[L1/J25] Rennes 4 / 1 Troyes - Dimanche 20 février 2022 à 15h

[palexandre]

Peut-être, mais sans peno, c'est peut-être 0-0.
Clermont a été ridicule à Marseille mais a gagné...

[jerem]

Peut-être, mais sans peno, c'est peut-être 0-0.
Clermont a été ridicule à Marseille mais a gagné...

Je ne les ai pas trouvés ridicule. Ils ont bien joué le contre, ont ressorti la balle proprement, le gardien a et bon...
Ils auraient dû marquer sur la frappe de Khaoui également.

[pepe 51]

C'est vrai que le coaching façon BI , pour l'instant ça pique , mais pour LB , je suis d'accord avec Palexandre . Les matchs à ne pas perdre contre les verts et les girondins , ont été déroutants (cadeaux?) , avec en apothéose le super match de CDF et le bidouillage contre Brest . Alors oui LB nous a fait remonter, avec en prime le titre, mais ses debut en L1 ne m'ont pas vraiment convaincus que ce soit son hésitation pour reprendre la saison , son entetement a ne pas faire jouer les mecs qu'on lui imposait , et au final les derniers matchs (ratés) susnommés pour ''forcer son départ''. Actuellement on demande aux joueurs de se bouger le luc , mais le ou les coachs ont également des engagements à respecter.

[koukies]

J'ai vu TOUS les matchs cette saison.
Ère LB :
4 bons matchs avec 4 victoires à la clé (Metz, Nice, Reims, Lorient)
9 matchs corrects (PSG, Strasbourg, Monaco, Lyon, Angers, Montpellier, Rennes, Marseille, Lille, malgré 5 défaites...)
6 matchs catastrophiques (Clermont, Nantes, Lens, Saint-Étienne, Bordeaux, Brest)
Ère BI :
2 bons matchs (Montpellier et Angers, malgré la défaite imméritée)
2 matchs corrects (Lyon, avec une défaite sur un peno imaginaire, Metz très difficile à jouer avec son béton)
2 matchs catastrophiques (Brest et Rennes)
Pour moi, les résultats avec les 2 coachs, c'est kif kif.
Même si BI a été vraiment pénalisé par la CAN et le Covid.

Lors de la victoire à Reims on fait une première mi-temps minable

[palexandre]

C'est vrai, j'avais oublié.

[DANETTE23]

Article EE

Trois mois de descente aux enfers
À force de reculer, l’Estac a atteint le seuil d’alerte, en fermant la marche de la Ligue 1 avec Lorient, Metz et Bordeaux. Des compagnons d’infortune qui reprennent du poil de la bête en cet après-mercato, a contrario de l’Estac, engoncée dans une zone de turbulences depuis que City group a pris la décision de changer d’entraîneur entre Noël et le jour de l’An, sans jamais s’en expliquer dans le détail. Le 4-0 infligé par le RC Lens au promu troyen le 5 novembre a amorcé cette glissade. Avant de chuter à Bollaert, l’Estac, 14e, possédait sept points d’avance sur le dernier (Saint-Etienne), six sur l’avant dernier (Metz). Le 22 décembre, après le nul face à Brest, au soir de ce dernier match dirigé par Laurent Batlles (4 défaites, 1 nul et 1 victoire plus tard), l’avance sur la lanterne rouge (Saint-Etienne) restait confortable (5 points). Lorient et Metz (avant-derniers) étaient déjà revenus à un point. Le jeu offensif prôné par Laurent Batlles avait généré un déséquilibre qu’il fallait solutionner. La direction a pris le choix radical et risqué que l’on connaît et qu’elle doit désormais assumer.

La cassure
Le changement d’entraîneur n’a pas enrayé la chute (4 défaites, 1 nul, 1 victoire sous Bruno Irles). La situation comptable s’est dégradée et le climat s’est détérioré subitement.

Les raisons de cette cassure soudaine sont multiples. Bien qu’il ait investi comme jamais (40M€ cette saison !) dans l’histoire du club, City group n’a pas levé toutes les interrogations sur son projet global. La peur que le club perde son identité reste latente. La communication défaillante a continué de creuser un fossé entre les supporters et les dirigeants. Comme si ces derniers (à Troyes ou de l’autre coté de la Manche) vivaient dans une tour d’ivoire, éloignés des préoccupations sportives. Sans doute un malentendu...

En se séparant d’un entraîneur apprécié, dépositaire d’un jeu attrayant, City a réveillé cette part d’ombre. Éloigné de la guerre interne qui couvait entre Laurent Batlles et la direction, le grand public n’a pas compris cette décision.

Pour Bruno Irles, le terrain était miné. Ce dernier a poussé le bouchon trop loin, en mettant en place un projet sportif en rupture avec son prédécesseur. « Ce serait risqué de tout changer tout de suite », a-t-il dit avec une certaine forme de sagesse à sa prise de fonction. En quelques semaines, il a pourtant tout détricoté, et sa volonté d’apporter des garanties défensives à l’équipe, validée par les premiers résultats, a volé en éclats à Brest et à Rennes.

L’idée que le promu s’en sortirait par le jeu sous l’ère Batlles s’est évaporée. Jamais un entraîneur, à Troyes, n’avait perdu son crédit si vite. Le silence déroutant de la direction n’a pas aidé le nouveau coach dans sa mission périlleuse. Là où, ailleurs, un président aurait tenu un discours ferme pour lui venir en aide, ou aurait fait diversion pour servir de bouclier à son nouvel entraîneur, Aymeric Magne n’est pas monté au front (publiquement du moins), donnant le sentiment qu’il n’y a pas de pilote dans l’avion, que City ne prend pas la mesure des conséquences de son choix. Car, très concrètement, et c’est là que l’inquiétude enfle, en s’appuyant avec trop de parcimonie sur l’héritage laissé par Batlles, Irles a perdu l’adhésion d’une partie de son effectif. Un facteur déterminant pour une équipe en lutte pour le maintien.

Quels leviers actionner pour sortir de cette impasse ?
Un entraîneur chahuté, des supporters en colère, une direction trop discrète, des résultats sportifs en berne, un projet de jeu déroutant et des joueurs dans le doute : l’inventaire à la Prévert des maux de l’Estac laisse planer le doute sur la capacité qu’a, à ce stade de la saison, le promu à sortir de ce maelström. En somme, l’électrochoc que City souhaitait au mois de janvier, alors que l’équipe n’avait pas forcément besoin d’un déclic mais plutôt d’un ajustement, se produira-t-il très rapidement ? Et si ce sursaut n’arrive pas sous quinzaine (contre Marseille dimanche puis à Bordeaux), quels leviers City group pourra-t-il actionner pour sortir d’une impasse dans laquelle il s’est lui-même embarqué ?

Il devra trancher et trouver un nouveau fusible, ce qui serait un aveu d’échec. Il peut aussi décider d’aller au bout de ses idées, quitte à prendre des décisions radicales à la fin de la saison.

Créer les conditions de l’exploit contre l’OM
Dans ce climat de crise, revenir jouer au Stade de l’Aube après deux déplacements défaillants en Bretagne, est à double tranchant.

L’équipe troyenne aura besoin du soutien de ses supporters pour mener la lutte finale qui l’attend. Malheureusement, on sait qu’un Stade de l’Aube qui reçoit l’OM, s’il reste paré de bleu et de blanc, est rempli en partie de partisans… marseillais. Une double peine dont l’Estac n’a pas besoin en ce moment.

Comment, dans ce contexte, créer les conditions de l’exploit ? La clé est, en partie, entre les mains des joueurs eux-mêmes.

Plutôt épargnés par les critiques, ils ont pourtant leur part de responsabilités dans les mauvais résultats actuels. Affectés par le départ de Laurent Batlles, perturbés par le virage tactique de son successeur, ils marchent, pour la plupart, à l’ombre de leur potentiel. Comme s’ils n’avaient pas fait le deuil de celui qui les avait guidés en Ligue 1. Ils ont déjoué, non par caprice, ils n’ont aucun intérêt personnel à cela, mais parce qu’ils avaient perdu leurs repères.

C’est pourtant d’eux que doit venir le salut. Sur le terrain, dimanche, ils devront prouver qu’ils ont envie de se battre pour le blason du club, pour toute une ville. C’est à eux qu’il appartient de créer les conditions de l’exploit. Au sortir du stage qui a précédé le match à Rennes, ils ont obtenu gain de cause pour revenir à un schéma tactique plus proche des aspirations de Laurent Batlles. Sans résultat...

Dimanche, contre un autre poids lourd de la Ligue 1, la défaite serait dommageable, mais elle n’est pas interdite. Seule la manière de se comporter sera jugée sur pièce. Les supporters troyens seront bienveillants s’ils estiment que les joueurs n’ont pas renoncé à sauver le club. À Bordeaux, ce sera une autre histoire, cette fois, ils n’échapperont pas à l’obligation de résultat.

Si, dimanche, l’environnement ressent cet instinct de survie, il saura mettre sous le tapis « le cas Irles ». Un répit indispensable à une résurrection. Sans cet électrochoc venu de l’intérieur, sans cette mobilisation générale du sportif qu’Adil Rami peut incarner, l’union sacrée qui commande cette opération maintien, ne sera pas possible. Cet Estac-OM, c’est certain, sera l’élément déclencheur de la marche à suivre pour conserver l’espoir d’un maintien en Ligue 1.

[Gigis10]

Peut-être, mais sans peno, c'est peut-être 0-0.

Ce n'est pas parce qu'on aurait fait 0-0 qu'on a pas été ridicule dans le jeu !
On s'est contenté d'un "attaque - défense" ... A domicile c'est ridicule !

Mais je suis d'accord avec toi ! Novembre et décembre avec LB c'était bien ridicule également !

[snoopy45]

Merci Danette.
Il n'y a pas que les joueurs qui n'ont pas digéré le départ de LB ......

[palexandre]

Personne n'a digéré son départ. Mais le premier responsable reste ... LB qui n'a jamais été clair depuis le match de la montée. Il est resté car il était sous contrat et parce que personne n'a voulu payer son indemnité de trasnfert.
A partir de Lens, il a fait de la ¤#*ù^. Et Saint-Étienne et Bordeaux me restent vraiment en travers. Plus que Brest ou Rennes.