Warren Tchimbembé (2018 - 2020)

[turtle]

Il ne s'est pas imposé à Metz alors que chez nous il était prometteur et vendu pour une bouchée de pain parce que l'escroc De souza ne pouvait pas discuter prolongation à cause du covid.

[Kevin-10]

Buteur avec Guingamp ce soir contre Metz par qui il est prêté. Son premier but depuis qu'il a quitté l'Estac

[gayotremi]

il enchaine les matchs c'est cool pour lui s'il retrouve son niveau

[seboun]

Niveau qu'il n'aurait pas perdu s'il était resté chez nous.

[turtle]

Oui seboun mais notre directeur sportif de l'époque n'avait pas de connexion WIFI chez lui pour négocier une prolongation de contrat qu'il ne pouvait pas faire en face à face à cause du covid.

[seboun]

Un vrai stratège.

[Gigis10]

Article de l'EE !

Avant Estac-Metz : « Les gens n’ont pas fini d’entendre parler de moi », déclare Warren Tchimbembé

Warren Tchimbembé, formé à l’Estac, est sans club depuis cet été et son départ du FC Metz. On a pris de ses nouvelles avant la rencontre entre ses deux anciennes équipes ce samedi. Il se dit frustré par son expérience en Moselle, mais enclin à trouver un nouveau challenge.

Sans club depuis cet été

Warren Tchimbembé n’a pas été prolongé par le FC Metz, où il était arrivé en 2020 en provenance de l’Estac, et où il était en fin de contrat. Le milieu de 26 ans n’a pas retrouvé de club durant le mercato estival, même s’il a failli signer au Pau FC de Luis De Sousa, qui voulait relancer le joueur, qu’il connaît bein. Mais le 1er juillet, ce dernier s’est blessé à la cheville.

Par la suite, « j’ai eu des contacts mais mes examens médicaux ont refroidi les clubs, admet Tchimbembé. En même temps, j’étais en béquilles pendant longtemps, je n’avais pas le droit de voyager. Je comprends les clubs, ils préfèrent recruter des joueurs aptes. »

L’ancien Troyen prend donc son mal en patience : « Je suis en train de me remettre, avec l’aide de mon kiné et de mon préparateur physique. J’ai envie de rejouer, ça me manque. Le mercato d’hiver ? Même avant, si un club a besoin de moi ! Les gens n’ont pas fini d’entendre parler de moi, je n’ai pas perdu mes qualités. »

En attendant, le Francilien profite des siens, chez lui, à Gonesse. « Je suis dans mon appartement, j’ai fait des investissements ici. Je profite de mes frères, qui ont 10 et 13 ans. Je n’avais jamais vécu avec eux. Quand le dernier est né, j’étais déjà à Troyes. Ils sont contents mais ils sont conscients que si je suis là, c’est que ça ne va pas. »

Metz, une expérience frustrante

En quatre saisons au FC Metz (qui l’a prêté à Mirandes en Espagne puis à Guingamp), Warren Tchimbembé n’a joué que 26 rencontres. « Le départ de l’Estac a été brutal, je n’avais rien demandé à personne ! Je pensais vraiment franchir un palier. Pour moi, Metz, c’était l’Estac mais à un niveau supérieur, car le club était alors en Ligue 1. »

Et Tchimbembé d’expliquer pourquoi, selon lui, il n’a jamais réussi à s’imposer : « Je n’étais pas bien exploité mais je ne m’en rendais pas compte. Moi, je donne tout quand je suis sur le terrain. En Ligue 1, ce n’est pas le même objectif, on n’a pas 70 % de possession, le travail est différent. Moi, je suis un bon gamin, si on a besoin de moi pour défendre, je me tais et je défends pour prendre des points. »

Au final, le milieu relayeur estime que ses qualités ont été sous-utilisées. « Mais je n’en veux à personne, je supporte encore le club. C’est un club au top, dans une ville de foot, avec un stade qui s’est développé. C’est juste que j’en ressors frustré. »

Il s’est endurci

Il n’y a pas que sur le plan du football que Warren Tchimbembé reste sur sa faim après quatre ans à Metz. « Je suis entre deux générations : celle des anciens et celle des réseaux sociaux. Moi, je vais davantage vers les anciens mais peut-être que les réseaux m’auraient aidé à savoir où je mettais les pieds. J’ai accepté plein de trucs, c’était plus de la politique qu’autre chose. » Et d’ajouter : « Je sors d’un endroit où on ne m’a pas dit qu’il fallait être méchant. Moi, je ne suis pas un mec qui ouvre ma bouche ; je suis trop gentil, cela m’a desservi. Parfois, il faut savoir taper du poing sur la table. »

Au fil des mauvaises expériences, le jeune homme de 26 ans s’est endurci, « et pas uniquement pour le foot ». « Je suis un vieux loup maintenant, je connais les choses, les mauvaises facettes du métier ! Il y a des signaux à interpréter. »

Mirandes en Espagne et le Guingamp de Dumont

Tchimbembé a été prêté six mois, en janvier 2022, à Mirandes (D2 espagnole). « Franchement, c’était un vrai championnat mais la direction… Dix jours après mon arrivée, le coach s’est fait virer ! Je me suis demandé dans quoi je m’étais fourré ! »

Après six mois et six petites apparitions, le milieu est prêté en août 2022 à Guingamp, alors entraîné par Stéphane Dumont, l’actuel coach de l’Estac. « C’est un bon club, on avait une belle équipe, un groupe pour vraiment regarder en haut du classement. Dumont ? Sans commentaire, il fait sa route et je fais la mienne. Mais je lui souhaite bon courage à l’Estac ! »

Troyes, ses plus belles années

Arrivé en post-formation à l’Estac en 2015, Tchimbembé était l’un des joyaux du club, où il a joué 23 matches chez les pros. « À Troyes, quand on m’a repositionné, tout marchait. Même quand ça mettait du temps (à réellement avoir sa chance en équipe première), j’étais convaincu que j’allais faire des bons matches. »

C’est d’ailleurs après une belle deuxième partie de saison 2019-2020 (stoppée en mars en raison du Covid) qu’il est recruté par le FC Metz, avec lequel il a retrouvé son ancien club à plusieurs reprises en amical. « Ceux que je connais encore se comptent sur une seule main : Momo Bradja, Johan Liébus, Bob (Gounina). Mais Troyes, c’est chez moi ! »

[romainpat94@free.fr]

Bonne chance à lui