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Erik Palmer-Brown (2021 - 2023)

Les anciennes gloires (ou pas) de l'ESTAC. Retrouvez toutes les fiches joueurs des anciens joueurs de l'ESTAC : Blaise Matuidi, Djibril Sidibé, Corentin Jean...
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Nitarm
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Re: [4] Erik Palmer-Brown >> juin 2024

Message par Nitarm »

Helzeeer a écrit : 30 oct. 2022, 23:10 Dans la séquence de ce soir "Sur écoute" sur Prime, on entend Irles dire que P-B ne prend pas de cours de français (je suppose que c'est pareil pour les autres joueurs non-francophones du coup), on comprend peut-être un peu mieux les problèmes défensifs et problèmes de communication.
Le mettre capitaine contre Lorient alors qu'il parle pas un mot de français , no comment......
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Gigis10
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Re: [4] Erik Palmer-Brown >> juin 2024

Message par Gigis10 »

C'est limite une faute pro ... De ne pas apprendre un minimum de vocabulaire dans la langue du Pays où tu joues...
Que tu ne cherches pas à t'intégrer ... C'est ton droit ! Mais dans ton job, tu devrais comprendre un minimum de mots pour le bon fonctionnement de l'équipe...
Surtout qu'il n'est pas arrivé cet été...
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turtle
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Re: [4] Erik Palmer-Brown >> juin 2024

Message par turtle »

Le problème c'est que ni Conté ni Palmer Brown ni Porozo ni Bruus ne parlent français. Rami peut parler anglais ou espagnol avec eux mais je pense pas que ça soit le cas de Salmier. Larouci doit parler anglais j'imagine. Mais bon le club devrait imposer des cours de français obligatoires.
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Elpinguin
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Re: [4] Erik Palmer-Brown >> juin 2024

Message par Elpinguin »

Gigis10 a écrit : 31 oct. 2022, 10:05 C'est limite une faute pro ... De ne pas apprendre un minimum de vocabulaire dans la langue du Pays où tu joues...
Que tu ne cherches pas à t'intégrer ... C'est ton droit ! Mais dans ton job, tu devrais comprendre un minimum de mots pour le bon fonctionnement de l'équipe...
Pas forcément : si tu décides que l'anglais est la langue de communication sur le terrain car ton effectif est multinational et que l’anglais est la langue qui relie le plus de nations différentes, ça se tient. Dans mon taf, quand tu dois communiquer avec des allemands, des indiens, des américains et des belges bah même si tu es en France, que la boite est française, ben oui, l'anglais est le meilleur facilitateur de partage d'information. Et j'inclus les américains qui ne feront jamais l'effort d'apprendre une autre langue : c'est culturel chez eux.
Donc, pas de faute pro pour moi même si à Rome... c'est toujours mieux.
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Benji213
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Re: [4] Erik Palmer-Brown >> juin 2024

Message par Benji213 »

Ça c’est le club qui devrait l’imposer un minima. Comme dit précédent on va pas « obliger » un joueur à être bilingue.
Mais au moins parler « football » en français.
Quelques heures de français par semaines c’est pas dingue.
Je pensais que Conté parlait correctement le français. Les nouveaux arrivant c’est normal. Mais EPB surtout si il fait partie des cadres…c’est pas normal.
BI parle anglais et un peu espagnol c’est très pro (il n’a pas joué à l’étranger pourtant)
Quand tu vois des entraîneurs étrangers en L1 qui s’en tape…surtout à l’OM pour exemple. Bielsa, Sampaoli et maintenant Tudor qui s’en contre fout également. C’est insultant pour notre championnat
:furia:
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Romainpat94 bis
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Re: [4] Erik Palmer-Brown >> juin 2024

Message par Romainpat94 bis »

EPB est fort mais il y a un coup de moins sur les derniers matchs ou plutôt de gros trou d'air avec des conséquences ...
Ex Romainpat
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Benji213
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Re: [4] Erik Palmer-Brown >> juin 2024

Message par Benji213 »

Quelqu’un aurait l’article sur « parler français est il une nécessité ? » s’il vous plaît ?
:furia:
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seboun
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Re: [4] Erik Palmer-Brown >> juin 2024

Message par seboun »

Voici
L’incompréhension entre Palmer-Brown et Gallon, au Parc, a mis le doigt sur une réelle problématique: les étrangers arrivant au final club doivent-ils maîtriser notre langue pour s’intégrer?

La réflexion est signée Bruno Irles, samedi dernier, au Parc des Princes. « Qu’il ne prenne pas de cours de français en plus…», a soupiré le technicien troyen, en revenant s’asseoir sur le banc, dépité, suite à l’erreur commise par Erik Palmer-Brown sur l’action qui a mené au penalty transformé par Mbappé. Le but du 4-2 pour le PSG, est né d’une incompréhension entre Palmer et Gallon. Cette boulette a ruiné les espoirs troyens de ramener de la Porte d’Auteuil un point qu’ils auraient mérité.

L’Américain Palmer-Brown, né dans l’Ohio, à Napoléon (cela ne s’invente pas) est présent depuis quinze mois en France. Mais il ne parle toujours pas notre langue. Si un professeur de français a été mis à sa disposition toute la saison dernière, l’ancien défenseur de l’Austria Vienne, passé par Manchester City, Breda ou Courtrai, n’a jamais fait l’effort de suivre les cours dispensés.

Cette action a mis en lumière la problématique des langues dans le vestiaire. Comment faire cohabiter de nombreux joueurs de nationalités et de cultures différentes au sein d’un même effectif? Comment créer des liens forts entre partenaires s’ils ne se comprennent pas? Certains joueurs sont passés ces dernières années dans l’Aube sans avoir appris le moindre mot de français. On pense, par exemple, à l’Anglais Patrick Roberts. Ou au Polonais Saganowski. Erik Palmer-Brown pourrait allonger la liste.

« Erik comprend pas mal de choses, défend François Vitali, le directeur sportif de l’Estac. Il y a 20 ou 25 ans, tous les étrangers qui arrivaient dans notre championnat finissaient par parler notre langue. Mais les gars ne restaient pas qu’un an ou deux en France. Quand on n’est que de passage, ce n’est pas toujours simple… »

À l’Estac, comme dans tous les vestiaires cosmopolites, des clans se forment. Les Lusophones, par exemple, se rassemblent. Si tout le monde s’exprimait parfaitement dans la langue de Molière, on imaginerait un plus grand brassage, des complicités plus affirmées.

À Troyes, ceux qui ne parlent pas français ne sont, à l’évidence, pas forcés de le faire. D’autant que le coach s’exprime aussi bien en anglais qu’en espagnol. Les consignes, il les passe avec autant de facilité à Palmer-Brown, Palaversa (en anglais, pas en croate) qu’à Porozo (en espagnol). Cela n’incite sans doute pas les joueurs à faire des efforts. « En Betclic Elite, témoigne notre collègue Pascal Mouzon, spécialiste du basket, tous les entraîneurs communiquent en anglais. Sauf Pascal Donnadieu, l’entraîneur de Nanterre. Il a un assistant qui traduit ses discours. Mais il intervient de moins en moins. Sans doute pour contraindre les joueurs à faire des efforts. » « Ne pas parler français n’empêche pas la performance, avance François Vitali. À Lille, cela n’intéressait absolument pas Vincent Enyeama d’apprendre le français. Il figurait pourtant parmi les meilleurs gardiens du championnat. Je ne suis pas convaincu que Yilmaz parlait français quand le LOSC a été sacré champion de France. Toujours à Lille, Osimhen ne parlait pas non plus notre langue. Cela ne l’a pas empêché de réaliser une magnifique saison (avant de s’envoler pour Naples, NDLR). Parler français favoriserait la notion de groupe? Je peux donner pas mal d’exemples d’effectifs constitués pour la plupart de joueurs français qui sont descendus en Ligue 2. Il n’y a, sur ce point, pas de vérité.»

Malgré tout, les dirigeants troyens prennent le sujet au sérieux. Ils mettent tout en place pour favoriser l’intégration des joueurs étrangers, l’épanouissement des Français. Deux heures de cours de français sont proposées chaque semaine. Des cours d’anglais sont également dispensés, pour les volontaires. « J’ai demandé dernièrement à des gens du club de préparer des modules pour favoriser l’intégration des joueurs, précise François Vitali. La langue fait partie des outils d’intégration mais n’est pas le seul levier. Quand on a envie de se retrouver, on se retrouve. Les dirigeants de City viennent régulièrement nous rendre visite. Ils ne parlent pas un mot de français. Cela ne nous empêche pas de découvrir les restaurants de la ville, de communiquer. Tout le monde aujourd’hui parle anglais. On ne doit pas être conservateur mais progressiste. Je suis pourtant très attaché aux valeurs et à la culture de mon pays. Mais je ne suis pas borné. J’attends juste de nos joueurs qu’ils respectent les valeurs du pays dans lequel ils vivent, les valeurs de la région, de la ville. Culturellement, on n’a pas besoin de parler la langue d’un pays pour s’enrichir de son contexte. C’est peut-être plus facile mais pas nécessaire.»

Pour François Vitali, globalement les joueurs de l’effectif actuel font des efforts. « Contre Paris, à part Porozo et Palmer-Brown, tous les titulaires comprenaient le français. Des garçons comme Bruus et Lis font déjà beaucoup d’efforts. Ugbo et Conte s’expriment très bien. Porozo vient tout juste d’arriver. Laissons-lui le temps. Certains sont moins assidus aux cours que d’autres? C’est comme dans la vie de tous les jours. Des jeunes vont moins en cours que d’autres… » Pour clore le sujet, François Vitali revient sur le but encaissé par l’Estac sur le penalty, à Paris. « Je comprends la réaction de Bruno (Irles) sur le but. Il est à 45 ou 50 mètres de l’action. Pour moi, ce n’est pas un problème de langage entre Gallon et Palmer. Gauthier parle bien anglais. Et s’il dit ‘shoot’ ou ‘shoote’, c’est la même chose. Sur le coup, c’est une situation de jeu, une incompréhension entre deux personnes.»
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Nitarm
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Re: [4] Erik Palmer-Brown >> juin 2024

Message par Nitarm »

merci pour l'article
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