Luis de Sousa [Directeur sportif] (2016 - octobre 2020)

[romainpat]

Complètement d accord avec Sebnoun..

Quand on lit factuellement
1. Je lui ai donné 3 ans et revalorisation
2. Je lui ai donné 0 et juste revalorisation = faute professionelle
3. Il était évasif sur son avenir et j ai donné 0 contrat et 0 reval alors me suis rappelé d un chat avec Metz
4. J ai regardé combien il manquait pour équilibrer les comptes soit 1 m€ mais cela me semblait beaucoup pour un joueur qui a commencé à jouer qu en janvier
5. Metz était OK, quelle belle affaire... 1 m€ pour un demi titulaire
6. Regarder tous les autres jeunes que j ai bradé à des clubs de dépôt vente .., (Monaco, Bordeaux..) il y en aucun qu on reussit

[TontonManu]

Moi je tique également sur le passage "En mars, on a arrêté de se voir en raison du confinement. Je n’allais pas entamer des discussions en visio !" Et pourquoi pas ? Des milliers d'entreprises ont mis en place des visio durant le confinement (et après), qu'est ce qui empêchait de poursuivre les discussions ?
Purée mais il est dans le milieu depuis assez longtemps pour savoir que dès qu'un jeune joueur dispute quelques matchs en pro il est approché par des clubs, il est au courant que des émissaires sont dans les tribunes à chaque match pour superviser des joueurs ? Et que dit-il : on a un protocole de suivi de nos jeunes et on y déroge pas, si on a dit qu'on se voyait en novembre on se voit en novembre et pas avant !
Franchement je trouve ces réponses justes pathétiques ... Et sinon les départs pour 0 euros de Youté et Diouf 2 internationaux français il en dit quoi ?

[Kevin-10]

Moi je tique également sur le passage "En mars, on a arrêté de se voir en raison du confinement. Je n’allais pas entamer des discussions en visio !" Et pourquoi pas ? Des milliers d'entreprises ont mis en place des visio durant le confinement (et après), qu'est ce qui empêchait de poursuivre les discussions ?
Purée mais il est dans le milieu depuis assez longtemps pour savoir que dès qu'un jeune joueur dispute quelques matchs en pro il est approché par des clubs, il est au courant que des émissaires sont dans les tribunes à chaque match pour superviser des joueurs ? Et que dit-il : on a un protocole de suivi de nos jeunes et on y déroge pas, si on a dit qu'on se voyait en novembre on se voit en novembre et pas avant !
Franchement je trouve ces réponses justes pathétiques ... Et sinon les départs pour 0 euros de Youté et Diouf 2 internationaux français il en dit quoi ?

Exactement ce n'est pas comme si la stratégie en place avait montré ses limites. En plus on a failli se faire souffler Mbeumo car ils ont tardé à le faire signer professionnel.

Après on ose nous servir dans des communiqués la soupe du club formateur qui fait confiance et qui protège ses jeunes... Surtout que l'on a prolongé Touzghar largement avant la fin de son contrat jusqu'en 2022 alors qu'il a 34 ans ! Aucune logique.

[turtle]

C'est ridicule sa règle de discuter qu'en novembre parce que c'est comme ça. Tous les jeunes ne sont pas convoités de la même façon.

[fab10]

Et oui......
C'est la que tu te dis qu'avec un DS comme ça, tu n'es pas prêt d'avancer. Il aura toujours raison et même s'il a tord.
Je suis sur qu'on aurait un Mbappe chez nous, on attendrait quand même novembre pour discuter et peut-être le prolonger 6 mois avant la fin de contrat.
Au final, on pourrait presque être heureux d'avoir vendu Mbeumo ^^

[troyenetchampenois]

Il faut reconnaître, on est très light, voir moins que sans goût, pour mettre en avant nos jeunes du Centre de Formation.
En U19, on est dans le même groupe que Lyon, avec de meilleurs classements dans la compétition, et eux, te sortent des jeunes pour jouer en L1 ou en compétition européenne, chaque année.

[seboun]

Le pire, comme je le sous-entend plus, c’est que le mec est persuadé d’avoir tout bien fait. Il a suivi à la lettre le guide du Directeur Sportif pour les Nuls.
A aucun moment tu sent le gars qui se dit, sur ce coup on s’est loupé ou que l’on aurait pu (dû ?) faire différemment.
Égo surdimensionné ou refus de la réalité ?

[gayotremi]

Stoppé dans son élan à la sortie de l’hiver (4e de Ligue 2 après 28 journées), Troyes revient avec quelques certitudes et un groupe resté majoritairement le même. L’ESTAC entend poursuivre sa progression, sous la houlette de Laurent Batlles, et celle de Luis de Sousa. A quelques jours de la reprise du championnat, nous avons fait le point avec le directeur sportif aubois.

A lire aussi >> Mercato – Troyes « suit toujours » Souleymane Diarra

MaLigue2 : Luis, comment avez-vous vécu la période particulièrement longue de la préparation ?

Elle a été réalisée en deux fois, avec un première partie de 3 semaines, puis une seconde de 6 semaines. Nous avons tous coupés une bonne semaine entre les 2, afin que tout le monde retrouve de la fraîcheur, du peps. En fait, il s’agissait d’une pré-reprise, d’une remise en route avec ballon, ce qui manquait le plus aux joueurs (sourire). Ils en étaient sevrés. Puis, les 6 dernières semaines ont ressemblé à une préparation classique, avec cependant davantage de matchs amicaux (7, Ndlr) que les étés précédents.

« Une prise de conscience du groupe » quant au protocole sanitaire

Quel bilan pouvez-vous tirer de la préparation ?

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Il est encore un peu tôt, puisqu’elle n’est pas terminée (sourire). Nous n’avons pas eu de souci au niveau sanitaire pour le moment. C’est une vraie satisfaction. Les joueurs ont été sérieux dans leur après-entraînement, lors de leur retour chez eux. Ils ont appliqué les consignes du staff. En interne, nous avons veillé à ce que le protocole sanitaire soit rigoureusement respecté. Surtout, les joueurs ont été très sensibilisés sur leur retour à domicile, et de ne pas s’éparpiller les week-ends. Il y a eu une prise de conscience du groupe. Il ne faut désormais pas baisser la garde, car la lutte n’est pas terminée.

Avec Suk, en mars, vous avez été le premier club français touché par le Covid. Ce cas a-t-il été bénéfique dans la façon d’appréhender le protocole sanitaire et le virus ?

Inconsciemment, je pense que oui. Par contre, le fait que l’on soit le premier club… Nous avons surtout été le premier club à communiquer. Cela montre néanmoins que les gestes barrières fonctionnent, puisque Suk avait été en contact une semaine entière avec le groupe malgré sa contamination. Nous avions déjà demandé aux joueurs d’appliquer les gestes barrières, notamment avant d’aller au Mans. Quand on applique les consignes, cela marche forcément.

Y a-t-il un manque de respect aux consignes sanitaires dans les clubs qui déclarent plusieurs cas actuellement ? Ou est-ce de la malchance ?

Je pense que c’est un peu des deux. De la malchance et une application moindre du protocole, peut-être. Cela doit nous rappeler que cela peut aller très vite. Une seule personne qui va faire ses courses sans être vigilante peut générer 3-4 cas derrière. J’aimerais connaître le mode de contamination dans ces clubs en question. Un seul joueur a-t-il contaminé ses collègues ? Ou les contaminations sont-elles indépendantes les unes des autres ?

Revenons sur la très longue intersaison, d’une durée de 5 mois. Est-ce un avantage pour un directeur sportif que vous êtes ? Existe-t-il des inconvénients ?

Quand on a le temps, on se dit que l’on n’est pas pressé. On observe de multiples solutions. Les clubs tardent à se décider et nous en faisons partie avec notamment le cas Warren Tchimbembé. Cela crée de l’inertie. Nous sommes désormais le 18 août, et nous avons encore 10 semaines de mercato. C’est énorme.

Est-ce trop ?

Oui. Notamment par le fait que quand nous voulons un joueur qui a du mal à se libérer, cela traîne. J’ai entendu Paul Le Guen se plaindre d’avoir des joueurs ayant la tête ailleurs. Je le comprends et ce n’est pas possible… Cela peut inconsciemment perturber les joueurs, qui ont la possibilité de signer en Ligue 1. Nous sommes victimes des gens qui gravitent autour des joueurs et qui ne font pas

« Lenny Pintor n’a pas le moral »

« Un joueur qui a du mal à se libérer », pensez-vous à Lenny Pintor ?

Par exemple, oui. Les exigences de Lyon sont incompatibles avec des clubs de Ligue 2. Peu importe le club. Nous souhaitons un prêt avec une option d’achat. Nous sommes quasiment d’accord sur l’option, mais son activation pose problème, tout comme la prise en charge du salaire du joueur, que l’on ne peut assumer. Tout le monde doit faire les efforts. La victime est le joueur, qui ne demande qu’à rejoindre le groupe. Il s’entraîne à part et, d’après les dernières informations en ma possession, il n’a pas le moral. Le coach lui a donné sa parole qu’on ferait tout pour le faire venir.

En dehors de Pintor, votre effectif sera-t-il étoffé dans les prochaines semaines ?

Oui, il le sera. Le coach souhaite avoir 3 joueurs de plus. Dans l’idéal, cela serait davantage. Nous voudrions des joueurs qui amènent une plus-value à l’équipe. On veut améliorer la qualité du groupe.

« Il vaut mieux avoir 5 000 personnes avec un certain engouement que 10-12 000 qui n’encouragent pas l’équipe »

Après la belle 4e place de l’ESTAC, avez-vous le sentiment d’avoir mis toutes les cartes entre les mains de Laurent Batlles pour cette nouvelle saison ?

Nous l’avons fait d’un point de vue contractuel, avec le renouvellement de son contrat et de celui de tout son staff. Le staff ne fait qu’un et tout le monde doit être considéré dans ce projet. Si vous voulez développer un club, une équipe, et des structures, cela passe par des hommes. Il faut leur donner les moyens d’y arriver. Au niveau du nombre, nous avons l’arrivée de Stéphane Darbion également. Nous avons des structures lourdes, coûteuses, mais indispensables pour mettre en pratique ce que l’on veut faire. Au niveau budget des transferts, on ne peut pas se comparer avec Toulouse, Guingamp et Auxerre. Nous essayons d’avoir des idées et un savoir-faire. Nous ne sommes pas envieux ni complexés par rapport à ça. Par contre, une autre saison redémarre, avec tout ce que cela peut comporter. Nous ne devons pas perdre de vue notre ADN et notre humilité. Le football est une belle école d’humilité. Restons bon élève.

Un an après son arrivée, comment jugez-vous l’apport de Laurent Batlles ?

Laurent n’est pas un inconnu car je le connais depuis 25 ans. Le président a eu son mot à dire, forcément. J’ai senti très vite que le feeling était passé. Ensuite, nous voulions donner une certaine identité de jeu au club. Un coach devait s’identifier à ce projet de jeu. Nous voulions un jeune entraîneur, avec sa fougue son envie. Nous en sommes satisfaits, assurément. Nous l’avons renouvelé 3 ans. Nous croyons à l’homme et à sa compétence. Pour moi, cela va avec.

Vous attaquez directement par Le Havre à domicile. Comment appréhendez-vous ce match ?

Nous attaquons par du lourd. Le Havre est un prétendant légitime, chaque année, à une montée en Ligue 1. Nous commencerons par un gros morceau. Ce n’est pas plus mal.

Dans un stade de l’Aube qui n’accueillera maximum que 5 000 personnes…

Mais il vaut mieux avoir 5 000 personnes avec un certain engouement que 10-12 000 qui n’encouragent pas l’équipe…

On sent une pointe de déception à ce niveau…

Oui. Notre service billetterie a travaillé tout l’an passé pour proposer des abonnements au mois. Cela pourrait donner de la flexibilité aux supporters. Le regret porte sur cet engouement, en effet. Mais avoir 5 000 personnes au stade peut suffire, si tout le monde pousse derrière l’équipe

[fab10]

Mouais..... Il parlerait presque comme un bon directeur sportif dans cette interview.

Maintenant parler c'est bien, agir c'est mieux. Donc qu'il nous ramène déjà les 3 joueurs " qui amèneront une plus-value à l’équipe". et ce sera déjà une bonne chose. Ensuite, il pourra parler " d'avantage plus dans l'idéal".