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Président a 39 ans .. il l'air d aller très vite, donc ça peut aller très vite vers les sommets ou vers la sortie ... C est un risque et sans être mauvaise langue .. ça fait très la version Tapie de Dunkerque ..Electronic-cat a écrit : ↑24 sept. 2024, 17:49 Si on est très mauvaise langue, on pourrait commencer les paris sur combien de temps il rester en poste ?!?
On lui souhaite la bienvenue !
Autre extrait tiré de l'EE de ce jour pouvant expliquer sa fulgurance :romainpat94@free.fr a écrit : ↑25 sept. 2024, 08:58Président a 39 ans .. il l'air d aller très vite, donc ça peut aller très vite vers les sommets ou vers la sortie ... C est un risque et sans être mauvaise langue .. ça fait très la version Tapie de Dunkerque ..Electronic-cat a écrit : ↑24 sept. 2024, 17:49 Si on est très mauvaise langue, on pourrait commencer les paris sur combien de temps il rester en poste ?!?
On lui souhaite la bienvenue !
C’est un mec sérieux, pense Claude Robin, qui l’a connu quand il était entraîneur de Dunkerque, club qu’il a fait remonter en Ligue 2. Jusqu’à ce qu’il décide de ne pas me confirmer dans mes fonctions, malgré la montée, tout se passait bien avec lui. C’est quelqu’un que j’appréciais beaucoup. Aujourd’hui, comme cela s’est mal terminé entre nous, ma vision est un peu ternie. Je pense que ce garçon est un bosseur, a des compétences mais sait aussi pousser les portes, aller dans le sens du vent pour atteindre ses objectifs.
Ce que pensent les supporters dunkerquois d’Edwin Pindi, le futur PDG de l’Estac
Vendredi dernier, l’Estac se déplaçait à Dunkerque, en présence d’Edwin Pindi. Le président démissionnaire de l’USLD prendra ses fonctions à Troyes le 18 octobre. Parmi les supporters dunkerquois, sa cote de sympathie est très grande. Témoignages.
C’est incontournable quand on va assister à un match dans le Nord : manger une barquette de frites une heure avant le match, sur le parvis du stade. Dunkerque ne déroge pas à la règle. Sur le côté du stade Marcel-Tribut, en pleine ville, les supporters commencent à s’amasser en attendant l’installation du food truck.
Nous en avons profité, vendredi dernier avant Dunkerque-Estac (2-1), pour interroger des fans dunkerquois à propos d’Edwin Pindi, président de l’USLSD pour encore quelques jours (il a démissionné et quittera physiquement les lieux le 15 octobre) et futur PDG de l’Estac, où il arrivera le 18 octobre.
« Je n’en pense que du bien, commence Philippe, qui vient au stade depuis 35 ans. Déjà en tant que joueur (Pindi a joué à l’USLD de 2010 à 2017), il était apprécié. C’était un bon défenseur, avec un bon jeu de tête, qui ne lâchait rien. » Avant de devenir dirigeant du club, Pindi avait donc déjà une belle cote auprès des supporters. « Il fait partie de ceux qui ont permis à l’équipe de remonter en National, poursuit Benjamin, 24 ans. En CFA, c’était un joueur important, de devoir. »
À cette époque, Jean, 57 ans, était bénévole à l’USLD. « Je m’occupais des jeunes. Il m’est arrivé de manger en ville avec Edwin. C’est une personne toujours à l’écoute, très présente et très investie pour le club. En tant que joueur, il intervenait déjà au niveau administratif. Quand j’arrivais au stade, il était là, dans les bureaux. »
« Il est très abordable, et cela n’a pas changé quand il est devenu dirigeant, continue Philippe. Avant et après les matchs, on peut toujours discuter quelques instants avec lui. » À Dunkerque, il faut en effet se garer sur un parking de l’autre côté de la rue pour ensuite venir à pied au stade. C’est sur ce chemin que l’on a croisé Edwin Pindi, alors qu’il se dirigeait vers l’accueil. Quand on lui a appris que l’on était en train de demander aux supporters ce qu’ils pensaient de lui et que leur avis était unanime, son visage s’est illuminé. « Ça fait quand même 14 ans que je suis ici ! »
« Il avait perdu les rênes » depuis le rachat du club en juillet 2023
Les gens ont eu le temps de s’identifier à Edwin Pindi, qui a évolué dans plusieurs clubs du Nord-Pas-de-Calais (Lille, Lesquin, Wasquehal, Calais et Dunkerque) tout au long de sa carrière. Et surtout d’évaluer son travail de dirigeant à l’USLD. « Avec lui, le club s’est bien structuré », juge Benjamin. « Il a toujours travaillé pour le bien du club, pour éviter qu’il s’enfonce puis pour le faire remonter au niveau professionnel, ajoute Jordan, 30 ans. Je suis déçu qu’il s’en aille. Je ne comprends pas sa décision. Il aurait pu faire un an de plus pour vraiment stabiliser le club en Ligue 2. »
Mais Edwin Pindi avait sûrement fait le tour de la question à l’USLD, où il a gravi tous les échelons. Et puis il avait perdu une part de sa marge de manœuvre avec le rachat du club par des investisseurs turcs en juillet 2023. « Oui, il avait perdu les rênes, confie un membre du club croisé vendredi soir. Demba Ba est le vrai référent sportif et c’est lui qui rend des comptes aux Turcs, d’autant plus qu’il est actionnaire minoritaire du club. Il se disait que le prochain sur la liste à partir serait Pindi, mais sa démission nous a quand même surpris. Je pense que l’opportunité de l’Estac est arrivée au bon moment pour lui. »
« Je comprends son choix, lance Jean, ex-bénévole. Je lui souhaite bonne route, il mérite de réussir. » « Je ne le connais pas personnellement mais je suis un peu triste de le voir partir », dit Philippe. Les supporters sont unanimes mais étonnamment, aucun hommage n’a été rendu à Edwin Pindi, vendredi, pour son dernier match à la tête du club dunkerquois.
L’enquête visant l’ancienne direction du club n’a pas terni son image
L’ancienne direction du club – quand le président en était Jean-Pierre Scouarnec et le directeur général Edwin Pindi – est toujours visée par une enquête pour détournement de fonds, fausses factures, pour un montant qui dépasserait les 400 000€. Les deux dirigeants se renvoient la balle dans cette affaire, dont il faudra surveiller l’évolution mais qui paraît être une épée de Damoclès au-dessus de la tête du futur PDG de l’Estac.
Néanmoins, les supporters dunkerquois en veulent surtout à l’ancien président Scouarnec. « Même avant cette histoire, je ne l’appréciais pas, plante Philippe, fan de longue date. Pourquoi ? Il prenait les gens de haut. C’est-à-dire l’inverse d’Edwin Pindi. Non, son image à lui n’a pas été ternie par cette enquête. »
« Cette histoire a fait beaucoup de dégâts mais on n’en connaît pas les détails ni la finalité », poursuit Jordan, 30 ans. « Ici, les gens estiment que c’est surtout Scouarnec qui a fauté », confie un membre du club. Et ce dernier d’ajouter : « L’ancien président vient toujours au stade, en loge, pour les matchs. Je ne sais pas s’il se fait inviter ou s’il est toujours partenaire par sa société mais on le voit régulièrement. Si Scouarnec et Pindi se croisent ? Ils ne se parlent plus. »