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Franchement, pour avoir passé du temps à Besançon, les probabilités pour que le terrain soit difficilement praticable en cette saison sont plutôt grandes.
Sut Twitter (le réseau social de la haine en ligne), beaucoup de personnes se déchainent contre l'ESTAC. Mais en fait, la décision de ce match amical était déjà une erreur. Et pour être le plus objectif possible, un lieu garanti pour un match amical en cette saison n'existe pas (même dans le sud).

Le mieux aurait peut-être été de faire un deuxième amical en Angleterre.

Que dit l'article concernant les tensions de la non-tenue du match ?

Voici l'article

Match amical Estac – Saint-Étienne : tensions pour une annulation
Le match amical entre l’Estac et Saint-Étienne, prévu ce samedi après-midi à Besançon, a été annulé. Le staff troyen a jugé le terrain – en partie englacé – impraticable. Une décision compréhensible mais qui a fait enrager les organisateurs du club franc-comtois.

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Par Alan MANGIN
Journaliste sportif
Publié: 17 décembre 2022 à 18h51
Temps de lecture: 3 min
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C’est un match amical qui ne l’était plus du tout au moment de quitter les lieux. Car l’annulation de la rencontre (prévue à 16 h) entre Saint-Étienne et l’Estac a fait enrager les organisateurs du Racing Besançon.

Retour quelques heures en arrière, à l’arrivée des Troyens au stade Léo-Lagrange. En sortant sur la pelouse, les joueurs constatent que le terrain est dur, limite dangereux. « Et encore, on n’avait pas vu la partie englacée », dit un membre de la délégation troyenne. Les entraîneurs troyens, alors dans le vestiaire, sont vite prévenus de l’état du terrain. Ils viennent constater, à leur tour, que les conditions ne sont pas réunies pour jouer un match de foot digne de ce nom.

« Je vais envoyer la facture à Aymeric Magne ! »
En arrivant un peu après, les joueurs stéphanois font un constat similaire ; l’un d’eux nous dira même par la suite : « Oui, c’était impraticable, c’était la bonne décision d’annuler. » Mais l’ASSE et le Racing Besançon étant deux clubs amis, le club stéphanois est embêté, ne voulant peut-être pas être à l’origine du courroux des dirigeants franc-comtois.

Car quand le président apprend que l’Estac ne souhaite pas jouer, il enrage. « J’ai été à Troyes 25 ans, ça me fait très mal, dit Claude Cuinet, ancien dirigeant et actionnaire de l’Estac. Je suis dégoûté, c’est inadmissible, le terrain n’était pas impraticable. »

Qu’en dit l’arbitre ? Selon nos informations, il aurait signifié que pour un match officiel, il n’aurait pas fait jouer la rencontre. Mais il aurait proposé aux équipes de s’échauffer, en espérant ainsi que le terrain s’assouplisse. Au final, alors que de nombreux spectateurs étaient déjà installés, l’annonce de l’annulation est faite au micro un quart d’heure avant le coup d’envoi.

« Laurent Batlles était prêt à jouer »
Pour les dirigeants de Besançon, tout est de la faute de l’Estac : « Il y a de l’irrespect à tous les niveaux, lance Claude Cuinet. Laurent Batlles(le coach de Saint-Étienne) était prêt à jouer. Patrick Kisnorbo, lui, ne voulait pas, ce sont des vedettes à Troyes ! Et regardez, les joueurs stéphanois viennent saluer les supporters, vous voyez un Troyen ? On attendait au minimum 3 000 personnes, c’est une perte estimée à 8 000 €, je vais envoyer la facture à Aymeric Magne ! » À ses côtés, Philippe Pichery, président du conseil départemental de l’Aube et ancien président du Racing Besançon, acquiesce : « Je soutiens ce que dit Claude (Cuinet, avec qui il a œuvré à l’Estac). C’est irrespectueux envers le club et le football amateur. »

Jusqu’au départ des deux cars (celui de l’Estac est parti sous quelques quolibets), la tension était vive entre les différents acteurs. Pour conclure, on se permettra de donner notre avis après avoir écouté les versions de chacun : si la frustration et la colère des organisateurs de Besançon sont légitimes eu égard à leur investissement pour ce match, il aurait vraiment été dangereux, à dix jours de la reprise de la compétition, de lancer les joueurs sur ce terrain.

Pas facile l'organisation de matchs amicaux en cette période de l'année, comme cité au dessus partout tu n'es a l'abri de rien... qui a décidé de jouer à Besançon ? Sainté et Troyes ? ils sont fautifs tous les 2... choisir un lieu dans le nord est l'est encore plus niveau risque climatique... les joueurs ont pris la bonne décision, quelle utilité de se risquer avant de reprendre la compet ?? Il fallait jouer dans l'un des 2 stades qui sont mieux équipés en cas de gel...

armando a écrit : ↑18 déc. 2022, 00:14
On attendait au minimum 3 000 personnes, c’est une perte estimée à 8 000 €, je vais envoyer la facture à Aymeric Magne ! »

J’aurais été Président, ça m’aurait démangé de suggérer qu’en cas de blessure grave, St-Etienne et Besançon devaient assumer le salaire du joueur blessé et évidemment prendre en charge l’indemnité de transfert du remplaçant. Qu’est ce qui se passe si tu perds 2 joueurs importants ?

Ce n’est pas du snobisme, c’est du bon sens. Au pire reportons la rencontre à mardi ou faite une rencontre en salle. Quand tu balances que 3000 stéphanois sont là et pas un seul troyen, c’est de la méchanceté gratuite.

Quant à l’ASSE et Batlles qui eux étaient prêts à jouer, ça me rappelle la discussion de l’automne passée où le nombre de blessés avaient explosé sous la gouverne de LB:



C’est tout de même un sacré hasard que le nombre de blessés a explosé à l’ASSE. A un moment donné, on doit se poser des questions sur la préparation en général et qu’est ce qui fait que les joueurs subissent des blessures majeures en raisons de mauvaises préparations.

Les stéphanois n’avaient qu’à jouer !
Ils avaient 2 solutions :
- Faire un entraînement avec les supporters
- Équipe première contre équipe réserve.
Puisqu’il n’y avait que des supporters stéphanois et l’équipe voulait jouer !

Je comprends la frustration mais il ne faut pas être de mauvaise foi.

Un terrain gelé et dur est très dangereux. On risque de glisser et d’emmener 2-3 joueurs avec nous, et un terrain dur est doublement dangereux pour les organismes des joueurs. Les genoux et hanches particulièrement.
De plus, quand un terrain dégèle, cela devient de la boue. Impraticable.

A quoi bon faire ce match amical ?
Encore une fois, Claude Cuinet ne parle que d’argent. Facture, 8000€, organisation.
Parle t’il du respect humain envers les joueurs pour risque de blessure grave ?

Electronic-cat a écrit : ↑18 déc. 2022, 00:39 Quant à l’ASSE et Batlles qui eux étaient prêts à jouer, ça me rappelle la discussion de l’automne passée où le nombre de blessés avaient explosé sous la gouverne de LB:s.

Quelques supporter stéphanois abondent dans ce sens et critique LB pour avoir voulu jouer ce match au détriment des risques encourus.
Le risque est réel. Supposer que Troyes l'a fait sciemment est d'une konnerie abyssale.

On parle peut de la volonté envers et contre tout du président bisontin à faire jouer ce match pour sa propre vitrine... Je vous invite à voir les articles précédant le match où il se gargarise d'avoir L1 vs L2-historique L1. Je pense que ce match aurait pu être annulé dans la semaine s'il n'avait pas poussé...

Les dirigeants de Besançon sont des seumards de compétition.

Si on fait référence à leur condescendance on peut aussi dire que si un club de leur niveau n'a pas les moyens de proposer un terrain digne de ce nom pour organiser un match professionnel qu'ils s'abstiennent.