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Les anciennes gloires (ou pas) de l'ESTAC. Retrouvez toutes les fiches joueurs des anciens joueurs de l'ESTAC : Blaise Matuidi, Djibril Sidibé, Corentin Jean...
Alex 78 a écrit :
Aujourd'hui, les lecteurs de l'EE ont envie de lire des choses positives sur l'Estac ... tant mieux.
Oh là , faut surtout pas partir du principe que tous les lecteurs de l'est-eclair sont fans de foot et de l'estac en particulier
En essayant d'étre "neutre" je dirait méme que je trouve que l'estac fait trop souvent la une de l'est-eclair , qu'il y a trop d'articles au sujet du club , alors que nous sommes qu'un banal club de L2
Mais bon si çà se fait comme çà c'est que l'estac est un produit vendeur finalement , heureusement ou malheureusement , dans le sens où y a pas grand chose d'autre de valorisant à dire sur notre département , alors on s'invente une belle équipe de foot
allez jeter un oeil sur "la Voix du Nord" ou "le Nord Littoral" et vous vous apercevrez que même les équipes de cfa 2, voir moins font l'objet d'autant d'articles que l'Est Eclair en fait sur l'Estac. Exemple : Le Crufc (calais en cfa 2), aujourd'hui deux articles, un pour leur victoire face à Ste Geneviève (Essonne) et un autre concernant la nouvelle présidence du club et c'est comme ça régulièrement plusieurs fois par semaine dans les deux journaux locaux.
Alors est ce que l'Est Eclair en fait trop ?? je ne sais pas, mais elle en fait autant que ses confrères...
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Ligue 2, ESTAC - Furlan : « A Troyes, j’ai un vrai projet » (EXCLU)
Jean-Marc Furlan, l’un des techniciens les plus connus et les plus expérimentés du football français, a accordé une interview exclusive à Goal.com. Une interview dans laquelle il évoque longuement sa nouvelle aventure à Troyes, ses ambitions, son passé, mais aussi son passage avorté à Nantes et dont il ne garde pas de très bons souvenirs.
A 53 ans, Jean-Marc Furlan est toujours aussi passionné par son métier d’entraîneur. Ayant connu le plaisir d’exercer en Ligue 1, ce technicien natif de Gironde a emmagasiné beaucoup d’expérience, qu’il met désormais au profit de Troyes. Le club où il a construit sa renommée entre 2004 et 2007. Dans un long entretien qu’il nous a donné, ce personnage, aussi sympathique que lucide, a parlé en détails de tout ce qui le motivait dans sa nouvelle aventure du côté du Stade de l’Aube. Par ailleurs, il a aussi évoqué des sujets moins radieux, comme ce passage éclair qu’il a connu à Nantes. Une expérience rageante, mais qui a été aussi enrichissante dans le sens où elle lui a permis de saisir un peu plus les vraies valeurs de ce métier de coach
« DANS LE CONTENU, ON A RAREMENT ETE MAUVAIS »
Goal.com : Pour commencer Mr Jean-Marc Furlan, quel bilan tirez-vous de la première partie de saison de votre équipe ?
Jean-Marc Furlan : Alors, c’est un bilan qui est mitigé si on regarde, comme on dit chez nous, le verre à moitié vide. On est déçu de ne pas avoir conclu des matches qui étaient à notre portée, je pense notamment à la rencontre contre Le Havre chez nous ou Nimes à l’extérieur où nous n’avons pas fait le plein des buts alors qu’on a dominé ces parties-là. De ce point de vue là, on est frustrés et on a le sentiment qu’il nous manque 3 ou 4 points. De l’autre côté, si on prend le verre qui est à moitié plein, on se dit qu’on arrive à mi-parcours avec un bon nombre de points et qu’on est assez loin de la zone de relégation. Je dirais donc qu’on est assis entre deux chaises et qu’on s’interroge encore sur le potentiel véritable de notre équipe. Maintenant, on a repris avec cette idée d’attaquer un nouveau championnat de 19 matches en essayant de faire du mieux possible
Goal.com : Et en parlant de bilan moyen, on a constaté que vous avez commencé un peu en trombe avant de lever le pied progressivement et connaître une longue série de matches sans victoire. Avez-vous une explication à cela ?
J.-M. F. : En fait, on débute sur deux défaites. La première rencontre à Vannes où on doit faire un résultat, mais où on perd 1-0 et alors qu’on a plutôt maîtrisé la partie et ensuite contre Nantes on est chez nous très mauvais. Après, on fait une bonne série. Une série qui nous emmène à la première place au bout de 9 rencontres. Ensuite c’est vrai que c’était compliqué avec des matches nuls et des défaites, mais véritablement sans être mauvais ou passer à côté de nos matches. Au contraire, lors de la plupart de ces matches nous méritions de revenir avec plus de points. Et c’est vrai qu’on était très frustré et un doute s’est alors installé du fait qu’on n’arrivait pas, de nouveau, à remporter des rencontres. Mais dans le contenu, on était, je le rappelle, satisfaits quelque part. Malheureusement, en football, ça arrive souvent. Vous pouvez être satisfaits du contenu sans avoir le bon résultat qui va avec. Et être aussi insatisfaits totalement du contenu et avoir malgré tout un bon résultat. C’est le paradoxe et le charme du football. Ca ne nous empêche, cela dit, de préserver notre ligne de conduite et essayer d’être plus efficaces. Car ce qui nous faisait défaut c’est la percussion et la force de frappe dans la surface adverse. Aujourd’hui, il ne nous manque réellement que cela pour être meilleurs
Goal.com : Et c’est pour ça que vous vous êtes renforcés dans le secteur offensif durant le mercato en faisant venir des joueurs tels que Sebastien Grax ?
J.-M. F. : Oui, tout à fait. C’est pour augmenter notre force de frappe qu’on a recruté, avec nos moyens, des joueurs qui avaient une vraie volonté de finir à Troyes. C’est effectivement pour améliorer notre potentiel offensif et notre efficacité
« NOTRE OBSESSION C’EST LE MAINTIEN »
Goal.com : Ce sont aussi des joueurs expérimentés, et qui ont comme point commun d’avoir joué en Ligue 1. Peut-on en déduire que vous visez la montée ?
J.-M. F. : Ah ! Bonne question. En fait, on vise surtout sur le très court terme, et comme je viens de vous le dire, à augmenter notre force de frappe. Et sur le moyen ou le long terme, on cherche à construire une équipe solide pour les années à venir. Si c’est efficace pendant les 18 rencontres restantes alors tant mieux, mais notre obsession et notre phobie c’est de nous maintenir. Parce que ce club est, il ne faut pas l’oublier, un promu et qu’il a connu un grand préjudice sportif et financier en descendant en National. Donc, pour nous l’important c’est de prendre des points pour nous maintenir et on n’oublie pas cette perspective là. Sans manquer d’ambition, mais c’est vraiment vitale pour la vie du club que de se maintenir. Donc, je vous réponds que l’essentiel est de rester en Ligue 2.
Goal.com : Votre président a dit récemment que vous œuvrez dans le cadre d’un travail pour l’avenir et la reconstruction du club. Donc, vous êtes un peu dans le même état d’esprit…
J.-M. F. : Oui. Avec le président, on se consulte beaucoup et on se voit tous les jours et le président, lorsqu’il m’a fait venir ici, la première chose que je lui ai demandé c’est : « vous voulez la Ligue 1 pour quand ? ». Ayant une forte expérience, je peux vous dire que les président en général disent : « je veux la Ligue 1 à tel moment ». Lui, il m’a dit : « ne me parle pas de Ligue 1. Parle-moi de la Ligue 2 pour deux, trois ou quatre ans ».
Goal.com : Pour en revenir aux recrues, est-ce que vous êtes satisfait de celles qui vous ont rejoint durant ce mercato hivernal ? En terme de profil et d’état de forme ?
J.-M. F. : Oui. Alors, concernant l’état d’esprit, je connais parfaitement celui de Sebastien Grax puisque je l’ai eu lorsqu’il était jeune il y a cinq, six ans. Je n’ai donc aucun doute concernant l’état d’esprit, car, en général, on se base premièrement là-dessus. Ensuite, pour Benjamin Psaume, il est en état de jouer et il l’a prouvé en jouant le dernier match contre Nantes. Pour Sébastien, en revanche, c’est différent. Il a besoin de se reconstruire physiquement. D’ailleurs, il a eu une petite lésion il y a deux jours. On ne sera donc plus patients avec lui. C’est ce qui est important c’est surtout qu’il arrive en forme lors des 8,10 dernières rencontres.
Goal.com : Tous les efforts consentis durant ce mercato, ne traduisent-ils pas un échec par rapport au recrutement fait durant l’été dernier ?
J.-M. F. : Absolument pas. Parce qu’on avait surtout à l’idée de savoir quelle valeur avions nous dans cette Ligue 2. On avait vraiment peur de jouer les 3,4 dernières places durant toute la saison. On ne s’est donc pas posé la question. Au contraire, moi je suis satisfait des garçons comme Blondel, Jarjat ou Marcos qui sont arrivés cette année. Le seul semi-échec je dirais, et et encore, je crois qu’il faut être patient concernant ce cas, c’est celui de Duhamel, qui a eu du mal à s’adapter. Mais ce n’est qu’un semi-échec et ça fait partie du jeu aussi. Et pour parler du recrutement estival en général, je ne crois pas que ça soit un échec. Compte tenu du fait que nous pensions lutter pour le maintien durant toute la saison et étant maintenant dixièmes, on ne peut pas dire qu’on n’a pas rempli nos objectifs à mi-saison.
« A NANTES, J’AI CONNU UNE HUMILIATION »
Goal.com : Parlons un peu de l’actualité. Dernièrement vous avez gagné à Nantes (1-0). Est-ce une satisfaction personnelle d’être revenu avec les trois points de la Beaujoire compte tenu de votre passé dans ce club ?
J.-M. F. : Oui, mon passé là-bas était très court. Une semaine, c’est très peu pour un entraîneur. Quelque part, j’ai vécu ça un peu comme une humiliation. Je ne peux cacher donc que c’est une satisfaction personnelle de pouvoir me déplacer avec mon équipe et montrer à l’adversaire des valeurs morales, humaines et sportives importantes. Je pense vraiment que les joueurs, au regard des efforts et de l’énergie qu’ils ont consentis face à une équipe qui nous est globalement supérieure, faire plaisir à leur entraîneur.
Goal.com : Pour en revenir à votre cas personnel, est-ce que la Ligue 1 ne vous manque-t-elle pas ?
J.-M. F. : Non. Je crois que le rôle d’un entraîneur, quel que soit le niveau, même en Ligue des Champions, c’est celui d’un pédagogue, qui transmet des valeurs humaines et sportives. C’est pas le niveau qui fait ça. Honnêtement, lorsque j’avais 4 ou 5 ans de moins, je me disais : « Oui, il faut que tu aille en Ligue 1 que tu montre tes valeurs ». Je connais ça, je sais ce que c’est, mais à l’heure actuelle, je suis plus motivé par la pédagogie. Evidemment, et en ayant fait 15 années comme joueur, nous restons des compétiteurs, mais on doit aussi remplir ce rôle de transmetteurs. Et ça c’est très important. Mais la Ligue 1, pour vous répondre franchement, elle ne me manque pas. J’aimerais bien revenir en Ligue 1, mais avec un projet, un groupe que j’ai formé et que j’ai fait grandir. C’est mon objectif avec l’ESTAC.
Goal.com : Et donc, ce n’est pas une fin en soi ou une obsession…
J.-M. F. : Non, ce n’est pas une fin en soi ou une obsession. C’est exactement les bonnes expressions. Evidemment, on est tous ambitieux. Je rêve d’être un jour en Coupe d’Europe, pour connaître ces sensations là, mais ce n’est pas une obsession comme vous le dites. Je suis heureux de voir les joueurs solidaires et avoir cette envie de réussir un projet. Et puis, j’ai connu aussi beaucoup de désagrément avec des groupes de 38,40 joueurs. C’est plus un métier et je relativise les choses.
« A TROYES, JE VIS UNE VRAIE AVENTURE HUMAINE »
Goal.com : Vous avez connu les deux divisions, la Ligue 1 et la Ligue 2. Selon vous, où se situe réellement la différence du niveau, sur le plan technique ou tactique ?
J.-M. F. : De toute façon, quand on est en Ligue 1 toutes les valeurs sont en hausse. Sur le plan athlétique ou physique, mais essentiellement sur le plan technique. Plus on monte, et les entraîneurs sont assez unanimes à ce sujet, et plus la valeur technique est importante. Le sélectionneur espagnol, Vicente Del Bosque, disait que ce qui a permis à son équipe de devenir championne du monde c’est essentiellement les valeurs techniques individuelles. C’est évident.
Goal.com : Et avant de revenir à Troyes, avez-vous été contacté par des clubs de l’élite ?
J.-M. F. : Non, et je vais vous donner un bon prétexte. C’est qu’il n’y avait aucun club en Ligue 1 de libre, même pas en Ligue 2. Il n’y a eu aucun mouvement. Donc Troyes, à ma grande surprise, s’est séparé de son entraîneur. Le seul contact que j’ai eu, il provenait d’un club du Qatar.
Goal.com : Et vous n’avez pas été intéressé par ce séjour au Golfe ?
J.-M. F. : Il se trouve que ce contact en question est survenu 8 jours avant que Troyes ne m’approche. Donc les deux propositions, je les ai reçues presque simultanément. Donc ma décision était surtout motivée par, pas du tout par l’aspect financier vous l’imaginez, c’est par la possibilité de connaître une aventure humaine. C'est-à-dire, ce qui m’a convaincu, c’est que le président, que je connais depuis très longtemps et avec qui j’ai de bonnes relations, m’a fait choisir un engagement humain et l’aventure sportif du club de Troyes.
Goal.com : Le fait que vous ayez déjà entraîné cette équipe, ça a dû aussi peser dans la balance…
J.-M. F. : Le premier élément c’est le président. Si c’était un autre, je ne sais pas si je serai venu. Et après, en deuxième rideau, c’est le fait qu’ici j’ai connu trois années de bonheur, pas forcément sur le plan sportif, mais sur le plan de l’expérience environnementale.
Goal.com : Que peut-on vous souhaiter pour la seconde partie de la saison ?
J.-M. F. : Je suppose que vous parlez de l’aspect sportif, alors je vous dirais qu’on peut nous souhaiter de travailler dans une forme de sérénité et si on pouvait aussi nous souhaiter, et ça c’est très rare dans le football, c’est de prendre les points qu’on mérite. Sur cette deuxième partie, si on prenait donc les points qu’on mérite, ça serait bien donc
Alors que son nom circulait déja du coté d'Auxerre pour remplacer Fernandez, Jean-Marc Furlan fait partie d'une liste évoquée pour remplacer Correa à Nancy en compagnie de Garcia (Angers), Chauvin (Sedan) ou encore Hantz (Bastia, qui a dementi).
Alors même si on ne devrait pas changer (je vois mal Masoni le laisser partir), il semblerait que Furlan ait retrouvé la côte dans le milieu...
Masoni tu es le cancer de l'Estac, pour la survie du club, CASSES TOI !
Je crois surtout qu'il n'a jamais perdu la cote comme tu dis.
Furlan est ce genre d'entraineur que l'on apprécie ou que l'on déteste mais qui dans tous les cas ne laisse pas indifférent. Comme d'autres, son nom est régulièrement cité à droite à gauche.
Primo cela ne reflète en rien la qualité d'un coach. Ya qu'à voir les Lacombe, Hadzibegic & Co qui retrouvent toujours un job. C'est avant tout "le nom", l'aspect médiatique et le réseau qui prime.
Deuxio reste à savoir quelle est la part de vérité dans ces noms cités par les médias à chaque poste menacé ou vacant. Sur ce point je me montrerai très prudent.
Si Perrin Baup et Denoueix (pour ne citer qu'eux) avaient entrainé tous les clubs dans lesquels on les a annoncé ils en seraient chacun à plus de 50 je pense.
La générosité sur le terrain, c'est tout donner sauf la victoire.
Je rajouterai que même s'il s'avère qu'il soit sollicité par des clubs de L1, Furlan n'a pas forcement envie de partir de Troyes où il se plait bien.
De plus ce n'est pas trop son genre de quitter le club où il s'est engagé pour aller voir ailleurs, surtout si cela se passe bien.
Pour monter d'un palier, il préfèrera faire monter l'Estac en L1 quand ce sera possible.
Il peut être ambitieux sportivement avec son équipe, mais concernant ses ambitions personnelles, je pense que c'est quelqu'un d'assez posé.