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Benjamin Nivet (janvier 2002 - 2007) ; (2012 - 2019)
- nikosss51
- Pro
- Messages : 2994
- Enregistré le : 17 juil. 2005, 20:51
- Localisation : Bretagne
Re: [10] Benjamin Nivet >> juin 2016
Interview de Nivet sur France Football:
Ligue 1 - Troyes
Benjamin Nivet : «C'est la passion qui me guide»
Le temps passe, passe, passe mais Benjamin Nivet n'a pas changé. À 38 ans, il est le papy de la nouvelle saison qui démarre vendredi soir. Le Troyen revient sur ce titre honorifique et sur la façon dont il gère ses vieux os. Une chose est sûre : il ne veut pas s'arrêter là.
«Vous démarrez votre 19e saison en professionnel samedi prochain, êtes-vous autant excité qu’à vos vingt ans ?
Encore plus que lorsque j’étais jeune. Les matches amicaux ne remplacent pas les rencontres de compétition. J’ai hâte que ça commence.
Vous avez redouté ne plus goûter à la Ligue 1 dans votre carrière ?
Oui, forcément. Quand on descend comme on l’a fait (NDLR : en 2013) et vu que j’avais décidé de rester dans mon club de Troyes, c’est jamais évident de remonter. Finalement, c’est une belle réussite. Retrouver la Ligue 1 à 38 ans, c’est un pur bonheur.
Ça vous aurait peiné de ne plus jouer à ce niveau-là avant d’arrêter ?
Je ne sais pas, mais c’était un objectif de rejouer en Ligue 1, de passer la barre des 300 matches. Ça me tenait à cœur de finir sur une bonne note.
«Je ne pensais pas jouer en Ligue 1 à 38 ans»
Et comment sont les jambes ? Cette saison, ce sera papy Nivet, c’est vous le doyen chez les joueurs !
J’ai appris ça. Je le prends bien et les jambes sont là ! Certes, moins qu’à 25 ans mais j’ai développé d’autres facultés qui me permettent d’être performant autrement à mon âge.
Comment fait-on pour s’adapter à cet âge qui avance ?
C’est l’aspect physiologique qui prédomine. J’ai été très peu blessé. J’ai un corps qui me permet encore d’être en forme à cet âge-là. Mais c’est vrai que j’ai augmenté tout ce qui est récupérations, soins, les à-côtés du football : c’est-à-dire massages, bains, étirements. Je ne sais pas combien de temps j’y passe, mais c’est vrai que la dose a augmenté. Je suis obligé de faire encore plus attention, et puis j’ai un staff et un coach qui me mettent dans de bonnes conditions. Ensuite, lorsque je suis chez moi, je me repose encore plus qu’avant.
Vous vous êtes toujours imaginé jouer jusqu’à 38 ans ou plus ?
J’espérais durer le plus longtemps parce que je suis vraiment un passionné. J’avais mis tous les atouts pour aller le plus loin. Franchement, je ne pensais pas jouer en Ligue 1 à 38 ans.
Vous avez une meilleure hygiène de vie que les autres ?
Non, j’ai un corps qui me permet d’être là. Après, oui, j’ai une bonne hygiène de vie qui me correspond, ça me réussit. Mais il y a des joueurs qui en ont une meilleure que moi ! La meilleure hygiène de vie, ce n’est pas être un moine mais c’est surtout d’être soi-même et de fonctionner par rapport à ses envies.
C’est quoi l’hygiène de vie de Benjamin Nivet ?
Je fais attention à ce que je mange, j’essaie vraiment de varier : beaucoup de fruits et de légumes, viandes, pâtes, un peu de tout, sans faire trop d’excès en dehors. Mais ça ne m’empêche pas de temps en temps d’aller manger une pizza. Le Macdo, je n’aime pas trop, mais si je voulais, j’irai si je sais que ça ne va pas nuire à mon rendement sur le terrain.
Vous seriez un parfait produit marketing pour le slogan « Manger cinq fruits et légumes par jour»…
Oui, c’est vrai que j’ai augmenté les rations de fruits et légumes au fur et à mesure que ma carrière avançait.
«C'est une fierté de pouvoir jouer à mon âge»
Vous vous mettez une limite dans votre carrière ?
En fin de compte, ma limite, ce n’est plus mon âge, c’est mon corps qui va me dire s’il faut arrêter ou non. Ça fait deux ou trois ans que je ne me fixe plus de limite par rapport à mon âge. Je n’ai surtout pas envie de faire l’année de trop, c’est important pour moi d’être encore important et utile à l’équipe.
Les coéquipiers du vestiaire vous appellent-ils papy ?
Très rarement, mais ça ne m’embêterait pas, ça serait plutôt amusant. Autant, il y a trois ou quatre ans, ça m’embêtait plus. Maintenant, c’est devenu routinier de parler de mon âge, je le prends beaucoup mieux et c’est une fierté de pouvoir jouer à mon âge. Je ne me sens pas encore papy sur le terrain.
On parle de votre âge, mais surtout de votre impact sur le terrain. On a l’impression que tout le monde vous adore…
Je ressens beaucoup plus l’attention des gens maintenant. Quand je vais sur les stades, j’ai beaucoup de messages positifs, et ça me fait énormément plaisir.
Quels objectifs vous êtes-vous fixés cette saison ?
Maintenir le club déjà. Personnellement, je veux être le plus rentable possible, essayer d’être performant. J’ai aussi un rôle dans le vestiaire pour encadrer l’équipe.
«Je sais que les heures sont comptées»
Votre envie n’a jamais été de quitter Troyes ?
Quand on est redescendu, j’avais 35 ans et j’avais plutôt fait une bonne saison, mais je n’avais pas envie de quitter le club. Je me sentais bien avec le coach Jean-Marc Furlan, je voulais continuer et mon choix s’avère payant.
Vous avez eu des propositions cet été ?
Non. Je pense que les gens savaient que je remontais avec Troyes. Je ne vois pas pourquoi je serai allé voir ailleurs.
Vous vous voyez dans l’encadrement de l’Estac plus tard ?
A vrai dire, je pense vraiment à être joueur et pas du tout à ce qu’il va se produire après. Je prends tellement de plaisir sur le terrain que je ne prépare même pas mon après-football. Je ne sais pas ce qui me plairait d’ailleurs. Je veux profiter de chaque moment, de chaque entrainement, de chaque match parce que je sais que les heures sont comptées. Je veux profiter à fond de ces derniers mois. Je n’en ai pas marre, je n’ai pas envie d’arrêter, je me sens vraiment bien. C’est la passion qui me guide. Je fais des sacrifices pour ça.
Par exemple ?
Des sacrifices de la vie de tous les jours. Mes enfants grandissent, là ils sont en vacances, ce n’est pas toujours évident. La semaine, je fais encore plus attention à récupérer donc, des fois, ils veulent jouer avec moi mais ce n’est pas évident parce qu’il y a la fatigue des entraînements. Je suis donc obligé de me reposer et de faire attention à ce que je fais au quotidien. On n’est pas monsieur tout le monde, on ne peut pas faire ce que l’on veut. On a un métier passionnant, mais qui est prenant. On doit se donner à 100% et il y a donc moins de place pour les à-côtés.»
Ligue 1 - Troyes
Benjamin Nivet : «C'est la passion qui me guide»
Le temps passe, passe, passe mais Benjamin Nivet n'a pas changé. À 38 ans, il est le papy de la nouvelle saison qui démarre vendredi soir. Le Troyen revient sur ce titre honorifique et sur la façon dont il gère ses vieux os. Une chose est sûre : il ne veut pas s'arrêter là.
«Vous démarrez votre 19e saison en professionnel samedi prochain, êtes-vous autant excité qu’à vos vingt ans ?
Encore plus que lorsque j’étais jeune. Les matches amicaux ne remplacent pas les rencontres de compétition. J’ai hâte que ça commence.
Vous avez redouté ne plus goûter à la Ligue 1 dans votre carrière ?
Oui, forcément. Quand on descend comme on l’a fait (NDLR : en 2013) et vu que j’avais décidé de rester dans mon club de Troyes, c’est jamais évident de remonter. Finalement, c’est une belle réussite. Retrouver la Ligue 1 à 38 ans, c’est un pur bonheur.
Ça vous aurait peiné de ne plus jouer à ce niveau-là avant d’arrêter ?
Je ne sais pas, mais c’était un objectif de rejouer en Ligue 1, de passer la barre des 300 matches. Ça me tenait à cœur de finir sur une bonne note.
«Je ne pensais pas jouer en Ligue 1 à 38 ans»
Et comment sont les jambes ? Cette saison, ce sera papy Nivet, c’est vous le doyen chez les joueurs !
J’ai appris ça. Je le prends bien et les jambes sont là ! Certes, moins qu’à 25 ans mais j’ai développé d’autres facultés qui me permettent d’être performant autrement à mon âge.
Comment fait-on pour s’adapter à cet âge qui avance ?
C’est l’aspect physiologique qui prédomine. J’ai été très peu blessé. J’ai un corps qui me permet encore d’être en forme à cet âge-là. Mais c’est vrai que j’ai augmenté tout ce qui est récupérations, soins, les à-côtés du football : c’est-à-dire massages, bains, étirements. Je ne sais pas combien de temps j’y passe, mais c’est vrai que la dose a augmenté. Je suis obligé de faire encore plus attention, et puis j’ai un staff et un coach qui me mettent dans de bonnes conditions. Ensuite, lorsque je suis chez moi, je me repose encore plus qu’avant.
Vous vous êtes toujours imaginé jouer jusqu’à 38 ans ou plus ?
J’espérais durer le plus longtemps parce que je suis vraiment un passionné. J’avais mis tous les atouts pour aller le plus loin. Franchement, je ne pensais pas jouer en Ligue 1 à 38 ans.
Vous avez une meilleure hygiène de vie que les autres ?
Non, j’ai un corps qui me permet d’être là. Après, oui, j’ai une bonne hygiène de vie qui me correspond, ça me réussit. Mais il y a des joueurs qui en ont une meilleure que moi ! La meilleure hygiène de vie, ce n’est pas être un moine mais c’est surtout d’être soi-même et de fonctionner par rapport à ses envies.
C’est quoi l’hygiène de vie de Benjamin Nivet ?
Je fais attention à ce que je mange, j’essaie vraiment de varier : beaucoup de fruits et de légumes, viandes, pâtes, un peu de tout, sans faire trop d’excès en dehors. Mais ça ne m’empêche pas de temps en temps d’aller manger une pizza. Le Macdo, je n’aime pas trop, mais si je voulais, j’irai si je sais que ça ne va pas nuire à mon rendement sur le terrain.
Vous seriez un parfait produit marketing pour le slogan « Manger cinq fruits et légumes par jour»…
Oui, c’est vrai que j’ai augmenté les rations de fruits et légumes au fur et à mesure que ma carrière avançait.
«C'est une fierté de pouvoir jouer à mon âge»
Vous vous mettez une limite dans votre carrière ?
En fin de compte, ma limite, ce n’est plus mon âge, c’est mon corps qui va me dire s’il faut arrêter ou non. Ça fait deux ou trois ans que je ne me fixe plus de limite par rapport à mon âge. Je n’ai surtout pas envie de faire l’année de trop, c’est important pour moi d’être encore important et utile à l’équipe.
Les coéquipiers du vestiaire vous appellent-ils papy ?
Très rarement, mais ça ne m’embêterait pas, ça serait plutôt amusant. Autant, il y a trois ou quatre ans, ça m’embêtait plus. Maintenant, c’est devenu routinier de parler de mon âge, je le prends beaucoup mieux et c’est une fierté de pouvoir jouer à mon âge. Je ne me sens pas encore papy sur le terrain.
On parle de votre âge, mais surtout de votre impact sur le terrain. On a l’impression que tout le monde vous adore…
Je ressens beaucoup plus l’attention des gens maintenant. Quand je vais sur les stades, j’ai beaucoup de messages positifs, et ça me fait énormément plaisir.
Quels objectifs vous êtes-vous fixés cette saison ?
Maintenir le club déjà. Personnellement, je veux être le plus rentable possible, essayer d’être performant. J’ai aussi un rôle dans le vestiaire pour encadrer l’équipe.
«Je sais que les heures sont comptées»
Votre envie n’a jamais été de quitter Troyes ?
Quand on est redescendu, j’avais 35 ans et j’avais plutôt fait une bonne saison, mais je n’avais pas envie de quitter le club. Je me sentais bien avec le coach Jean-Marc Furlan, je voulais continuer et mon choix s’avère payant.
Vous avez eu des propositions cet été ?
Non. Je pense que les gens savaient que je remontais avec Troyes. Je ne vois pas pourquoi je serai allé voir ailleurs.
Vous vous voyez dans l’encadrement de l’Estac plus tard ?
A vrai dire, je pense vraiment à être joueur et pas du tout à ce qu’il va se produire après. Je prends tellement de plaisir sur le terrain que je ne prépare même pas mon après-football. Je ne sais pas ce qui me plairait d’ailleurs. Je veux profiter de chaque moment, de chaque entrainement, de chaque match parce que je sais que les heures sont comptées. Je veux profiter à fond de ces derniers mois. Je n’en ai pas marre, je n’ai pas envie d’arrêter, je me sens vraiment bien. C’est la passion qui me guide. Je fais des sacrifices pour ça.
Par exemple ?
Des sacrifices de la vie de tous les jours. Mes enfants grandissent, là ils sont en vacances, ce n’est pas toujours évident. La semaine, je fais encore plus attention à récupérer donc, des fois, ils veulent jouer avec moi mais ce n’est pas évident parce qu’il y a la fatigue des entraînements. Je suis donc obligé de me reposer et de faire attention à ce que je fais au quotidien. On n’est pas monsieur tout le monde, on ne peut pas faire ce que l’on veut. On a un métier passionnant, mais qui est prenant. On doit se donner à 100% et il y a donc moins de place pour les à-côtés.»
- pepe 51
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- Enregistré le : 14 août 2012, 21:48
Re: [10] Benjamin Nivet >> juin 2016
Merci Nikosss51
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Re: [10] Benjamin Nivet >> juin 2016
Entre les interviews de Nivet, Pi et Camus, on a vraiment de super joueurs. Ils sont bons sportivement, humainement et on les sent tellement passionnés. C'est très agréable et on réalise que nous sommes sacrément chanceux de les avoir au club.
- Squalo
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Re: [10] Benjamin Nivet >> juin 2016
Sinon on prévoit quoi pour la probable dernière saison de benj ?
Une ovation a la 10eme minute de tous les matchs à domicile ?
Une ovation a la 10eme minute de tous les matchs à domicile ?
- Tomass-10
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Re: [10] Benjamin Nivet >> juin 2016
C'est une bonne idée ça.Squalo a écrit :Sinon on prévoit quoi pour la probable dernière saison de benj ?
Une ovation a la 10eme minute de tous les matchs à domicile ?
Passavant Li Meilhor
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- zorro123
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Re: [10] Benjamin Nivet >> juin 2016
pourquoi à la dixième .... dès qu'il entre sur le terrain les applaudissements devront crépiter pour ce joueur hors norme, ce phénomène de professionnalisme ... ce super joueur !!!!!!!!!!
- Tomass-10
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Re: [10] Benjamin Nivet >> juin 2016
10ème car numéro 10.zorro123 a écrit :pourquoi à la dixième .... dès qu'il entre sur le terrain les applaudissements devront crépiter pour ce joueur hors norme, ce phénomène de professionnalisme ... ce super joueur !!!!!!!!!!
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- Seb_ONeal
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Re: [10] Benjamin Nivet >> juin 2016
J'aime beaucoup cette idée !Squalo a écrit :Sinon on prévoit quoi pour la probable dernière saison de benj ?
Une ovation a la 10eme minute de tous les matchs à domicile ?
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- Bryce de nyce
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Re: [10] Benjamin Nivet >> juin 2016
Ce serait super !! Mettez ça en place messieurs !!!Squalo a écrit :Sinon on prévoit quoi pour la probable dernière saison de benj ?
Une ovation a la 10eme minute de tous les matchs à domicile ?