BIENVENUE SUR ESTACWEB.FR


Pour vous enregistrer, c'est simple et gratuit.
JE M'INSCRIS
Votre inscription sera confirmée sous 24h maximum.


Pour vous connecter, rendez-vous de ce côté.
JE ME CONNECTE

[Fil rouge] Les rumeurs de rachat du club

L'actualité de l'ESTAC Troyes en Ligue 2 BKT : discussions d'avant-matches et d'après-matches, notes, débats. Infos sur les équipes de N3, féminines, jeunes...
◗ Livraison gratuite. Meilleures ventes sur TEMU
Avatar du membre
tiogniii10
Stagiaire
Stagiaire
Messages : 369
Enregistré le : 28 août 2015, 21:57

Re: [Fil Rouge] Le nouveau projet de l'ESTAC

Message par tiogniii10 »

Nan cest l'Équipe d'aujourd'hui apparemment
Avatar du membre
aub'boys
Contributeur
Contributeur
Messages : 2858
Enregistré le : 16 avr. 2005, 06:40
Localisation : troyes

Re: [Fil Rouge] Le nouveau projet de l'ESTAC

Message par aub'boys »

Pas claire cette histoire...
Avatar du membre
KSC
Pro
Pro
Messages : 1931
Enregistré le : 20 juin 2017, 12:28

Re: [Fil Rouge] Le nouveau projet de l'ESTAC

Message par KSC »

Peut-être que Masoni a trouvé des repreneurs (ou peut-être pas). Je ne comprends pas pourquoi l'Équipe fait un article sur nous. Il doit y avoir des choses plus intéressantes qu'un "petit club" du sud de la Champagne.

Ça doit être le match contre le PSG qui les excite.
Avatar du membre
vinys
Amateur
Amateur
Messages : 5
Enregistré le : 15 févr. 2011, 04:41

Re: [Fil Rouge] Le nouveau projet de l'ESTAC

Message par vinys »

football
entretien

« Je ne me renie pas »
DE NOTRE ENVOYE SPECIAL YOHANN HAUTBOIS

Réputé pour le jeu de ses équipes, l'entraîneur troyen, qui découvre la L 1 à ce poste, accepte désormais, au nom de la compétitivité, de gagner sans plaire.

Alexis Réau/LÉquipe

TROYES – Dans un petit bureau du stade de l'Aube, la voix de Jean-Louis Garcia, scansion claire, tonne comme s'il se produisait devant un groupe d'une trentaine de personnes. Le week-end dernier, après la défaite à Dijon (1-3), déjà, on n'a entendu que lui. Agacé, il s'en était pris à la naïveté de ses joueurs : « Je préfère être nul, avoir une équipe de bourrins, mais gagner. Bien jouer et perdre, j'en ai rien à foutre. » À la mode lors de la première décennie des années 2000, avant de disparaître peu à peu des radars, l'entraîneur troyen a, à cinquantecinq ans, une approche du jeu moins théorique, plus pragmatique mais toujours imprégnée de sa culture nantaise.
« "Quand on a des ambitions à moyen terme, il faut s'appuyer sur le jeu." Qui, selon vous, est l'auteur de cette phrase ?
Elle pourrait être attribuée à plusieurs entraîneurs. Quelqu'un comme Raynald Denoueix ou, aujourd'hui, Christophe Pelissier à Amiens. On peut penser qu'une petite équipe, pour s'en sortir, doit bagarrer, s'accrocher. Bien évidemment, cela ne suffit pas, il faut un projet de jeu, une philosophie, une identité pour se maintenir en L 1. C'est une phrase que j'aurais pu utiliser.
Justement, elle est de vous, en 2010. En totale contradiction avec vos propos de la semaine dernière après la défaite contre Dijon !
J'étais en colère, je n'aurais pas dû dire "je préfère avoir une équipe de bourrins" car, je ne le pense pas au fond de moi. Il suffit de voir jouer mon équipe, le profil de mes joueurs. Jouer comme des bourrins, on ne sait pas faire. On a une équipe pour pratiquer un bon football, fait de jeu au sol, de gestion de la largeur, de la profondeur… J'ai voulu envoyer un signal fort à mes joueurs. On est en train de progresser dans le jeu, on prend confiance, mais cela ne doit pas être au détriment de la rigueur défensive, de l'agressivité nécessaire à un promu comme nous. On ne peut pas prendre un but au bout de dix-sept secondes en début de seconde période, en laissant l'avantcentre entre nos deux défenseurs centraux. Ce n'est juste pas possible ! Si on n'est que dans le jeu, on n'existera pas.
Ce que vous appelez le "beau jeu défensif" ?
Exactement. Certains font de la démagogie "nous, on joue, nous on joue" mais, parfois, on cherche comment ils jouent… Pourquoi, dans un sport où l'objectif est de marquer un but de plus que l'autre équipe, bien défendre et faire déjouer l'adversaire ne peut pas être considéré comme du beau jeu ? C'est incompréhensible. Parce qu'on a des modèle de jeu comme le Barça de Cruyff et Guardiola ou le Milan de Sacchi ?
Justement, ce sont des exemples qui me parlent. Ce qui était prodigieux, dans le Barça de Guardiola, c'était ce qu'ils mettaient en place à la perte du ballon, l'agressivité, l'animation défensive de toute l'équipe, qui ne reculait pas. Que disait Sacchi ? "Être nombreux et ensemble à la récupération pour qu'à la première passe, on soit connectés les uns aux autres." Je suis en phase avec ça, c'est ce qu'on appelle la transition et c'était la principale qualité du Nantes de1995(il était entraîneur des gardiens). Avec Coco (Suaudeau), on ne travaillait que ça : profiter du déséquilibre de l'adversaire à la récupération et s'y engouffrer par la première passe vers l'avant. C'était fabuleux mais cela partait du jeu défensif !
"À Metz, on gagne à 10 contre 11 sur un but à la 93 e alors que c'était la bérézina dans le jeu. Je suis désolé, mais j'ai pris plus de plaisir ce jour-là qu'à Dijon

Êtes-vous devenu plus pragmatique ?
Je ne me suis pas renié, je ne me renie pas, mais il faut être pragmatique. Cela vient avec l'expérience, les victoires mais surtout les défaites. On ne peut pas se contenter de bien jouer, et Coco le disait :
"C'est quoi cette connerie de beau jeu ?" Le beau jeu, c'est celui qui gagne. L'an dernier, on va gagner 3-1 au Havre (le 19 août 2016), une très belle équipe, et à la fin, Benj' Nivet me dit "On a fait que courir !" Mais les gars, on gagne à l'extérieur en marquant trois fois, ce n'est pas une victoire à l'agachon (à l'affût). Être excité, heureux d'avoir bien joué et d'avoir perdu, je ne le conçois pas, ce n'est pas le haut niveau. À Metz, cette saison, on gagne à 10 contre 11 sur un but à la 93e (le 23 septembre) alors que c'était la bérézina dans le jeu. Je suis désolé mais j'ai pris plus de plaisir ce jour-là qu'à Dijon où, pendant trente minutes, on fait des triples une-deux dans 20 m2. Ah, c'était joli, c'est le jeu que je veux pratiquer sauf qu'on ne l'a pas mise au fond et qu'on a perdu ! Jusqu'où êtes-vous prêt à aller pour rester en L 1 ? Proposer un jeu horrible ? Non. Tu ne peux pas atteindre ton objectif du maintien en étant dégueulasse jusqu'au bout. La première année, peut-être, mais pas si tu veux pérenniser ton club en L 1. Il faut trouver le bon compromis : de la qualité de jeu mais sans déséquilibre car, en L 1, cela ne te permet pas d'exister. Bien défendre ensemble, cela ne veut pas dire jouer comme des bourrins ou rester tous derrière. Pour la première fois, et sur le tard, vous êtes entraîneur de L 1. Est-ce que cela peut expliquer votre envie de vous maintenir, coûte que coûte ? C'est un rêve qui se réalise et je veux qu'il dure le plus longtemps possible. Ne pas entraîner à ce niveau, oui, cela aurait été une petite blessure, une déception. Sur la fin, à Angers, c'était un peu ma destinée d'entraîner en L 1, et puis plus du tout (*). Je me suis même demandé s'il fallait continuer dans ce métier. Mais des gens autour de moi me disaient que j'étais fou, que j'aurais une deuxième chance. On a toujours une deuxième chance dans la vie. Si je choisis Grenoble en CFA (en juin 2015),c'est parce qu'on m'a oublié ! Mais je ne pouvais pas repartir une année à la maison, à changer le plancher ou à bricoler avec mon beau-père ! (Sourire.) En me disant "¤#*ù^, tu n'es pas fait pour ça."À Grenoble, j'ai retrouvé le goût du métier. Qui a dit : "Entre deux entraîneurs avec des résultats, un club de L 1 prendra celui qui propose un jeu attrayant" ? Je ne sais pas mais c'est juste. C'est encore moi ? (Rire.)Mais j'ajouterai que la compétitivité est un argument très important et qu'un président ne prendra pas un entraîneur attrayant qui ne gagne pas. Mais tu as plus de chances de gagner en jouant qu'en ne jouant pas, et ça, c'est Raynald(Denoueix) qui le disait ! » '
(*) En mai 2011, il signe à Lens avec pour mission de faire remonter immédiatement le Racing, qui vient d'être relégué en L 2. Il ne terminera qu'à la douzième place et sera remercié en septembre 2012, après une défaite à domicile contre Monaco (0-4). Il attendra octobre 2013 avant de trouver un nouveau poste, à Châteauroux (L 2) .
EN BREF

55 ANS Entraîneur. Club : Troyes.
◼︎ 2011 : en mai, il signe à Lens, après cinq saisons à Angers (6e de L 2), mais surtout demi-finaliste de la Coupe de France contre le PSG (1-3) après avoir sorti, notamment, Bordeaux et Valenciennes (alors en L 1).
1,59

LE NOMBRE DE POINT par match que l'ancien gardien du FC Nantes a empoché avec Troyes (depuis 2016-2017 en L 2). Plus qu'à Angers (1,43) et Lens (1,27
Avatar du membre
vinys
Amateur
Amateur
Messages : 5
Enregistré le : 15 févr. 2011, 04:41

Re: [Fil Rouge] Le nouveau projet de l'ESTAC

Message par vinys »

Troyes, une drôle de mise en vente
BAPTISTE CHAUMIER

Les Troyens n'ont remporté que quatre matches en L 1 cette saison, dont ce déplacement à Nice (1-2), le 11 août.
BAPTISTE CHAUMIER
En coulisses, les tractations pour la cession du club aubois s'accélèrent. Mais le président Daniel Masoni semble fréquemment changer d'avis.

Jérôme Prévost/LÉquipe

Dans une saison où l'ESTAC (14e) se bat pour sa survie en Ligue 1 chaque week-end, son avenir se joue aussi en coulisses. Après l'échec rocambolesque de la vente du club aubois, il y a tout juste un an, à l'Américain Gary Allen, Daniel Masoni (60 ans) a repris le processus de cession de son club en toute discrétion. Le président troyen a fait savoir à plusieurs éventuels repreneurs qu'il en espérait 10 M€.
« Le dossier de la vente n'est pas d'actualité, je ne veux pas me précipiter », dément-il publiquement. Il s'est pourtant récemment entendu avec un repreneur suisse, Ahmed Schaefer, mandatant même Éric Maerte, commissaire aux comptes de l'ESTAC, comme son interlocuteur unique. Sans entrer dans les détails, Masoni reconnaît : « J'ai reçu des personnes par correction mais je n'ai pas voulu donner suite. Leur profil ne m'intéresse pas. J'ai des doutes sur leur moralité. »
Laurent Argueyrolles/LÉquipe

Des suspicions qui ne l'ont pourtant pas empêché de rencontrer au moins à trois reprises Schaefer et son équipe à Lisbonne, Zurich et Troyes. Et les deux parties ont même signé un accord de confidentialité en date du 30 août.
Repreneur suisse, échange de mails et rétractation par SMS

Contacté, cet homme d'affaires suisse explique : « On travaille sur ce dossier depuis trois mois. Notre structure est extrêmement claire et transparente. Elle s'appuie sur des fonds familiaux suisses. Il y a trois aspects dans notre projet : sportif, commercial et international. » À travers un échange de mails très détaillés en date des 13, 14 et 15 novembre, Masoni et Schaefer se sont même entendus sur un prix de vente de 9,2 M€. « Je n'ai signé aucun document », assure le président troyen.
Or, dans ces correspondances, Maerte, représentant du président de l'ESTAC, écrit à Schaefer : « Faisant suite à notre conversation de ce matin, je te confirme la décision du président Daniel MASONI de poursuivre le processus de cession de sa participation dans la SASP ESTAC à ton profit, en ouvrant une période d'exclusivité, dans l'optique de finaliser la cession d'ici au 22 décembre 2017. » Par l'envoi d'un SMS, trois jours plus tard, Masoni s'est en fait rétracté.
Le président se serait engagé avec un autre repreneur, un fonds de pension anglo-saxon, comme révélé par France Football, pour un montant d'environ 7 M€, inférieur donc à celui proposé par Schaefer. « C'est totalement faux », s'insurge encore Masoni. « Nous sommes toujours dans une phase d'exclusivité, insiste de son côté Schaefer. Et mon offre est toujours valable. J'étais d'ailleurs prêt à l'augmenter jusqu'à 10 M€ en un seul versement. »
Interloqués par cette volte-face, le repreneur suisse et son équipe se sont d'ailleurs déplacés à Troyes, mardi, pour visiter les installations du club, comme prévu dans le planning convenu avec Masoni. Ils se sont rendus au stade de l'Aube et se sont bien présentés au siège du club, mais le président troyen s'est évertué à les éviter.
Plusieurs salariés se sont étonnés de voir Masoni présent ce jour-là. Devenu récemment résident fiscal portugais, il a désormais pour habitude d'effectuer des allers-retours les jours de match. Pour quelles raisons s'était-il déplacé, cette fois ? En réaction aux informations parues dans la journée de mardi, Masoni s'est exprimé devant le groupe professionnel pour assurer que le club n'était pas à vendre. Des affirmations contredites par tout le processus dans lequel il s'est engagé ces derniers mois auprès d'au moins deux acheteurs potentiels. Au club, plus grand monde ne croit d'ailleurs à cette communication vu le défilé d'hommes d'affaires…
Les relations se tendent entre le club et la mairie

Ce n'est pas la première fois que Masoni se rétracte après avoir engagé des négociations avec un repreneur. En mars, le président se serait entendu avec un homme d'affaires belge, Bernard Cayman, pour un prix de vente de 5 M€. Mais, à une semaine de la deadline, Masoni aurait annulé l'accord initial peut-être ragaillardi par les résultats du club aubois en passe de remonter en Ligue 1. Une fois la montée acquise, il aurait recontacté Cayman lui indiquant un nouveau prix à 8 M€. Refus de Cayman.
Masoni aurait aussi signé un mandat de vente à Jean-Luc Gripond, ancien patron du FC Nantes, et Marc Loison, l'été dernier. Les deux hommes sont les dirigeants de SVA (Sport Vision Associés), une société de marketing qui travaille aussi pour l'ESTAC. Chargés de trouver un acheteur potentiel, Gripond et son associé ont amené au moins un candidat, dont l'identité n'a pas filtré et qui a été écarté de la course. « Je ne signe jamais de mandat, affirme pourtant Masoni. Pas même pour les transferts de joueurs. » Compte tenu de ces différents épisodes, une question se pose en ville : Masoni veut-il vraiment vendre ?
Échaudé par l'épisode Gary Allen, reçu à l'époque en grande pompe à la mairie, François Baroin (LR) est désormais méfiant. En privé, le maire s'agacerait de plus en plus de la gestion de Masoni et du flou qui entoure la vente d'un club qu'il suit de près. Selon plusieurs sources, les relations entre le président et le maire se seraient d'ailleurs nettement dégradées ces dernières semaines. Contactée, la mairie n'a pas souhaité réagir à ces informations. Mais Schaefer entend bien présenter son projet à l'élu de la ville le 30 novembre. Comme cela avait été convenu avec Masoni… '
ANGERS : KETKEOPHOMPHONE D'ENTRÉE ?

L'équipe de Stéphane Moulin va tenter d'entretenir ses ressorts à l'extérieur, où elle reste la seule formation invaincue avec le PSG (deux succès, cinq nuls). Elle s'en remettra à son meilleur buteur, Karl Toko Ekambi (5), et aimerait pouvoir compter sur Enzo Crivelli, en panne de but depuis la 2 e journée à Amiens (2-0, le 12 août). Pour ce déplacement, Billy Ketkeophomphone pourrait être titularisé côté droit. Plus d'un an après une rupture du ligament antérieur du genou droit, le milieu offensif du SCO était réapparu en L 1, samedi dernier, en fin de match à Guingamp (1-1). J. Ri.
Avatar du membre
tiogniii10
Stagiaire
Stagiaire
Messages : 369
Enregistré le : 28 août 2015, 21:57

Re: [Fil Rouge] Le nouveau projet de l'ESTAC

Message par tiogniii10 »

Oulaaaa c'est closer là... il s'en est passé des choses en coulisse :lol:
Avatar du membre
Kevin-10
Contributeur
Contributeur
Messages : 12444
Enregistré le : 25 juil. 2008, 15:06
Localisation : Sainte-Savine
Contact :

Re: [Fil Rouge] Le nouveau projet de l'ESTAC

Message par Kevin-10 »

Pour moi il n'y a pas de fumée sans feu. Pourquoi l'équipe s'intéresserait à une éventuelle vente d'un club comme nous si il ne se passait rien ?
Avatar du membre
tiogniii10
Stagiaire
Stagiaire
Messages : 369
Enregistré le : 28 août 2015, 21:57

Re: [Fil Rouge] Le nouveau projet de l'ESTAC

Message par tiogniii10 »

DM c'est une girouette, un coup il vend, un coup il vend pas... c'est un sketch à lui tout seul!! Donc à priori ça à l'air chaud avec les Suisses :wink:
Avatar du membre
Squalo
Pro
Pro
Messages : 3235
Enregistré le : 14 janv. 2003, 19:50
Localisation : Troyes

Re: [Fil Rouge] Le nouveau projet de l'ESTAC

Message par Squalo »

De l argent suisse qui part au Portugal, il cherche la meilleure opération financière et fiscale.
Répondre