Mathieu Duhamel (2010-2011)

[Nicolas/crossette]

Mais il plante des buts aussi

[Mlledu10]

Duhamel : « De l’air ! »

Buteur providentiel face à Clermont (3-3), Mathieu Duhamel retrouve aujourd’hui Saint-Symphorien, théâtre de son épanouissement. Face à Boulogne, l’attaquant espère enfin prendre ses distances avec la zone de relégation.

Mathieu Duhamel tranche avec l’archétype du footballeur issu d’une filière classique. Son métier, l’attaquant, prêté à Metz par Troyes, l’a appris loin des centres de formation, là où se modèlent nombre de joueurs un brin stéréotypés : « Rien n’a jamais été facile pour moi ». Le CFA à 17 ans à Quevilly, l’anonymat du National sous le maillot de Créteil ou encore les difficultés relationnelles avec Jean-Marc Furlan dans l’Aube – « un entraîneur qui ne m’a jamais donné ma chance » – ont forgé son caractère. C’est en combattant dans l’âme qu’il a gagné le cœur, pourtant chagrin, du public messin. C’est en combattant qu’il souhaite, par-dessus tout, sauver des eaux marécageuses de la relégation le FC Metz, « un club envers qui je me sens redevable ».

• Presse spécialisée, presse régionale, presse radiophonique, ces derniers mois, vous êtes sollicité par les médias. Goûtez-vous cette notoriété ?

« Honnêtement, oui. Après avoir été prisonnier d’une situation à Troyes, je ne crache pas sur les sollicitations médiatiques. Je le vois même comme une récompense et, aussi, comme une grande source de motivation. J’ai conscience que dans le football, tout va très vite, dans un sens comme dans l’autre. Alors pourquoi ne pas apprécier ce moment plaisant ? »

• Votre situation personnelle, éblouissante, tranche avec les difficultés du FC Metz. Comment gérez-vous ces deux situations ?

« Avec simplicité. Ma situation personnelle, je la vis bien. Mais ce qui prime, c’est l’intérêt collectif. Je me sens extrêmement redevable envers ce club qui m’a tendu la main. Il y a quatre mois, je n’étais rien du tout. Là, je n’ai qu’une seule obsession : celle de sauver un club d’une rétrogradation qui serait dramatique. »

• Cet engagement s’est traduit dans ce but providentiel inscrit il y a deux semaines au bout des prolongations face à Clermont (3-3). Qu’avez-vous ressenti ?

« Une immense joie, une délivrance. Je savais qu’une occasion de marquer se présenterait dans les dernières minutes. J’ai su la saisir. Ensuite, c’est la frustration du nul qui m’habitait… »

« Aucune raison que je parte »

• Comment expliquez-vous vos difficultés à tenir, à domicile, les promesses observées à l’extérieur ?

« On se met trop de pression à Saint-Symphorien et nous péchons dans le domaine de la concentration. Peut-être aussi que nous manquons de joueurs capables de prendre le jeu à notre compte sur notre terrain. Hormis Mahamane Traoré, nous manquons de leaders techniques. »

• Outre un leader technique, vous êtes également un leader moral, en témoigne votre coup de sang à l’entraînement il y a quelques semaines. Le vestiaire messin est-il sain aujourd’hui ?

« Oui, mais ce coup de sang n’était pas prémédité. Je m’investis énormément et à ce moment-là, j’étais déçu du comportement de certains. Je prends les choses à cœur, c’est dans mon tempérament. Aujourd’hui, il n’y a plus de tensions, on a tous la volonté de s’en sortir. Pour des raisons collectives et aussi personnelles… »

• Redoutez-vous cette réception de Boulogne ?

« Non, mais il est très important de prendre les trois points. Psychologiquement, sortir de la zone rouge nous a fait du bien. Désormais, nous devons prendre de l’air ! Le coach a fixé un objectif de sept points sur nos trois matches à domicile. A nous de remplir le contrat. »

• En parlant de contrat, ou en êtes-vous ?

« J’ai encore deux années avec Troyes mais je ne les honorerai pas. Je ne reviendrai pas dans l’Aube, la situation est claire, il y a même une clause qui me permet de m’engager où je le souhaite. »

• Question simple : serez-vous encore Messin la saison prochaine ?

« J’aime la ville, j’aime la vie, j’aime ces supporters et j’aime ce club. Si Metz manifeste une réelle envie de me conserver, il n’y a aucune raison que je parte. J’ai envie de me stabiliser dans une équipe. »

• Avez-vous déjà eu des discussions avec les dirigeants ?

« Non, pas pour l’instant. Je pense qu’ils attendent d’en savoir plus sur notre avenir en Ligue 2. »

Source : le républicain lorrain

[turtle]

Il reviendra jamais donc. Par contre sa clause ne le laisse pas partir gratuitement j'espère. Dommage on risque de chercher un buteur alors qu'on en avait un...

[le gégé]

Moi il ne me plaisait pas Duhamel,je n'aimais pas sa mentalité, je n'ai pas changé, mais je ne lui souhaite pas de mal, simplement bon vent, c'est tout.

[Electronic-cat]

Je trouve parfois que c'est bien dommage de se passer de quelqu'un juste à cause d'une question de mentalité pour simplement avoir un vestiaire sympa, tout beau, tout rose.

L'argument mentalité de la personne permet surtout au coach de se simplifier la vie et d'éviter tout conflit, même si le joueur a du potentiel.

Je perçois surtout cela comme un aveu de faiblesse que de sacrifier quelqu'un qui peut apporter à une entreprise juste pour faire plaisir aux éléments deja en place. On verra comment se terminera la saison, mais rien n'exclu que Metz finira devant nous. Je ne souhaite pas cela du tout, mais je comprend parfaitement l'opinion du Duhamel.

[did3lf]

Moi il ne me plaisait pas Duhamel,je n'aimais pas sa mentalité, je n'ai pas changé, mais je ne lui souhaite pas de mal, simplement bon vent, c'est tout.

Moi il me plaisait. Il nous aurait sans doute plus apporté que certains... mais bon, on ne le saura jamais. Merci F.

[gayotremi]

et si le FC metz venait a ce maintenir et que nous prenions leur place je pense que les dirigeants pourrait ce féliciter d'avoir renforcer un concurrent direct au maintient !
Pour moi la comparaison Duhamel ne fait aucun doute tout ressemble a un certain Marek Saganowsky ! Pas au niveau et qui avait claquer au final une dizaine de buts et finalement nous étions descendue !

[Mlledu10]

Extrait de son interview dans l union :

Depuis que vous avez été prêté à Metz, vous semblez avoir retrouvé le sourire...

« A Troyes, Jean-Marc Furlan ne m'a pas laissé ma chance. Ce n'est pas lui qui m'a fait venir (il avait été recruté par Patrick Remy, Frédéric Adam et Richard Jezierski, qui vient d'être licencié de son poste de directeur général du club). Il est arrivé avec des préjugés sur moi sans m'avoir vu jouer.
J'ai vécu très difficilement cette période surtout, que ma femme était enceinte. Mais, heureusement, grâce à mes nouveaux coéquipiers messins et au staff, ça se passe très bien. J'ai retrouvé le plaisir et ça se ressent forcément sur mes performances. J'ai tourné la page troyenne. Je n'y retournerai pas à la fin de la saison car j'y ai été très malheureux. »

[Hiro]

Oh le pauvre bout'chou...

Non mais quel $*$*$, ça devient surréaliste. Toute la première demi-saison a jouer titulaire pendant que Bettiol gardait la tête froide sur le banc, voire dans les tribunes. Il a été incapable d'en mettre plus d'une au fond et il s'étonne de perdre sa place ? Non mais quel culot. On l'a attendu pour être notre "scorer" et au final on se retrouve avec un boulet qui n'a réussit qu'à se foutre sur la tronche avec les autres et qui maintenant passe son temps à gerber sur le club en surfant sur la vague d'impopularité de JMF.

On oublie cependant qu'en réalité nous avons récupéré ce joueur en convalescence et complètement hors de forme, le bougre s'était en effet déchiré la cuisse droite lors de la 18e journée de la saison précédente, avant de terminer par trois pov' bouts de matchs (J31, 33 et 37 ce me semble). Moi qui croyait que Remy était ambitieux...

M'enfin, j'ai fouiné un peu sur son passage à Laval, où une large part des supporters avait été étonnée de sa non-conservation suite à la remontée en L2 et je trouve ces propos d'Hinschberger dans un artcle internet d'Ouest-France:
« Mathieu n'était pas capable d'admettre la concurrence, ni de gérer la compétition, le haut niveau »
Un fait bizarrement vérifié suite à son passage à l'Estac où on l'a finalement remis en concurrence avec Bettiol, puis à Metz (dont la formation de prédilection est le 8-1-1) où il se met subitement à planter, ce qui est relativement facile quand on retrouve le jeu crade, dos à son but, à courir après des ballons longs à la limite du hors-jeu, que l'on a toujours connu et surtout quand la "concurrence" se compose de deux blessés (Gestede et Bourgeois) d'une buse écartée du groupe (N'Diaye) et d'un jeune cirant le banc (Sakho)

Enfin bref, ce gars restera dans ma mémoire comme un bon gros soufflé qui a crevé dans un bruit de pet foireux, un Maazou de seconde zone, l'ultime et seule erreur de recrutement de Remy.

PS: Ah et puis le passage larmoyant sur sa femme enceinte bon pour émouvoir la ménagère de moins de 40 ans, c'est hors de propos et on s'en serait passé