Adama Niane (2016 - 2018)

[ibra113]

Je pense que pour le moment tout le monde ne fait que spéculer. C'est sa première année en pro et il la finira a plus de 20 buts ce qui est déjà très impressionnant même s'il a déjà 23 ans. À mon avis il a tellement galèée à Nantes qu'il a probablement compri qu'il était mieux pour lui d'être quelque part où on compte sur lui... Quel gachi... Franchement dit je ne comprends Tjrs pas pourquoi on ne lui a jamais donné sa chance alors qu'il a Tjrs marqué...ça fait mal quand même... Il mérite tout ce qui lui arrive....

[troyenetchampenois]

Cette année, il va claquer plus de 20 buts en championnat, je le verrai bien à 24-26 buts. Il a 23 ans, il a connu des années galères à Nantes. Pour moi, il lance sa carrière avec Troyes cette saison. Des joueurs attaquants prometteurs, on en a connu dernièrement. Mais des buteurs à son âge, il faut remonter au temps du TAF.
Avec Troyes l'année prochaine, il n'est pas sûr de se retrouver dans des conditions idéales pour scorer. Pour sa progression (et le budget de l'ESTAC), il doit trouver un club plus huppé qui pourra le mettre encore plus en valeur.

[ibra113]

À mon avis s'il doit partir je lui conseille de rejoindre un top club en Belgique ou en Turquie et jouer la coupe d'Europe. Je suis convaincu qu'il serait un grand buteur en Belgique ou le niveau n'est pas beaucoup plus eleve que la L2. Anderlecht ou Gent serait de très bonnes destinations pour lui.

[Mlledu10]

Adama Niane : «Le but, c'est comme un diamant pour moi»


S'il a eu du mal à s'imposer avec l'équipe première du FC Nantes, Adama Niane réalise une saison remarquable et remarquée avec Troyes, qu'il a rejoint l'été dernier. Avec vingt réalisations au compteur, l'attaquant malien est tout simplement le meilleur buteur de Ligue 2.

«Comment avez-vous démarré le football ?

J'ai commencé à jouer pour le plaisir dans les quartiers avec mon frère et des amis. Et un jour mon frère et mon entourage m'ont poussé à tenter ma chance au centre de formation du Yeelen Olympique de Bamako. Pour eux, il se passait quelque chose quand je touchais le ballon. Je suis donc allé passer des tests et j'ai été pris. J'avais dix ans.

Comment se sont passées vos années au Yeelen Olympique ?

J'ai démarré avec le centre de formation. Puis j'ai rapidement évolué avec les jeunes pour finir avec l'équipe première. Dès ma première saison avec l'équipe première, on a d'ailleurs réussi à monter en deuxième division. C'était un super moment ! Après cela, Seran Diabaté et Bakari Sanogo, qui sont aujourd'hui mes agents, sont venus au club pour observer des joueurs et ils m'ont dit que Nantes cherchait un attaquant et que je pourrais correspondre. J'ai donc fait des papiers pour pouvoir passer des tests en France.

Quitter votre pays à dix-huit ans n'a-t-il pas été trop dur ?

En France, j'ai seulement des cousins... Donc c'est vrai que quitter toute ma famille, et surtout ma mère, a été très compliqué. C'est quelqu'un qui occupe une place à part dans mon cœur, elle m'a tout donné. Des mamans, on n'en a pas deux. Aujourd'hui, je la revois en vacances et quand je viens jouer au Mali avec l'équipe nationale (en U23). A chaque fois que je la vois, cela me redonne de la force. Si je suis là aujourd'hui, c'est grâce à elle. C'est elle qui me fait marquer.

Après cette difficile séparation, comment vous êtes-vous senti à votre arrivée à Nantes ?

Mon arrivée s'est vraiment très bien passée. J'ai évolué six mois avec le centre de formation. Là-bas, j'ai sympathisé avec Aristote N'Dongala, qui est arrivé en même temps que moi, et avec un autre Malien, Samba Touré. Ils m'ont tous les deux aidé à m'intégrer. J'essayais de parler avec tout le monde, même si au début j'avais du mal à parler français. Quand je ne comprenais pas des consignes ou d'autres choses, Touré m'expliquait en bambara (la langue nationale du Mali).

«Les dirigeants nantais m'ont proposé une prolongation de contrat et de rester avec le groupe professionel. Je suis parti quelques jours à Toulon. Et à mon retour, ils ont voulu me renvoyer avec l'équipe réserve du club. Ce geste m'a vraiment blessé...»

Et comment s'est déroulée votre première expérience à Nantes ?

Après avoir joué avec le centre de formation, j'ai intégré l'équipe réserve, avec laquelle j'ai fini meilleur buteur dès la première saison avec dix réalisations, ainsi qu'avec les U19. Je jouais donc le samedi en CFA 2 et le lendemain avec les U19. Pour être en forme et pouvoir fouler les terrains le dimanche, je ne commençais pas les matches avec l'équipe réserve. On a fait comme cela pendant six mois. Avec les U19, j'ai mis 35 buts toutes compétitions confondues. C'était ma meilleure saison. Je n'oublierai jamais ce que j'ai vécu avec Nantes, on avait un super groupe avec de très bons jeunes. D'ailleurs, je suis toujours en contact avec le coach de la réserve, Philippe Mao, car il m'a soutenu dès mes premiers pas avec la formation. Mais je parle aussi encore avec Ismaël Bangoura, Rémi Gomis... Tout s'est toujours bien passé avec les Canaris.

Pourquoi avoir quitté Nantes alors si tout se passait bien ?

Avant de venir à Troyes, les dirigeants nantais m'ont proposé une prolongation de contrat et de rester avec le groupe professionel. Je suis parti quelques jours à Toulon. Et à mon retour, ils ont voulu me renvoyer avec l'équipe réserve du club. Ce geste m'a vraiment blessé... Après cela je n'avais plus envie de rester à Nantes. J'ai donc dit à mon agent qu'il fallait trouver une porte de sortie et c'est alors que Troyes s'est manifesté. Et me voilà désormais ici.

Comment avez-vous été accueilli à Troyes ?

Depuis le premier jour, je me sens très bien, un peu comme à la maison. Tout le monde m'a accueilli à bras ouverts, et c'est quelque chose qui m'a touché après ce qu'il s'était passé à Nantes. C'est un club familial, sans pression. A mon arrivée, je connaissais déjà Charles Traoré qui était passé par l'équipe réserve de Nantes. Mais que ce soit Mahamadou N'Diaye, Mamadou Samassa, Benjamin Nivet, Chaouki Ben Saada... ce sont tous des personnes adorables. On est une vraie famille. Et j'ai vu que si je travaillais, je pouvais avoir du temps de jeu. Et c'est important pour moi de savoir qu'on compte sur moi.

Cette année, vous jouez les premiers rôles. Vous avez foulé les terrains à vingt-sept reprises, dont vingt-deux en tant que titulaire. Comment vivez-vous ce nouveau statut ?

Je ne me prends pas la tête. Je sais que j'ai encore tout à prouver, je suis jeune. Si je veux faire quelque chose de grand dans les années à venir, il faut continuer à travailler. Chaque jour je suis pressé et heureux d'aller à l'entraînement.


Vous êtes le meilleur buteur de Ligue 2 avec vingt réalisations, loin devant Khalid Boutaib (Strasbourg) et ses quinze buts. Comment expliquez-vous cette réussite ?

Entre ma famille et surtout ma mère, je suis très bien entouré, ils m'aident à avancer. D'ailleurs, ma mère me dit toujours "tu es en bonne santé, tu es en forme, si tu travailles ça va venir". Je garde toujours ces mots dans un coin de ma tête, et à chaque fois que je marque j'ai une pensée pour elle. Le fait d'avoir, aussi, été très bien intégré dans l'équipe par les dirigeants, les joueurs mais aussi par les supporters, a joué un rôle primordial.

Si vous deviez vous décrire sur les terrains, que diriez-vous ?

Je suis quelqu'un qui aime faire de nombreux appels, je défends beaucoup et je me dépense sans compter pour l'équipe. J'essaie de m'inspirer d'Edinson Cavani et de Luis Suarez pour m'affûter encore plus dans ces domaines. Après, je sais que je dois m'améliorer au niveau de la technique. Je travaille beaucoup pour ça et je commence à perdre moins de ballons. Le coach, Jean-Louis Garcia, est souvent derrière et j'essaie d'écouter ses conseils pour pouvoir progresser au plus vite. Après, tu ne peux pas avoir toutes les qualités, il faut simplement travailler pour progresser dans les domaines où on a des lacunes.

Le 17 novembre, votre entraîneur avait dit de vous à l'Est Républicain que vous êtiez "obsédé par le but". C'est vrai ?

J'adore marquer. Lors de chaque rencontre, je pense à toutes les personnes qui suivent le club, que ce soit au stade ou derrière la télévision. Quand tu inscris un but, tout le monde est heureux. C'est une sensation que j'adore. C'est pour cela qu'à chaque fois que je trouve le chemin des filets, je danse. Le but, c'est comme un diamant pour moi.

«On peut faire un grand coup»

Vous êtes quatrième, à seulement deux points de la troisième place, synonyme de barrages pour la Ligue 1. Comment vivez-vous cette fin de saison ?

Fin mars, on est parti une semaine en stage au Touquet, cela a permis de souder encore plus le groupe et d'être vraiment d'attaque pour cette fin de saison. Si au début de l'exercice, l'objectif du club n'était pas la montée, on sait que si on reste concentré jusqu'au bout, on peut faire un grand coup. Et j'y crois vraiment. Il reste sept matches, ce ne sera pas facile mais il faudra tous les gagner, on n'a pas le droit à l'erreur. Dans le football, tout peut aller très vite.

Justement, serez-vous encore à Troyes la saison prochaine ?

(Rires) Pour le moment, je suis encore là. Mon contrat se termine en 2019, et je me sens très bien ici. Quand tu marques des buts en Ligue 2, forcément il y a des clubs qui s'intéressent à toi, mais je ne me prends pas la tête. Je vais continuer à travailler, à tout donner sur les terrains et surtout rester concentré sur la fin de saison avec Troyes. C'est cela la vraie priorité.

Quelle est votre équipe favorite ? Celle où vous aimeriez jouer un jour dans l'idéal ?

(Rires) Le Championnat que j'aime tout particulièrement c'est l'Angleterre, et plus précisément le club de Liverpool. J'ai toujours regardé les matches de Liverpool, même au Mali. Le style de jeu, Anfield, l'ambiance, la façon dont les supporters soutiennent leur équipe, c'est tout ça qui me plaît.»

Thomas Ravenel http://www.francefootball.fr/news/Ligue ... moi/791174

[gayotremi]

Belle article sauf à la fin ...

[Gigis10]

Belle article sauf à la fin ...

C'est clair ... C'est Manchester United qu'il faut supporter

[snoopy45]

Non non ; je la trouve bien, la fin, tout comme le début

[vincestac51]

bel article. C'est un bon gars ce Adama. Il peut nous offrir la L1. Après s'il part en angleterre et pour Liverpool qui plus est ça sera Jackpot pour l'ESTAC...

[Gigis10]

C'est clair, que pour ce qui est des ventes ... C'est beaucoup plus avantageux de vendre outre Manche !!!