[Fil rouge] Estacqueries...

[TontonManu]

Intéressant oui, mais il manque le ratio par rapport au nombre de matchs joués

[Nitarm]

Intéressant oui, mais il manque le ration par rapport au nombre de matchs joués

+1 comme ça c'est pas lisible

[gayotremi]

Pour la première fois depuis dix ans, les rituels tests médicaux de retour de vacances ne se font pas sous l’égide du docteur Philippe Beury, ce dernier ayant démissionné cette année. Il s’en explique : « Les deux années de Covid ont été épuisantes. Même si les gens coopéraient, les médecins étaient souvent seuls pour gérer cela dans les clubs. En plus, il y a souvent des intérêts divergents, il faut lutter, c’est usant. »

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Un exemple ? « J’ai insisté pour que l’on continue à se tester alors que certains pensaient que c’était inutile. En deux ans, les joueurs ont eu 122 fois le coton dans le nez ! Et puis si un joueur a un test positif, on est obligé de l’enlever du groupe, cela peut handicaper l’équipe pour le match suivant. Mais je dois dire qu’à l’Estac, je n’ai pas vraiment eu de frein. Pas une décision que j’ai prise n’a pas été acceptée. On m’a laissé faire, Bruno Irles n’a jamais contesté, François Vitali et Aymeric Magne ont toujours été des soutiens. »
« City group a un tas d’avantages, mais aussi des demandes compliquées. »

Malgré tout, Philippe Beury évoque l’arrivée du City football group comme un facteur qui a motivé son départ. « Cet actionnaire a un tas d’avantages, mais aussi des demandes compliquées. Il y a des choses que je ne peux pas accepter à 64 ans, que j’aurais sans doute acceptées à 30 ans. Je ne dis pas que j’ai raison et que les process de City sont mauvais, mais ils ne me correspondent pas. City est une grosse machine dans laquelle on partage des données, des process ; et mon expérience de terrain me disait parfois que ces process n’étaient pas les meilleurs. Mais je n’ai pas eu de gros problèmes, je ne pars pas fâché ! Durant ces deux dernières années à l’Estac, j’ai été obligé de travailler plus, mieux, car l’exigence est plus élevée ; City demande des explications, et je me suis remis à l’anglais ! Et puis à 64 ans, courir sur le terrain en plein match pour soigner un type qui hurle et qui gambade cinq minutes plus tard, c’est bon… »

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Plus globalement, Philippe Beury évoque le « vrai problème de positionnement d’un médecin dans un club de foot. C’est valable partout mais on partage des données de santé à outrance. Il y a tout un tas de gens qui s’occupent de la performance et qui entrent en conflit avec les médecins, le code de santé publique et la loi ! » De plus, les priorités ne sont pas forcément les mêmes dans un staff professionnel. « Moi, je disais toujours à un joueur que ce qui m’importait, c’était, dans l’ordre : en un, qu’il puisse faire toute sa carrière ; en deux, qu’il soit disponible un maximum sur la saison ; en trois, qu’il puisse disputer le match suivant. C’est un combat car pour d’autres membres du staff, l’ordre des priorités est différent. Nous, les médecins, on est là pour protéger les joueurs, mais on est payé par un club qui peut avoir d’autres priorités… Malgré tout, j’ai toujours eu des dirigeants qui ont respecté mes décisions. »

La pression sportive est quand même plus prégnante et vient parfois en confrontation avec les préoccupations médicales. « Il y a notamment une vraie pression sur la reprise des joueurs après une blessure. Mais si le joueur n’est pas prêt, ça peut être dangereux. Mais au final, le médecin a toujours gain de cause car si on estime que le joueur ne peut pas pratiquer, on peut mettre un arrêt de travail. Le risque, c’est quand on n’est pas sûr de sa décision. Dans ce cas, la pression sportive peut faire douter et faire changer d’avis. Cela m’est déjà arrivé, et je l’ai ensuite regretté. »
« Il y a une vraie pression sur la reprise des joueurs après une blessure. »

Par ailleurs, Philippe Beury s’oppose à un système de primes en vigueur dans plusieurs clubs, et qui, à l’Estac, a pris fin quelques mois après son arrivée : « Des médecins ont des primes de match, plus élevées après une victoire. Je pense qu’il y a un conflit d’intérêts. »

Tout cela est désormais loin du quotidien de Philippe Beury, à qui l’adrénaline de la compétition va quand même manquer. « Je suis nul en foot, quand un ballon arrivait sur moi, tout le monde se marrait. Mais j’adore le foot et la compétition, il n’y a rien de mieux qu’un match ! »

[Léo]

Il était interviewé il y a deux semaines sur RMC et le débat était vraiment passionnant. Les animateurs de la radios étaient assez emballés de la discussion avec lui. Le travail du médecin au sein d'un club semble beaucoup moins simple qu'on ne le pense car nombre d'impératifs médicaux sont incompatibles avec la pression du sport de haut niveau. Contrairement à ce que pensent d'aucun sur ce site, le club perd quelqu'un de très compétent! Mais après tout il a bien gagné le droit de passer le flambeau.
Merci doc!

[Helzeeer]

Il était interviewé il y a deux semaines sur RMC et le débat était vraiment passionnant. Les animateurs de la radios étaient assez emballés de la discussion avec lui. Le travail du médecin au sein d'un club semble beaucoup moins simple qu'on ne le pense car nombre d'impératifs médicaux sont incompatibles avec la pression du sport de haut niveau. Contrairement à ce que pensent d'aucun sur ce site, le club perd quelqu'un de très compétent! Mais après tout il a bien gagné le droit de passer le flambeau.
Merci doc!

Donc tu juges sa compétence sur une interview chez RMC ?

[MiHawk10]

Il était interviewé il y a deux semaines sur RMC et le débat était vraiment passionnant. Les animateurs de la radios étaient assez emballés de la discussion avec lui. Le travail du médecin au sein d'un club semble beaucoup moins simple qu'on ne le pense car nombre d'impératifs médicaux sont incompatibles avec la pression du sport de haut niveau. Contrairement à ce que pensent d'aucun sur ce site, le club perd quelqu'un de très compétent! Mais après tout il a bien gagné le droit de passer le flambeau.
Merci doc!

Donc tu juges sa compétence sur une interview chez RMC ?

Il l'est et très apprécié des joueurs

[Léo]

Il était interviewé il y a deux semaines sur RMC et le débat était vraiment passionnant. Les animateurs de la radios étaient assez emballés de la discussion avec lui. Le travail du médecin au sein d'un club semble beaucoup moins simple qu'on ne le pense car nombre d'impératifs médicaux sont incompatibles avec la pression du sport de haut niveau. Contrairement à ce que pensent d'aucun sur ce site, le club perd quelqu'un de très compétent! Mais après tout il a bien gagné le droit de passer le flambeau.
Merci doc!

Donc tu juges sa compétence sur une interview chez RMC ?

Il l'est et très apprécié des joueurs

Oui ce sont les retours que j'aie eu contrairement à ce que semblent affirmer certains sur ce site.
En outre une équipe nationale féminine de sport co vient se faire suivre à son cabinet. J'ai eu un jour "l'agréable" surprise en salle d'attente d'en croiser quelques éléments.... Au delà de plaisir des yeux, qu'une équipe nationale de sport co passe par lui c'est que ce n'est pas une burne.

[MiHawk10]

Donc tu juges sa compétence sur une interview chez RMC ?

Il l'est et très apprécié des joueurs

Oui ce sont les retours que j'aie eu contrairement à ce que semblent affirmer certains sur ce site.
En outre une équipe féminine de sport co vient se faire suivre à son cabinet. J'ai eu un jour "l'agréable" surprise en salle d'attente d'en croiser quelques éléments.... Au delà de plaisir des yeux, une équipe nationale de sport co passe par lui c'est que c n'est pas une burne.

Oui il s'occupe également de l'équipe de rugby de saint André. Il draine tous les traumas sportifs de plusieurs disciplines dans l'aube. Il est très apprécié par l'Estac qui souhaitait absolument le garder. Mais trop de désaccord avec le staff médical

[jerem]

"Et puis à 64 ans, courir sur le terrain en plein match pour soigner un type qui hurle et qui gambade cinq minutes plus tard, c’est bon… »

J'adore