BIENVENUE SUR ESTACWEB.FR


Pour vous enregistrer, c'est simple et gratuit.
JE M'INSCRIS
Votre inscription sera confirmée sous 24h maximum.


Pour vous connecter, rendez-vous de ce côté.
JE ME CONNECTE

[Conseiller technique] Erick Mombaerts

L'actualité de l'ESTAC Troyes en Ligue 2 BKT : discussions d'avant-matches et d'après-matches, notes, débats. Infos sur les équipes de N3, féminines, jeunes...
◗ L'électricité augmente ! Ton électricité jusqu'à 13% moins chère avec Mint Energie, l'électricité verte.
Avatar du membre
soho10
Pro
Pro
Messages : 1138
Enregistré le : 02 janv. 2011, 19:17

Re: [Conseiller technique] Erick Mombaerts

Message par soho10 »

Spip a écrit : 01 oct. 2023, 11:44
Tonton-Manu a écrit : 01 oct. 2023, 09:22 Cela passe d'abord par la nomination rapide d'un Directeur Général, je n'ai rien contre Manders mais tu ne peux pas gérer un club de foot pro en étant en intérim et présent 3 ou 4 jours seulement.
Je pense que le board de City vient pour l’annonce du directeur général et rien d’autre. Soit Manders est intronisé et reste à Troyes, soit il y aura l’annonce d’un nouveau DG.
TontonManu a raison : l'urgence c'est de vite avoir un capitaine à bord du navire. Ce n'est pas prévu pour la semaine prochaine. Sachant que pour le recrutement de ce genre de profil CFG externalise en passant par des chasseurs de tête ... petite info : pour trouver Aymeric Magne ça avait pris 1 an...
Avatar du membre
Helzeeer2
Stagiaire
Stagiaire
Messages : 58
Enregistré le : 20 juil. 2023, 02:24

Re: [Conseiller technique] Erick Mombaerts

Message par Helzeeer2 »

https://www.poteaux-carres.com/mdl-arti ... 0929065840

Mombaerts doit dégager avec son poulain PK et vite
Avatar du membre
Catalaunien
Espoir
Espoir
Messages : 978
Enregistré le : 28 sept. 2002, 09:09

Re: [Conseiller technique] Erick Mombaerts

Message par Catalaunien »

la vache!! ça fait peur quand même (si Robin n'a pas exagéré les choses!)
Avatar du membre
did3lf
International
International
Messages : 6742
Enregistré le : 10 janv. 2007, 09:53
Localisation : Charente-Maritime

Re: [Conseiller technique] Erick Mombaerts

Message par did3lf »

Helzeeer2 a écrit : 03 oct. 2023, 00:30 https://www.poteaux-carres.com/mdl-arti ... 0929065840

Mombaerts doit dégager avec son poulain PK et vite
J'allais le partager. :bibine:
Avatar du membre
Pa co 81
Stagiaire
Stagiaire
Messages : 389
Enregistré le : 20 juil. 2023, 20:32

Re: [Conseiller technique] Erick Mombaerts

Message par Pa co 81 »

Il précise que le côté clivant de Irles est une carapace.
Il dit aussi qu’il pense qu’on se serait maintenu une deuxième fois…..
Ça laisse des regrets….
Avatar du membre
Léo
Pro
Pro
Messages : 1567
Enregistré le : 23 oct. 2015, 16:14
Localisation : Plus au stade

Re: [Conseiller technique] Erick Mombaerts

Message par Léo »

Avoir viré un mec comme Robin montre bien les limites de City.

Ce qu'il faut noter c'est qu'il dit lui aussi clairement que les joueurs ont pris le pouvoir et ce sont eux qui ont eu la tête d'Irlès, ce qui confirme ce que j'avais affirmé à l'époque.

Quel gâchis!
Avatar du membre
Vince_23
Espoir
Espoir
Messages : 702
Enregistré le : 19 juil. 2023, 16:29

Re: [Conseiller technique] Erick Mombaerts

Message par Vince_23 »

Érick Mombaerts, vous avez été recentré sur vos fonctions à l’académie cet été. Était-ce une volonté de votre part?

Il y a eu un fait non maîtrisé : le départ de Farès (Bouzid, ancien directeur du centre de formation) à Al Jazira, qui s’est fait rapidement, en fin de saison. Il y avait donc une situation d’urgence ; le club et le groupe ont souhaité prendre le temps de l’analyser et voir comment, dans le futur, quelle sera la meilleure organisation pour la formation. On m’a alors demandé d’assurer la transition, sous une autre forme. Farès était le directeur du centre, ce qui englobait beaucoup de missions. Moi, ça fait longtemps que je n’ai pas exercé ce poste (il était directeur du centre de formation du PSG entre 1986 et 1989) et je n’ai pas les mêmes attributions, ce que je ne souhaitais pas non plus ; ça fait longtemps que je ne fais plus d’administratif, je ne veux pas négocier les contrats…

Qui gère ces aspects à l’académie?

Il y avait déjà une forme de transition avec un directeur administratif (Sébastien Narcy). L’aspect contractuel a été repris par François Vitali (directeur sportif du club). Je pense que c’était important car il y a aujourd’hui des négociations très importantes chez les jeunes.

Et les relations avec les parents?

Cela a été recentré sur les éducateurs, afin de leur donner davantage de responsabilités. Et puis ce sont eux qui ont les jeunes au quotidien. Des rendez-vous ont lieu régulièrement avec les parents. Je ne souhaite pas avoir de relation avec les agents ; c’est aussi plutôt François (Vitali) qui s’en occupe car c’est surtout lié à des aspects contractuels.

« Ma mission est centrée sur le suivi des quatre équipes de la formation, à l’entraînement et en compétition. »
Quel est votre champ d’action?

Ma mission est centrée sur le suivi des quatre équipes de la formation (U16, U17, U19 et réserve), à l’entraînement et en compétition. Je suis aussi la préformation, mais pas la compétition. Je passe beaucoup de temps au centre de formation car je ne veux pas suivre ces équipes à moitié. Ce qui n’est pas évident car elles sont éclatées sur plusieurs sites. Samedi (dernier, l’entretien a été réalisé la semaine dernière), par exemple, je serai à Nancy pour voir les U17.

Un directeur du centre va-t-il arriver prochainement?

La situation est temporaire, est en train d’être examinée. Je pense qu’assez vite, pour la fin de l’année, il y aura une démarche entreprise pour savoir comment s’organiser. Soit en associant au directeur administratif un vrai technicien porteur de la méthodologie City, soit un profil comme Farès, c’est-à-dire qui a beaucoup d’expérience, qui peut gérer les aspects contractuels et qui est un directeur de centre de formation. À ce jour, c’est à l’étude.

Quand ce sera décidé, que deviendrez-vous?

J’assurerai le relais avec cette personne.

Il se dit que vous avez dû revenir tard le soir au centre de formation pour gérer des problèmes de discipline…

On a tous conscience que dans la formation aujourd’hui, il y a un axe éducatif très important. Des gamins s’engagent dans la scolarité, cela coûte beaucoup d’argent d’assurer à ces jeunes le triple projet (sportif, social et éducatif). Beaucoup de moyens sont consentis et on doit faire le lien entre les aspects disciplinaires, scolaires et le sportif. Il y avait des plaintes, de la part des enseignants, qui trouvaient qu’on (les éducateurs) se désintéressaient un peu trop de la scolarité.

S’occuper de ces problèmes, c’est nouveau pour vous?

À partir du moment où on accepte ce rôle, il faut le jouer jusqu’au bout. On a bien conscience que pour avoir des joueurs avec un bon comportement, des valeurs, ça passe par là. On sait bien que si un jeune sent qu’il peut être pénalisé sur le sportif, il va faire attention dans son comportement à l’école.

Le recentrage de vos fonctions à la formation a-t-il diminué vos contacts avec le staff pro, voire votre influence?

À partir du moment où je ne suis pas là au quotidien avec le staff pro, je me garderais bien d’avoir quelconque influence sur lui. Le staff pro est suffisamment nombreux et doté de compétences pour gérer l’entraînement et la compétition. On n’a pas besoin de moi.

Mais votre vécu commun avec le staff « australien » doit vous conduire à échanger, naturellement?

Il y a toujours des discussions, car on a vécu des choses ensemble. Mais tout à l’heure (l’entretien a été réalisé jeudi dernier, en début d’après-midi), je suis arrivé pour le déjeuner, j’ai simplement demandé comment s'est pas l’entraînement.

Patrick Kisnorbo ne vous demande plus de conseils, d’avis?

Patrick ne m’a jamais demandé de conseils. Le rôle que des gens m’attribuent n’est pas tout à fait celui que j’ai tenu. Un entraîneur doit faire ses choix, prendre ses responsabilités, il n’a pas besoin d’un tuteur.

« Patrick ne m’a jamais demandé de conseils (...) et je n’ai pas participé à sa venue. »
On entend souvent que vous tirez les ficelles, dans l’ombre. Fantasme ou réalité?

Cet entretien me donne l’occasion de tordre le cou à ces idées. Mais je sais qu’il sera difficile de faire changer les gens d’opinion. Car il est vrai que j’ai été entraîneur à Melbourne, que Patrick y était mon adjoint et que je connais le staff. Des raccourcis se font donc et sont difficiles à casser. La seule chose que je peux dire, c’est que je les ai aidés à s’intégrer dans le club. Mais je n’ai pas participé à un choix d’équipe. Pas du tout. Et sur le rôle que l’on veut bien me faire tenir, comme quoi je serais un relais permanent du City group, c’est un peu ça non ? (on confirme) Je dirais juste que François Vitali, par exemple, de par sa fonction très élargie qui touche au recrutement ou à l’aspect budgétaire, est tous les jours en contact avec le City group.

« Je ne suis pas le relais de City. »
Pas vous ?

Absolument pas. J’ai des contacts avec Brian (Marwood) quand il vient car c’est lui qui m’a choisi en son temps. Je ne suis pas le relais de City. Mon histoire avec le City group est ce qu’elle est, je ne peux pas la nier. Ils m’ont choisi, j’ai participé avec bonheur à la mise du projet City dans d’autres pays. Ça s’arrête là. J’ai aussi un rôle transversal, qui n’a rien à voir, lié à la méthodologie. Car j’ai eu cette chance d’être recruté sur un jeu que je mettais en place avec les Espoirs et Le Havre, avec de jeunes joueurs, qui a séduit. City group compte un peu sur moi par rapport à mes expériences, à ma capacité à formaliser la méthodologie City. Mais cela ne sert pas qu’à Troyes. La plupart des documents que je produis sont faits en anglais, ça donne ça (il ouvre son ordinateur et nous montre). Là, c’est sur la remontée de balle (à partir d’extraits de matches de Manchester City). Je montre comment City gère le pressing, quels entraînements peuvent aider à y parvenir… Ces informations sont mises à disposition de tout le monde. C’est une aide aux entraîneurs, aux staffs ; ceux qui en ont envie peuvent s’en servir, rien n’est imposé. Voilà mon travail.

Donc quand on dit que vous avez choisi Bruno Irles et Patrick Kisnorbo, c’est une idée reçue?

Je vais être franc. En ce qui concerne Bruno, je faisais partie d’un collège, au même titre que d’autres personnes, destiné à recevoir des entraîneurs, et pas que Bruno d’ailleurs. En ce qui concerne Patrick, je n’ai pas participé à sa venue à Troyes.

Vous n’avez même pas été consulté?

Je ne l’ai pas été, peut-être aussi parce que les dirigeants pensaient que je serais mal placé. Des personnes au sein du club pourront témoigner que c’est la vérité. Des décisions ont été prises sans que j’y participe. La venue de Patrick s’est faite sans que l’on me demande mon avis.

« Il faut bien reconnaître que la situation est difficile à vivre. »

Trouvez-vous qu’il applique suffisamment la méthodologie City?

On peut voir la différence avec ses six premiers mois, avec un effectif déjà construit. C’était aussi le cas de Bruno, qui ne pouvait pas mettre en place le projet de jeu City. Il ne se sentait pas capable de le faire avec l’effectif qu’il avait.

Alors que vous, vous estimez au contraire que peu importe les joueurs, c’est leur profil qui permet de mettre en place le City game…

Moi oui, mais ça, c’est moi. Je ne sais faire que ça, il m’est difficile de faire autre chose. Le projet City est très difficile à mettre en place, cela demande un certain temps. Bruno est arrivé en cours d’année, était confronté à la pression du résultat, il a donc choisi la voie qui lui semblait la meilleure pour obtenir des résultats rapidement.

Et pour en revenir à Patrick Kisnorbo…

Il faut lui savoir gré de s’attaquer à la mise en place du jeu City. Des indicateurs montrent qu’il réussit, qu’il est dans le vrai. Mais à ce jour, ces indicateurs ne lui permettent pas de valider totalement le projet, car ça reste un projet qui doit gagner.

Quels indicateurs par exemple?

En termes de possession, on voit une nette différence entre la Ligue 1 et la Ligue 2. Mais il faut que notre possession soit plus efficiente. La difficulté du projet, c’est qu’en France, presque toutes les équipes sont organisées sur la faute de l’adversaire, pour la transition. Mais je ne parle pas que de l’Estac. Tous les entraîneurs qui pratiquent un jeu similaire sont confrontés à ces difficultés.

On ne voit pas de pressing, les latéraux ne rentrent plus à l’intérieur du jeu…

Est-ce dû au profil des joueurs ? Au bout d’un certain temps, on s’aperçoit, notamment pour les inverted full-backs (ces latéraux qui apportent le surnombre au milieu quand l’équipe a le ballon), que les joueurs n’ont pas le profil requis. Cela peut amener l’entraîneur à se poser des questions. On ne peut pas reprocher à un entraîneur d’être pragmatique pour s’adapter aux joueurs qu’il a. Et puis il y a d’autres façons de jouer pour se rapprocher du jeu de City. Par un autre phénomène, on peut arriver à la même chose, avec un peu plus de sécurité.

Mais le contre-pressing, c’est surtout une question d’état d’esprit. Pourquoi ne le voit-on pas?

Je ne peux pas trop répondre car je vois moins les matches que vous.

Vous étiez à Charléty il y a dix jours: en tant que directeur technique, avez-vous reconnu le City game?

À Paris, on n’a pas fait une bonne première mi-temps. Les conditions de jeu étaient difficiles pour les deux équipes. On ne pouvait pas repartir de derrière. De temps en temps, il faut s’adapter. En seconde, on a retrouvé une partie du jeu qu’on est capables de mettre en place. Une équipe, ça marche à la confiance, c’est un jeu avec des prises de risques.

« J’aimerais tellement qu’on montre que le jeu City est un jeu qui fait gagner... »
Pour en revenir à votre rôle au club, à quel titre étiez-vous à Charléty, en compagnie des dirigeants du City group?

Il n’y avait pas de matches à la formation ce jour-là. Si cela avait été le cas, je ne serais pas allé à Charléty. Là, je savais que Brian (Marwood) venait, c’était à 100 km, c’était l’opportunité de voir le match et d’échanger avec Brian et Gary (Worthington, directeur du recrutement du CFG) sur les jeunes.

Globalement, êtes-vous épanoui à Troyes?

Non, je ne peux pas être épanoui au vu de la situation dans laquelle on est. Je ne suis pas sur le devant de la scène mais on est tous touchés par ce qu’il se passe. On ne le vit pas bien, on aimerait tant que tout le monde soit heureux, que l’on joue bien, que l’on gagne des matches… On n’est vraiment pas contents de vivre cela. Moi, même si je suis à côté, le contexte n’est pas épanouissant. Par le passé, j’ai eu beaucoup de bonheur avec la mise en place de ce jeu, à partir du moment où il gagne, où il donne l’impression de maîtriser les choses. Là, il faut bien reconnaître que la situation est difficile à vivre.

Vous le prenez pour vous, cet échec actuel?

Oui et non. Notre discussion montre que l’on m’attribue un rôle que je n’ai pas. Et puis je reste très modeste. Ce n’est pas parce que je suis à un endroit qu’on va réussir, comme ça, à mettre en place le jeu de City. Par contre, je reste solidaire. Et puis j’aimerais tellement qu’on montre que le jeu City, là en l’occurrence avec Patrick, est un jeu qui fait gagner, qui fait plaisir aux gens, comme à Manchester City, à Brighton, à Arsenal… Malheureusement, ça ne se passe pas comme ça.
Avatar du membre
RoiDeCoeur
Espoir
Espoir
Messages : 804
Enregistré le : 22 mai 2019, 10:35

Re: [Conseiller technique] Erick Mombaerts

Message par RoiDeCoeur »

Assez lunaire la fin de l'interview... Merci pour le partage !
NON à la multipropriété !
Avatar du membre
palex
Pro
Pro
Messages : 2421
Enregistré le : 09 août 2023, 22:59

Re: [Conseiller technique] Erick Mombaerts

Message par palex »

Oui, c'est pas moi c'est les autres.
Très moyen, le soutien à son pote PK.
Répondre