Jean-Marc Furlan [Entraîneur] (2004 - 2007) ; (2010 - déc 2015)

[Hikehiyi]

Est ce que quelqu'un sait si les démarches pour mettre fin à un prêt sont faciles, comme c'est réclamé par pas mal de monde?
J'ai peur que ce soit très compliqué au niveau administratif.

[palexandre]

Bon, c'est vrai qu la com de DM fait un peu peur mais je crois que Francis BOUDIN, son éminence grise, n'est pas mauvais du tout, d'après ce qu'on m'a dit.
Et on peut aussi compter sur PICHERY quand cela va mal .

[Kevin-10]

Moi, je pense vraiment que les joueurs ont lâché JMF hier soir. C'est peut-être d'ailleurs ce qui a précipité son départ.
En effet, selon moi, l'ESTAC a fait SON PLUS MAUVAIS MATCH depuis le ESTAC-CRETEIL d'il y a 2 ans (0-3 également !).
Je n'ai vu que 2 joueurs au niveau : MARTIAL et DARBION. Tous les autres ont joué un match de DH : pas d'envie, pas de bloc-équipe, pas de duels gagnés, des fautes techniques impensables. A 0-2 à 30 mn de la fin, mais à 11 cotre 10, il fallait lâcher les chevaux car TOULOUSE était loin d'être impérial. Mais AUCUNE REVOLTE !
LAFONT a donné une "leçon de gardien de but" à BERNARDONI (statique sur le premier but, le 2 ème entre les jambes - comme le 4ème à PSG ! -, et sans ressource sur le 3ème), MARTINS PEREIRA et SAUNIER ont touché le fond en défense (marquage ridicule), DABO n'a pas fait mieux que MAVINGA, AYASSE, PI et JEAN ont beaucoup couru mais dans le vide, CAMUS a été inexistant ... et que dire du meneur de jeu KARABOUE fantômatique (le gars de l'EE n'avait pas ses lunettes). Il y a certes eu du mieux à l'entrée de NIVET, qui n'est pourtant plus au top en ce moment, puis de CABOT, mais trop tard. Et je ne parlerai évidemment pas de l'entrée de BIENVENU .
Pour le match à REIMS, il faut mettre des gars qui n'ont pas la tête dans le sac. On ne risque rien.
Je garderai juste MARTIAL, DABO, NIVET, CABOT et JEAN suite au naufrage d'hier.
Je propose un 4-1-3-2 :
PETRIC - ANELE, MARTIAL, MAVINGA, DABO - THIAGO - CABOT, NIVET, BEN SAADA- PEREA (s'il est remis) et JEAN.

Darbion au niveau ? Il a été nul et il a pété les plombs en fin de match en prenant un rouge inadmissible pour un joueur d'expérience comme lui. Sinon en effet Martial semble pas mal.

[Tristanestac]

Reprocher à Bernardoni 2 des 3 buts et dire que Darbion a été au niveau, y a pas à dire, on a vraiment des avis totalement opposé mon cher palexandre...

[palexandre]

Ce que je voulais dire, c'est que DARBION s'était au moins battu (trop, sans doute parce qu'il avait les boules du déroulement du match, puisqu'il prend un 2 ème carton un peu bête !) contrairement aux autres.
Concernant BERNARDONI, j'ai beaucoup aimé ses premières prestations mais au PSG, c'était pas top (4 buts pour 9 tirs cadrés!) et hier soir pas terrible non plus.
Si tu inverses LAFONT (5 parades décisives !) et BERNARDONI, on gagne peut-être le match.

[turtle]

Bon, c'est vrai qu la com de DM fait un peu peur mais je crois que Francis BOUDIN, son éminence grise, n'est pas mauvais du tout, d'après ce qu'on m'a dit.
Et on peut aussi compter sur PICHERY quand cela va mal .

Boudin donnait des cours de communication quand j'étais a l'IUT il y'a une dizaine d'années.
Pour mettre fin a un prêt il faut que les 3 parties soient d'accord : le joueur et les 2 clubs.

[nikosss51]

Article l'Est Eclair de vendredi 4/12/2015


Furlan et l'Estac, c'est bien fini!

Anthony Lacaille

Dans l’air depuis plusieurs semaines, la séparation entre l’Estac et son entraîneur a eu lieu ce jeudi matin. Bradja et Tingry assurent l’intérim ce vendredi soir à Reims.

C’est un pan de l’histoire du football à Troyes qui s’est achevé hier avec le départ de Jean-Marc Furlan. L’entraîneur girondin, 58 ans, aura passé huit saisons et demie en deux fois au club (2004-07 et depuis 2010). Une belle histoire dans l’ensemble qui s’est terminée dans la douleur d’une débâcle contre Toulouse mercredi soir (0-3). Un seizième match sans victoire qui aura été celui de trop. Récit et analyse d’une journée particulière.

Comment s’est passée la séparation ?

Passé le calvaire contre Toulouse, Jean-Marc Furlan, groggy, est retourné voir son président tard dans la soirée pour accepter les conditions d’une séparation à l’amiable, dont ils avaient discuté les termes la semaine précédente. « Dimanche, j’avais déjà le choix », avait-il dit en conférence de presse. Hier matin, l’entraîneur a réuni son staff et ses joueurs dans le vestiaire pour leur annoncer la nouvelle en toute intimité. Un moment chargé d’émotion. « Il nous a dit qu’il croyait en nous », a indiqué Corentin Jean. Puis le président s’est exprimé à son tour pour envoyer un message d’unité dans ces moments difficiles. Vers 10 h 40, Furlan a quitté le stade de l’Aube, avant que ne démarre l’entraînement assuré par ses adjoints. Visiblement ému, il n’a pas souhaité s’exprimer. Mais le fera sans doute dans les prochaines semaines. Daniel Masoni est revenu ensuite vers 12 h 30 pour s’exprimer devant la presse. L’affectif a parlé : « C’est très douloureux, pénible pour moi, c’est plus qu’un entraîneur, c’est un ami et je souhaite qu’on le reste. On veut se séparer du mieux possible, sans polémique, ça s’est réglé entre garçons intelligents. »

Est-ce une surprise ?

Pas vraiment. Si on écoute les déclarations de Daniel Masoni confirmant son entraîneur « pour les 18 prochains mois », le timing peut surprendre. « Je suis un peu gêné par rapport à mes propos de mercredi, a d’ailleurs convenu le président. Mais j’étais vraiment sincère, je pensais qu’on était reparti. »

Mais dans le fond, la collaboration entre les deux hommes était amenée à prendre fin à un moment ou à un autre. Si Daniel Masoni a rendu un vibrant hommage à son ex-entraîneur dans des termes un peu exagérés (« il s’est sacrifié ») au vu des sommes en jeu, il l’a aussi poussé vers la sortie en écartant d’abord son recruteur, Nourredine Bouachera, il y a un mois, puis son préparateur physique, Thomas Joubert, mercredi, jour de match.

De son côté, l’entraîneur, usé par la situation, n’avait plus les ressources pour faire rebondir son équipe et supportait de plus en plus mal une crise de résultat, dont il a toujours estimé qu’elle venait des errances de l’été. Après l’effondrement de l’équipe mercredi, on ne voyait plus comment l’attelage pouvait dépasser la trêve.

Est-ce le bon moment ?

Pas franchement. S’il voulait vraiment influencer le cours de la saison actuelle, le président aurait dû prendre ses responsabilités bien avant. Après, c’est évidemment une question d’argent. Le club troyen n’ayant pas des fortunes à dépenser, Masoni ne pouvait pas se permettre un procès coûteux aux Prud’hommes. Ce qui explique l’extrême instabilité des dernières semaines, et le manque de lisibilité. Un jeu du chat et de la souris. Furlan, par principe, ne voulait rien céder sur son contrat. Masoni a joué la montre. Au final, la raison l’a emporté mais l’équipe en a pati.

Les perspectives sportives étant limitées, la chasse au gaspillage devrait être le leitmotiv des prochains mois, avec un dégraissage de l’effectif au programme. L’Estac passera d’ailleurs devant la DNCG la semaine prochaine pour l’audition de mi-saison. « On va essayer de ne pas être &#@* deux fois… », a indiqué Masoni.

Qu’en pensent les joueurs ?

Presque tous recrutés par Furlan, ils étaient là pour certains depuis longtemps. Pour eux, le changement va être radical. « Les joueurs ont pris un coup sur la tête, on va les accompagner », a déclaré Masoni. L’unanimité n’était plus de mise dans un vestiaire sans victoire mais il ne s’était pas lézardé.

Marqué, le capitaine Benjamin Nivet s’est arrêté à la sortie de l’entraînement pour donner son sentiment : « On avait entendu beaucoup de bruit sur son départ, mais ce matin, ça a été une surprise. Il y avait beaucoup de tristesse dans le vestiaire. C’est très difficile humainement par rapport au coach, j’ai travaillé pendant 6 saisons et demie avec lui. On n’aime pas vivre ce genre de moment, il y a eu des aventures formidables. Plein de choses s’entremêlent, beaucoup de frustration. J’avais des certitudes en mai, on tombe de très haut. On n’a que 5 points en 16 matches, les joueurs sont les premiers responsables. Maintenant, il y a une saison qui continue, il va falloir panser les plaies et se relever pour le club. C’est notre honneur qui est en jeu, dès samedi dans le derby contre Reims. »

Qui va assurer l’intérim ?

Dans l’urgence, Mohamed Bradja et Olivier Tingry seront sur le banc demain à Reims pour le derby, Michel Padovani étant suspendu tout le mois de décembre. Un club possède une dérogation de 30 jours s’il place sur le banc des entraîneurs qui n’ont pas le DEPF. Ensuite, il doit payer une amende de 10 000 € par match.

Jusqu’à la fin de la semaine, le staff va rester inchangé. Mais ensuite, les hommes « affiliés » à Furlan devraient également quitter le club quand le remplaçant sera trouvé. Joubert a déjà été écarté. Padovani, Emmanuel Pascal et Mohamed Boulacheb pourraient suivre sous peu. Tout comme la préparatrice mentale Cécile Traverse, qui est également la compagne de Furlan.

Quel profil pour le prochain entraîneur ?

Une solution interne existe puisque Claude Robin, le directeur du centre de formation, possède le DEPF. Mais Masoni a vite écarté cette piste hier : « Je ne pense pas », a-t-il répondu lorsque le nom lui a été soufflé. L’entraîneur qui va reprendre l’Estac doit se préparer à un gros chantier avec un effectif pléthorique à gérer et aucune perspective réjouissante jusqu’en juin… Sérieusement envisagée à un moment, la piste Pasqualetti n’est plus d’actualité. « On va prendre un entraîneur. Quand ? Je ne sais pas. Je vais me laisser le temps de la réflexion, on peut rester comme ça jusqu’à la fin de l’année. »

En première ligne, le président devra ne pas se tromper. La situation au classement, irréversible, va refroidir les entraîneurs renommés. Pour préparer la Ligue 2, il devrait se tourner vers un entraîneur moins connu mais en devenir. Pour reconstruire. C’est l’histoire de ce club (Perrin, Furlan). Un entraîneur qui ait aussi les compétences pour porter un projet global. Mais qu’on ne s’y trompe pas : réussir l’après-Furlan sera tout sauf simple.

[paristroyes]

Pour ma part je n'accablerai pas JM Furlan seul et je pense qu le président Masoni est tout autant responsable de la situation actuelle'Certes dans le cour terme il faut chercher un entraîneur capable de remettre sur pied une équipe incapable de gagner'
Mais ce qu'il faut c'est trouver un repreneur capable d'assurer la pérénité du club en apportant à la fois de l'argent et des compétences.
Remercions JM Furlan de nous avoir procuré un premier titre national,mais regrettons cette incapacité à faire jouer une équipe en Ligue 1.pour moi une solution interne ne peut être que très provisoire.

[pepe 51]

Bon maintenant il faut passer a autre chose, et surtout ne pas prendre la suite en copiant les decisions et schemas tactiques mis en place!!!
du neuf , du ressort , de l'envie sur le terrain !!! Le match d'hier a fait tres mal dans les tetes , ça c'est vu en fin de partie , si on prend les prestations de certains titulaires (Camus,Darbion.....) y a du boulot.
Une page s'est tournée, esperons que financierement il n'est pas trop tard et que cette fois on va se souvenir de nos erreurs . JMF restera emblematique pour nos saisons de L2 et notre seul titre ,mais il a montré ses limites, car meme si il n'a pas eu l'effectif desiré en debut de saison
il est loin d'etre irreprochable dans ses choix de compo et de tactique.