N’oublions pas que lors du Montpellier-Clermont, Montpellier était entrain de gagner 4-2 et le match a été arrêté à la 91eme.
Je suis sûr que si Troyes gagnait, tu mentionnerai que le match ne devrait pas se rejouer.
La grosse différence entre le match de Montpellier et celui de Troyes c’est qu’à Montpellier, il s’agissait d’un acte isolé où UN seul petard a été lancé. À Troyes, on parle d’une quarantaine de fumigènes et bombes agricoles.
Le match devait reprendre et les supporters ont encore pu en relancer durant la second salve.
Durant la seconde salve, ce ne sont pas seulement les supporters, mais le club qui a continué les perturbations du match en lançant, eux aussi, les fumigènes dans l’autre sens, sous les yeux ébahis de la LFP.
Donc, maintenant faisons un lien avec le règlement de la LFP dont voici le lien :
https://www.lfp.fr/-/media/Project/LFP/ ... 1-2024.pdf
Article 2: chaque club recevant est responsable d’assurer la sécurité et le bon déroulement de la rencontre.
La ligue va demander :
1) comment avec une affluence si faible (la plus faible de ligue 2 avec 24% d’affluence) et un pouvoir financier si fort (CFG) il y a pu y avoir une quarantaine de fumigènes de rentrer dans le stade (assiduité de la sécurité et vérification face à un tel arsenal)
2) malgré l’arrêt du match, comment le service de sécurité n’a pas pu rétablir l’ordre pour éviter qu’il y ait encore d’autres lancers de fumigènes après un temps d’arrêt où le match aurait pu reprendre (le contexte était très compliqué, c’était très probable qu’il puisse y avoir des incidents)
3) Non seulement. le club n’a pas eu le contrôle de ses supporters, mais en plus, des employés de L’Estac ont eux aussi participé aux perturbations qui ont contribué à ce que le match ne puisse pas reprendre (implication du club dans la mise en danger du public)
Tout cela mis bout à bout nous amène à l’annexe du règlement et clairement la situation entre les matchs :
- Montpellier-Clermont (acte isolé)
- St-Etienne-Aja (match terminé quand les incidents sont arrivés)
- Bordeaux-Rodez (acte isolé)
N’est pas comparable avec le match Troyes-Valenciennes (acte de groupe, jets multiples, membres du club concernés par le vandalisme). En fait, on se rapproche beaucoup plus du match Lyon-Bastia dans le sens où des membres du club sont concernés, c’est durant un match et on n’était absolument pas dans un acte isolé).
Si L’Estac a la chance de rejouer le match et de n’écoper que du retrait d’un point (en d’autres termes qui ne le condamne pas mathématiquement) on pourra dire que l’on aura de très bons avocats et que la LFP aura été très clémente.