ESTACWEB.fr - Site non-officiel de l'ESTAC

Cordoval : «Un choix subi»
Le désormais ancien latéral droit de l’Estac se dit « un peu surpris » de ne pas avoir reçu une nouvelle offre de contrat.

Formé à l’Estac, Jérémy Cordoval était revenu dans l’Aube ces trois dernières saisons.

Jérémy, vous avez annoncé mercredi votre départ de Troyes. Une décision choisie ou subie ?

C’est un choix subi. C’est l’Estac qui a pris la décision (de ne pas lui proposer un nouveau contrat puisqu’il arrivait en fin de contrat, Ndlr).

Cela vous a-t-il surpris ?

Oui, un petit peu. Je m’attendais à avoir une proposition. Mais les dirigeants m’ont expliqué que c’était la fin d’un cycle et qu’ils cherchaient un autre profil.

Avez-vous tenté de les convaincre du contraire ?

Sur le coup, j’ai écouté et j’ai vite accepté. J’ai compris que je n’avais pas le choix. C’est comme ça, il faut avancer.

Êtes-vous déçu de ce choix ?

Je fonctionne au jour le jour donc je me dis que ce sont les aléas du foot, c’est le métier qui demande ça. C’est aussi une remise en question. Je ne dis pas que ça va me faire du bien mais cela va m’inciter à me poser les bonnes questions. C’était peut-être le bon moment.

Pour voir autre chose ? Avez-vous pu y penser ?

Dans le foot, on ne peut pas trop anticiper, que ce soit les bonnes ou les mauvaises nouvelles. Ce sont les personnes qui gèrent mes intérêts qui anticipent.

Dans l’idéal, quel type de futur club souhaiteriez-vous ?

Découvrir un autre pays, pourquoi pas. Je suis ouvert à toute opportunité ; pour l’instant, c’est très calme, je n’ai pas eu de contacts concrets.

Vous étiez très apprécié des salariés du club. Avez-vous pu leur dire au-revoir ?

Quand ça se passe comme ça, c’est un peu dur de ne pas dire au-revoir mais j’ai trouvé un peu de temps pour faire le tour de ces bonnes personnes avant de partir.

Finalement, votre départ est un peu brutal, comme la fin de saison de l’Estac...

Oui, j’ai eu du mal à m’en remettre. Pendant les jours qui ont suivi (la défaite contre Lens), je suis resté chez moi avec mes enfants, c’était mieux...

Que retenez-vous de votre retour à Troyes, de ces trois dernières saisons ?

Tous les gens que j’ai pu rencontrer et les meilleurs moments. La première année, il y a la montée en Ligue 1 ; la deuxième, le fait de jouer en Ligue 1 ; et même cette fin de saison dernière, qui était forte en émotions.

Mais y a-t-il une image de Troyes que vous garderez en mémoire à vie ?

L’image qui me revient en premier, c’est Benji (Nivet). J’ai un très grand respect pour lui. Pour moi, il aurait même pu continuer à jouer des années avec ce qu’il montrait. Et puis mon premier but en Ligue 2 et dans le monde professionnel (un tir lointain contre Valenciennes le 3 novembre, 4-2).