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Avant la lapidation prochaine de JB, semble t'il innévitable puisque le peuple veut des coupable, bref petit rappel historique.

Un beau jour, Mr Alain P prend la direction d'une pale équipe de D3 ou D4, j'me rappelle même plus mais peu importe.

Bref, finalement après quelques pérégrinations, à la grande joie des quelques fidèles de l'époque, le club accède à la D2 (là je suis sur). S'en suit une piteuse et calamiteuse saison qui se termine par une descente à la régulière, avant un repêchage miraculeux, mais qui ne devait rien au fond de jeu de l'équipe du tacticien hors pair qui orchestrait les batailles, mais plus à la gestion d'un pdt moins rigoureux et scrupuleux que le mal censer gangréner l'équipe aujourd'hui, selon certains >>> (notre bon vieux DV)

Pour finir, on retourne en D2.

2 ans après, la consécration, le messie AP nous envoie dans l'élite. Bizarrement, certains oublient le scenario de cette première saison, ou le maintien n'a été assuré qu'à la dernière journée, par un match arrangé et arrangeant tout le monde. J'ajoute qu'on a été relégable moitié de la saison. Heureusement qu'on jouait pas un candidat à la champion league ou un prétendant à la relégation.

Tout ca pour dire que le réal s'est pas fait en un jour, et que Perrin aussi à galérer dans ses options et ses choix avant de trouver ses marques en D1, et ourtant, jamais on a parlé de le virer, et chaque fois on a eu raison. On a frôlé la correctionnelle à chaque fois qu'on a gravi un échelon, le coach et les joueurs ont du faire preuve de solidarité pour s'en sortir, et on a pas vu que des 3-0 vite fait bien fait... JB aussi a droit à l'erreur me semble t'il. Les recrues aussi d'ailleurs. Rothen a pas été tout de suite au top... JB n'a peut être pas l'ambition d'AP, mais c'est quand même pas une brouette.

La différence avec cette saison, c'est qu'avant on avait une lucidité. On savit qu'on était vulnérable, et chaque victoire était appréciée à sa juste valeur. Cette année, on sent la résignation chez des supporters blazés habitués à leur confort et ayant oubliés les soufrances de la bataille pour le maintien. Seule la solidarité et le soutien inconditionnel donneront au joueur ce qui leur manque, ce petit plus qui provoque la réussite, à condition qu'eux aussi retrouvent la volonté et la hargne nécéssaire à ceux qui ne veulent pas mourir.

C'est pas quand on sera en D2 qu'il faudra pleurer. J'ai pas envie d'entendre les anciens combattants dans les tribunes se remémorer leur souvenir d'élite. Faut avancer et construire.

De l'avant, il reste 19 matchs et 57 points potentiels...