Une interview ( https://footdavant.fr/christophe-le-gri ... is-gasset/ ) de 2019 dans laquelle on apprend notamment ceci :
"Sous la houlette d’Alain Perrin, tu t’es relancé à Troyes de 1994 à 1996…
Je garde de très bons souvenirs de mes années à Troyes. Il y avait un super groupe. Sur le plan tactique, Alain Perrin était déjà très, très fort. Humainement c’était plus compliqué car il est très impulsif et caractériel. Après, il s’entendait bien avec moi. Je sortais souvent après les matchs. Un jour, je suis parti à une quinzaine de kilomètres de Troyes. Une fois arrivé dans la discothèque, j’ai vu Alain Perrin. Le coéquipier qui était avec moi m’a dit : « Christophe, on s’en va ». « S’il est là, j’ai aussi le droit de venir », lui ai-je répondu. Finalement, j’ai discuté et vidé la bouteille de whisky avec Alain Perrin (rires).
Que retiens-tu d’Alain Perrin sur le terrain ?
Il avait une belle vision du jeu. Il voulait qu’il y ait des décalages en partant de derrière. Il avait un temps d’avance sur les entraîneurs de l’époque. Avec lui, je me suis éclaté sur le terrain. Il était intransigeant mais juste. J’ai beaucoup aimé sa façon de fonctionner. Il m’a vraiment fait progresser. Tout comme plein d’autres joueurs qui ont fait une belle carrière ensuite : Jean-Louis Montero ou Richard Jezierski.
Pourquoi es-tu parti à Saint-Brieuc en 1996 ?
Troyes venait d’accrocher son ticket pour la Ligue 2. J’avais une super cote. Pourtant, j’étais payé 12 000 francs par mois (soit environ 1830 euros). Avec l’accession, Troyes m’a proposé un salaire mensuel de 15 000 francs (2280 euros). Je l’ai eu mauvaise, du coup mon agent m’a fait signer à Saint-Brieuc (ex-L2) où je touchais 18 000 francs par mois (2740 euros). J’ai signé un contrat de trois ans. Mais j’y ai seulement joué six mois car le club a fait faillite en mars 1997 alors que nous étions dans la première partie de tableau. C’est dommage car nous avions une superbe équipe."
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Christophe Le Grix (1994-1996)
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Re: Christophe Le Grix (1994-1996)
Nostalgie quand tu nous prends ......jerem a écrit : ↑19 oct. 2022, 19:18 Une interview ( https://footdavant.fr/christophe-le-gri ... is-gasset/ ) de 2019 dans laquelle on apprend notamment ceci :
"Sous la houlette d’Alain Perrin, tu t’es relancé à Troyes de 1994 à 1996…
Je garde de très bons souvenirs de mes années à Troyes. Il y avait un super groupe. Sur le plan tactique, Alain Perrin était déjà très, très fort. Humainement c’était plus compliqué car il est très impulsif et caractériel. Après, il s’entendait bien avec moi. Je sortais souvent après les matchs. Un jour, je suis parti à une quinzaine de kilomètres de Troyes. Une fois arrivé dans la discothèque, j’ai vu Alain Perrin. Le coéquipier qui était avec moi m’a dit : « Christophe, on s’en va ». « S’il est là, j’ai aussi le droit de venir », lui ai-je répondu. Finalement, j’ai discuté et vidé la bouteille de whisky avec Alain Perrin (rires).
Que retiens-tu d’Alain Perrin sur le terrain ?
Il avait une belle vision du jeu. Il voulait qu’il y ait des décalages en partant de derrière. Il avait un temps d’avance sur les entraîneurs de l’époque. Avec lui, je me suis éclaté sur le terrain. Il était intransigeant mais juste. J’ai beaucoup aimé sa façon de fonctionner. Il m’a vraiment fait progresser. Tout comme plein d’autres joueurs qui ont fait une belle carrière ensuite : Jean-Louis Montero ou Richard Jezierski.
Pourquoi es-tu parti à Saint-Brieuc en 1996 ?
Troyes venait d’accrocher son ticket pour la Ligue 2. J’avais une super cote. Pourtant, j’étais payé 12 000 francs par mois (soit environ 1830 euros). Avec l’accession, Troyes m’a proposé un salaire mensuel de 15 000 francs (2280 euros). Je l’ai eu mauvaise, du coup mon agent m’a fait signer à Saint-Brieuc (ex-L2) où je touchais 18 000 francs par mois (2740 euros). J’ai signé un contrat de trois ans. Mais j’y ai seulement joué six mois car le club a fait faillite en mars 1997 alors que nous étions dans la première partie de tableau. C’est dommage car nous avions une superbe équipe."