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palexandre a écrit : ↑04 févr. 2021, 01:17
Pour surprendre Toulouse qui s'attend à notre 3-6-1 habituel, je tenterais bien un 4-1-4-1 :
Gallon-El Hajjam, Salmier, Giraudon, Gory (il faudra un mec rapide pour contrer le poison Adli)-Tardieu-Barthelme, Chambost, Kouame, Dingome-Bozok.
A voir si Azamoum peut suppléer Chambost.
Avec ce onze de départ, on évite Raveloson et Saint-Louis.
Et on garde Touzghar et Pintor en joker si besoin.
Gory latéral gauche dans une défense à 4?
J'aimerais une explication pour le coup (hormis le fait d'avoir un joueur rapide) ?
L'explication tu l'as, il faut un mec rapide pour contrer le TGV Adli...qui devra défendre sur Gory s'il monte.
A part lui, je ne vois pas. Dingome et Kouame ont déjà joué en 3 mais on en a besoin au milieu. Reste Baya.
Ben quand tu vois la façon dont il s'aligne sur le 1er but de CF63, ca fait peur !
Il se permet même de lever les mains, et de ne surtout pas revenir ......
Cela dit week-end de tous les dangers : si rien ne tourne dans le bon sens, Toulouse prend la tête (48), on se retrouve 2èmes (bloqués à 47), avec Clermont (46), Grenoble (44), Auxerre (43) à portée de fusil et le PFC plus très loin (40).
On peut aussi rêver d'un scénario idéal mais ça n'en prend pas le chemin avec toutes les interrogations soulevées sur le forum et même dans l'EE du jour.
L’Estac est en tête depuis la 18e journée, mais elle n’est plus aussi souveraine. La première mi-temps à Clermont a démontré les limites actuelles de l’équipe troyenne face aux autres prétendants à la montée. Au moment où son dauphin, Toulouse, débarque dans l’Aube samedi.
Christophe Mallet
Le constat est général pour les équipes de tête
Avant de s’alarmer hâtivement, et de manière disproportionnée, on rappellera que l’Estac a perdu mardi soir à Clermont (2-1) son premier match de l’année 2021 après une série de quatre victoires et un nul. Si l’Estac a rendu sa plus mauvaise copie de la saison en première mi-temps, son échec est à relativiser, surtout qu’elle a démontré une vertu vitale: elle a tangué, mais n’a pas sombré au plus fort de la tempête. Cette capacité à ne pas paniquer, puis à se révolter, sera primordiale pour la suite de la compétition.
Dans le haut du tableau, les autres équipes en lutte pour l’accession sont logées à la même enseigne. Les matches s’enchaînent et il est difficile de maintenir un niveau élevé, tout en procédant à un «turnover» indispensable. L’AJA a perdu deux fois de suite (contre Clermont et l’Estac); Clermont a plongé à Toulouse… qui a craqué à Auxerre.
«Clermont a le droit de bien jouer», a répondu Yoann Salmier quand on l’a interpellé sur la prestation troyenne. Ces quatre-là, plus Grenoble, sont capables de produire un jeu tourné vers l’offensive. Le match de mardi soir à Gabriel-Montpied a fait honneur à la Ligue 2. «Troyes n’est pas premier par hasard, a loué le technicien clermontois, Pascal Gastien. Ils ont tout pour aller au bout.» Ses poursuivants aussi…
Une défense sur la corde raide
Entre la 10e et la 35e minute, l’Estac a pris l’eau. Ça n’était jamais arrivé dans ces proportions, même contre l’AJ Auxerre samedi dernier. L’Estac a bien eu quelques opportunités en attaque, parce que fidèle à ses principes, elle ne s’est pas recroquevillée, mais elle aurait pu rentrer au vestiaire avec trois buts dans la musette. Pendant ce long passage à vide, les trois défenseurs (Salmier, Giraudon, El Hajjam) étaient livrés à eux-mêmes, obligés de défendre en un contre un, face à des attaquants (Bayo, Dossou, Tell) lancés et rapides! Logique que les vagues aient fini par submerger la deuxième défense de ligue 2. Un scénario qui s’est déjà produit, par séquences lors des derniers matches. Mais Gallon, par son talent, avait masqué les failles. Ces trois-là enchaînent les matches; le système actuel réclame une concentration de tous les instants. Impossible de ne pas connaître des baisses de régime sur toute une saison.
Un milieu de terrain qui s’embourbe
L’enchaînement des matches se ressent aussi pour le losange du milieu de terrain. Avant de confisquer le ballon en seconde période, les hommes du milieu ont commis trop d’erreurs techniques. Laurent Batlles, et il a raison dans son analyse, ne met pas sur le compte de la condition physique, le manque de maîtrise de ses joueurs: «Je ne peux pas dire que mon équipe n’est pas en forme quand on voit la débauche d’énergie qui a été la sienne en seconde mi-temps.»
Pourtant, c’est un constat, le niveau de jeu du leader a tendance à décliner depuis le déplacement à Pau. La «lourdeur» des terrains n’y est pas étrangère, elle ne favorise pas les desseins d’une équipe ultra-joueuse comme l’Estac. Mais elle n’excuse pas tout. «On leur a laissé l’opportunité de nous contrer», a relevé Yoann Salmier.
Tout le travail défensif n’a pas été fait à la perte du ballon. Que ce soit dans l’axe du terrain, comme dans les couloirs. Berthomier et Gastien se sont régalés dans l’entrejeu clermontois, en délivrant, avec trop de facilité, des passes croisées dans les espaces laissés par une défense à trois.
Une attaque à réveiller
Dernier étage de la fusée: l’attaque. Depuis quelques semaines, Yoann Touzghar reste muet. Parfois, il manque de réussite, parfois, il est privé de munitions. C’était le cas à Clermont. L’éclaircie est arrivée de Bozok, entré en jeu à la 59e minute. S’ils sont amenés le plus souvent à se relayer, mardi, les deux hommes ont évolué l’un près de l’autre, ou l’un derrière l’autre, ils ont cherché à combiner ensemble. Cette rentrée a donné de la densité à un secteur qui en manquait. Le profil «puncheur» de l’attaquant lorientais offre de nouvelles possibilités à Laurent Batlles. Il percute, prend sa chance dans de petits périmètres, est attiré par le but. Une cartouche qui va compter en même temps qu’il va soulager, physiquement et mentalement, Yoann Touzghar.
Les limites du système contre les «gros»
Sans remettre tout en cause, la combinaison de tous ces facteurs pourrait inciter Laurent Batlles à réfléchir sur la pertinence de maintenir, quoi qu’il en coûte, son système audacieux à trois défenseurs (avec un milieu en losange et trois attaquants).
Mardi, il a insisté dans ce schéma et bien lui en a pris. Cette option tournée vers l’attaque a permis de mettre sous pression Clermont après la pause. Mais, avec un handicap de deux buts à remonter, l’Estac partait de trop loin, contre la meilleure défense de Ligue 2. «Troyes a pris l’ascendant, mais on savait qu’on pouvait défendre plus bas», a expliqué Pascal Gastien. Ce va-tout des Troyens a ouvert des boulevards que les Clermontois n’ont pas su exploiter. Mais ils avaient su faire mal en première mi-temps.
À Grenoble (défaite 2-0 avant Noël), contre Auxerre (victoire 3-1 avec une réussite maximale), à Clermont, soit contre trois des quatre autres équipes de haut de tableau, l’Estac s’est heurté à une forme de plafond de verre. Elle s’est tirée d’affaire une fois sur trois. De quoi nourrir la réflexion d’une évolution.
Avant de recevoir Toulouse, son dauphin samedi, Laurent Batlles peut-il être amené à revoir son système? L’entraîneur troyen n’est pas homme à mourir avec ses idées. Il a démontré sa capacité à faire bouger les lignes en fonction de ses joueurs, de son adversaire et des intérêts de son équipe.
palexandre a écrit : ↑04 févr. 2021, 12:02
L'explication tu l'as, il faut un mec rapide pour contrer le TGV Adli...qui devra défendre sur Gory s'il monte.
A part lui, je ne vois pas. Dingome et Kouame ont déjà joué en 3 mais on en a besoin au milieu. Reste Baya.
J'avais eu peur de mal comprendre mais en fait c'est bien ça : Donc on ne tient plus compte des postes des joueurs mais juste de leur capacité physique.
Même si ça marche sur FIFA ou que cela peut dépanner en cours de match, pas sûr que ce soit la meilleure solution. Sans compter que l'on se priverait pour le coup d'un élément offensif.
Heureusement que LB n'est pas le plus rapide, il aurait signé une licence entraineur-joueur.
