le coatch
Posté : 10 janv. 2008, 11:07
J'aime beaucoup ce genre de commentaire et d'analyse du coatch suite a la défaite de nos favoris
interview venant de estac.fr http://estac.fr/08-01-08-troch-itw.htmlDENIS TROCH HAUSSE LE TON
Au lendemain de l’élimination troyenne à Montpellier en Coupe de France, c’est un entraîneur amer qui nous a accueilli dans son bureau du stade de l’Aube. Visiblement, Denis Troch n’y retrouvait pas son compte. Lui le battant, l’enthousiaste, le volontaire, n’avait pas récolté le produit de ce qu’il avait semé. Cette coupe, Denis l’aime, la connaît et il tenait beaucoup en ce début d’année à poursuivre un bout de chemin en sa compagnie. Raté !
On vous sent très déçu par cette élimination.
Je ne suis pas déçu. Je suis triste, peiné, rongé de l’intérieur.
Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?
Il faut savoir que la coupe, c’est un état d’esprit. On ne peut pas entrer dans cette compétition si on n’en possède pas l’esprit. Il faut être altruiste, conquérant et efficace. Cela, je ne l’ai pas vu sur le terrain à Montpellier. En fait, je ne supporte pas d’être sorti de cette façon. Certes, on a joué en deuxième mi-temps, mais sans l’engagement physique et moral, et l’âme, que ça demande. Tous les joueurs ne se sont pas impliqués de la même façon. C’est comme si nous avions joué à neuf contre onze.
Une remise en cause s’impose ?
Bien sûr. Attention, je ne suis pas rancunier et ce n’est pas un mouvement de colère. Mais je confirme : par respect pour l’équipe, pour la coupe, mais aussi pour la suite du championnat, on se doit de s’investir. Heureusement, la concurrence existe et j’ai la possibilité de faire tourner. Cette concurrence, à tous les postes, va bonifier le groupe et la qualité individuelle des joueurs. Il faudra cependant que personne ne lâche, même ceux qui pourront momentanément se retrouver sur la touche.
La venue d’Amiens va –t-elle vous servir pour mettre en œuvre ces dispositions ?
Amiens, mais aussi les autres matches. On ne rattrape pas un match de coupe perdu. Mais j’attends maintenant une révolte. Cette reprise sera plus difficile que si nous avions gagné à Montpellier. On se pose moins de questions quand on vient de gagner. Ce qui est sûr, c’est que, moi, je ne lâcherai pas. Je veux que chacun puisse dire : « J’ai tout donné ». J’attends donc de l’altruisme, de l’efficacité. Ce qu’il faut pour gagner.