Nassim Akrour (2002 - 2004)
Posté : 06 mars 2008, 11:32
Nassim
AKROUR
Nationalité : Algérienne
Né le : 10 juillet 1974 à Courbevoie
Taille : 1.81 m
Poste : Attaquant
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Il a la même hygiène de vie que Nivet.Nassim Akrour Il donne les secrets de sa longévité
Avez-vous une « potion magique » pour être encore aussi efficace à 44 ans ?
Non, non, pas du tout. J’avance avec des choses très simples, en réalité. J’essaie d’avoir toujours une alimentation saine et variée. Je ne fais pas attention plus que ça mais je ne suis jamais dans l’excès. Il n’est pas question de manger uniquement des pâtes, ça provoquerait des manques par ailleurs. Je ne bois pas non plus de sodas, je n’ai jamais trop aimé ça. Et puis, si je ne suis pas un gros dormeur, je pense avoir un bon sommeil, je ne me couche pas trop tard. Ça m’a aidé de ne pas jouer à la Playstation ! J’ai connu plein de joueurs qui allaient au lit à 2 h du matin tous les jours à cause de leurs parties de jeux vidéo. Ce n’est franchement pas l’idéal quand il y a entraînement le matin…
Justement, à 44 ans, n’éprouvez-vous pas une forme de lassitude quand il faut aller s’entraîner ?
Jamais ! Et heureusement d’ailleurs ! Mon métier depuis des années et des années, c’est de taper dans un ballon. Beaucoup de gens aimeraient être à ma place. J’ai toujours à l’esprit la notion de plaisir. Le foot est un jeu, on l’oublie souvent en raison des enjeux économiques ou de la pression du résultat. J’ai 44 ans mais, au fond de moi, je suis toujours un grand enfant content d’aller jouer au foot avec ses copains. Je n’ai pas fait de centre de formation, je ne suis pas parti de chez moi à l’adolescence, j’ai grandi normalement auprès de ma famille. Cela me permet de garder une certaine fraîcheur avec l’âge.
Auriez-vous pu réussir une plus belle carrière encore ?
Je ne me pose pas la question, je suis déjà fier et content de mon parcours. Mais il y a une chose que je regrette : quand les dirigeants recrutent, ils pensent à la plus-value financière possible plutôt qu’à l’apport du joueur au moment présent sur le terrain, c’est dommage.
Gamins, quelles étaient vos idoles ?
Maradona, Platini, Tigana, Giresse, Gullit, Van Basten… Quand j’en parle à mes coéquipiers, ils me disent qu’ils ne les ont jamais vus jouer évidemment ! Ils se rappellent juste de deux ou trois photos de l’album Panini de leur papa (amusé) !
Dans dix ans, on vous imagine jouer encore au foot, en vétérans, avec des amis…
J’ai du mal à me projeter mais il y a en effet des chances pour que je tape encore dans le ballon, j’aime tellement ça. Tant que les jambes suivent, je continue à un bon niveau.
Que représente pour vous ce 7e tour de la Coupe de France contre les pros de Nancy ?
J’ai rencontré plusieurs fois l’ASNL durant ma carrière professionnelle. Personnellement, il n’y aura donc rien de très particulier. Mais c’est un match extraordinaire à vivre pour la ville d’Annecy, pour les supporters et pour mes jeunes coéquipiers. Même si Nancy est mal classé en L2, ce sera très dur pour nous. Mais il faudra jouer le coup à fond en pensant à prendre un maximum de plaisir, encore une fois.