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Fabio Célestini (2000-2002)

Les anciennes gloires (ou pas) de l'ESTAC. Retrouvez toutes les fiches joueurs des anciens joueurs de l'ESTAC : Blaise Matuidi, Djibril Sidibé, Corentin Jean...
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koszpolmm
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Re: Il joue où lui maintenant ??

Message par koszpolmm »

Celistini à Lausanne : la boucle est bouclée
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glandu

Re: Il joue où lui maintenant ??

Message par glandu »

un super joueur ce fabio.... la meilleure trouvaille de perrin !
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gayotremi
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Re: Il joue où lui maintenant ??

Message par gayotremi »

glandu a écrit :un super joueur ce fabio.... la meilleure trouvaille de perrin !
une des meilleurs trouvaille car il avait le nez fin ce perrin !
allez l'estac
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Electronic-cat
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Re: Il joue où lui maintenant ??

Message par Electronic-cat »

Il y a quelque temps, Fabio Celestini était revenu à Lausanne.

A priori, c'est terminé depuis quelques jours.
http://www.tsr.ch/sport/football/suisse ... sport.html
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Electronic-cat
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Re: Il joue où lui maintenant ??

Message par Electronic-cat »

Le feuilleton Celestini continue !

http://www.24heures.ch/entraineurs/cele ... 2011-01-18

Le voila dirigeant dans son club formateur en Suisse
Aurnukem
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Fabio Célestini (2000-2002)

Message par Aurnukem »

Celestini : «Quand Anigo est entré dans le vestiaire à San Siro...»

L'OM a atomisé Troyes dimanche (6-0). Deux clubs où s'est illustré Fabio Celestini. L'entraîneur du Lausanne ne garde que des souvenirs positifs de son passage en France. Et quelques belles anecdotes.

Les plus belles heures de l'ESTAC (2000-2002)
«On a vécu deux ans fantastiques. On est entré dans l’histoire du club en participant à la Coupe de l’UEFA. J’avais la chance d’être le capitaine de cette équipe. On n’avait pas vraiment conscience de ce qu’on réalisait, on ne pensait qu’à jouer les matches. On a réalisé plus tard l’ampleur de ce qu’on a fait. On a marqué les esprits. J’ai encore des nouvelles de Carl Tourenne, de Momo Bradja. En fait je retrouve pas mal d’anciens partenaires dans un rôle d’entraîneur ou dans un staff, comme Laurent Batllès à Saint-Etienne.»

Marseille, un autre monde (2002-2004)
«Passer deux ans là-bas, c’était une chance. La plupart du temps, je me suis régalé. On s’est quasiment battu jusqu’à la fin pour le titre la première saison, et la deuxième a été un peu paradoxale. J’étais dans de super conditions physiques et mentales, mais l’OM c’est particulier, et le bijou s’est un peu cassé après le match de Ligue des champions contre le Real Madrid (2-4, le 16 septembre). Tout est devenu un peu différent. C’était une saison bizarre, celle où j’ai peut-être vécu le plus de grands moments, mais celle où j’ai le plus souffert aussi ! Mais même si ce n’était que pour quelques minutes, j’ai joué une finale européenne avec l’OM… C’est quand même quelque chose.»

Le jour où il a touché ses limites
«Je viens d’un petit village d’immigrés en Suisse, je faisais du foot pour m’amuser, et tout s’est vite enchaîné pour moi. Quand je jouais à Troyes, si on m’avait dit que quelques mois plus tard je serais le capitaine de l’OM à Bernabeu en Ligue des champions… J’aurais rigolé ! Mais ç’a aussi été une de mes limites à Marseille. J’ai eu du mal à gérer tout ce qui se passe autour, l’entourage : en fait j’ai atteint mes limites dans la gestion mentale. Il m’a peut-être manqué un palier entre Troyes et Marseille. Mais bon, atteindre ses limites en étant capitaine de l’OM en Ligue des champions, c’est déjà pas mal…»

Alain Perrin
«C’est quelqu’un qui est très dur, il faut être costaud mentalement pour passer trois ans et demi avec lui. Il use énormément ses joueurs, et il ne s’arrête pas sur le côté pour vous ramasser. J’en ai vu plus d’un craquer. On a eu pas mal de petits accrochages, mais c’est lui qui est venu me chercher à Lausanne, et c’est lui qui m’a voulu à l’OM. Il m’a installé en relayeur alors que j’étais milieu offensif. Il m’a beaucoup donné. Etre le capitaine de l’équipe d’Alain Perrin, c’est un film d’aventure ! Je me rappelle de la fin d’un match gagné avec Troyes à Bordeaux, il est entré dans le vestiaire en nous disant : ‘’Vous avez cinq minutes pour vous changer et monter dans le bus, parce que vous avez joué à 2km/h. Votre seule chance c’est que votre adversaire a joué encore moins vite.’’ Il avait la haine ! A Marseille, je me souviens d’un match tendu contre Nice. A la mi-temps il y a 0-0, et lui passe dans le vestiaire et ne nous dit rien. Il nous a laissés en autogestion ! Après le match contre le Real Madrid, il avait aussi demandé à Vedran Runje de faire l’équipe durant la semaine à l’entraînement, parce qu’il avait fait un commentaire tactique après le match… Je n’ai plus vraiment de contacts avec lui, mais c’est avec un énorme plaisir que je le recroiserais pour parler foot au bord d’un terrain.»

José Anigo
«Il m’a moins fait jouer, mais j’ai beaucoup de souvenirs positifs avec lui. Quand on a été battre l’Inter lors de notre épopée en Coupe de l’UEFA, il était rentré comme un fou dans le vestiaire en nous disant : ‘’Cassez-moi ce vestiaire !’’ Et on avait tout cassé ! Il ne fallait pas nous le dire deux fois. Pour moi, avec mes origines italiennes, venir à San Siro c’était magique, et quand j’avais vu ce mini-vestiaire, avec des toilettes à la turque, pff…On était déjà bien chaud en rentrant dans le vestiaire, et on a suivi les consignes du coach…»

Michel
«C’est un plaisir de le voir à l’OM. Je l’apprécie vraiment, il m’a énormément donné sur le plan humain. Quand il est arrivé à Getafe, il nous a sauvés en trouvant les mots justes. Et la saison suivante, je pense avoir fait ma meilleure saison, à 34 ans ! J’avais des difficultés dans ma vie privée, et il a été absolument fantastique avec moi. Toute l’équipe était derrière lui, humainement il donne beaucoup à ses joueurs. C’est un autre style que Bielsa, de toute façon n’importe quel entraîneur aurait été différent ! Mais dans la communication, on est à des années-lumière. Il fait très attention à tout ça, il a été dans les médias, donc il a cette sensibilité. Il aime le beau football, offensif, en étant conscient qu’il y a différentes voies pour arriver à ce football-là. J’ai lu les critiques de certains, mais je ne peux pas imaginer Michel dégoûter quelqu’un du football.»

Entraîner l'OM, un objectif
«Je suis encore en phase d’apprentissage. Je gravis les échelons, j’ai entraîné dans trois pays différents (Espagne, Italie, Suisse, ndlr). Il me manque encore beaucoup de paliers pour pouvoir avoir seulement l’idée d’entraîner un jour un club comme l’OM. Mais d’ici quelques années, entraîner Getafe ou Marseille fait partie de mes objectifs. Le titre que je n’ai pas réussi à gagner en tant que joueur à l’OM, j’espère pouvoir le gagner en tant qu’entraîneur. Pour m’enlever cette épine du pied.»

Ses modèles
«Alain Perrin, dans sa rigueur tactique au quotidien, était pour moi un avant-gardiste. Quand je regarde ce que les entraîneurs font, il était vraiment fantastique. Mais il avait cette gestion du groupe un peu extrémiste et ça ne passait pas toujours. Ensuite j’ai côtoyé Bernd Schuster, Michael Laudrup et Michel. Ces trois-là m’ont aussi donné envie. En étant adjoint de Schuster à Malaga, j’ai passé un Master de foot ! Il m’a laissé énormément de liberté en gérant les entraînements du lundi au vendredi. Il était plutôt manager général, donc j’avais les responsabilités la semaine. Et j’ai aussi énormément appris ce qu’il fallait faire et ne pas faire au niveau de la communication. C’est là que Michel est meilleur que Bernd, parce que Bernd dit ce qu’il pense et se fiche de ce qui se passe après. Dès qu’on perdait un match, on entendait que Schuster passait huit heures par jour au golf, alors qu’il a dû jouer deux fois dans la saison. Alors que Manuel Pellegrini, qui passait pour «l’ingeniero» qui regardait des tonnes de vidéos chez lui, passait bien cinq heures par jour au golf, lui ! Dès qu’on a une étiquette, c’est très difficile de l’enlever, donc j’ai appris qu’il fallait mettre de l’eau dans son vin.»

Son projet à Lausanne
«Ça se passe super bien, je suis à la maison et on présente un bon football avec une équipe jeune. On a 19 Lausannois sur 24 joueurs. Je n’ai que des bonnes critiques, mais ça peut vite changer hein (rires). L’objectif n’est pas de remonter dès cette saison, car le club a évité la catastrophe de peu la saison passée. On accepte les risques que comporte un projet comme ça. On a fait revenir un peu les gens au stade, il y a un bel enthousiasme. Un de mes attaquants est né en 1999, un de mes capitaines en 1995. Pour l’instant on a la chance de gagner donc tout va bien.»
On a autant de chance de trouver un extraterrestre que que de trouver un accordéonniste qui joue du Pink Floyd.
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fab10
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Re: (2000-2002) Fabio CELESTINI

Message par fab10 »

Belle interview !
! ! ! ALLEZ L'ESTAC ! ! !
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Tristanestac
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Re: (2000-2002) Fabio CELESTINI

Message par Tristanestac »

Je rêverai qu'Alain Perrin revienne à Troyes...
edo
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Re: (2000-2002) Fabio CELESTINI

Message par edo »

Tristanestac a écrit :Je rêverai qu'Alain Perrin revienne à Troyes...
Et ben pas moi. J'ai encore en travers de la gorge son départ et les conséquences de celui-ci.
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