l’an dernier. Selon toute évidence les joueurs qui ne s’inscrivent pas dans le projet devront partir c’est logique. Le problème c’est qu’il y a besoin de cadres pour structurer l’équipe. Donc l’équation est quand même très complexe pour Patoche, qui doit probablement avoir les qualités de manager que n’avait pas Irles malheureusement.
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Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
Mais la bonne nouvelle c’est que les joueurs de ballon comme Lopes Dingomé Odobert et Tardieu devraient avoir un rôle important. A condition que physiquement ça suive, comme il est dit. Or on sait que sur ce point pour Dingomé et Lopes, c’est compliqué. Odobert reste très jeune donc c’est pas évident. Enfin Tardieu a son problème de blessure aussi, même si il ne s’est jamais caché derrière ça. Ça reste quand même une limite à sa pleine expresssion.