Re: [CFA] Saison 2015/2016
Posté : 13 sept. 2015, 18:35
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FOOT Roye-Noyon : l'incroyable scénario du match contre Troyes
Des suspendus, des blessés et un match interrompu au bout d’une mi-temps faute de joueurs : le match Roye-Noyon – Troyes de samedi fait figure de cas très rare.
« C’est du jamais vu. »
La phrase revient en boucle dans les vestiaires de Roye-Noyon samedi vers 18 h 45, que ce soit dans la bouche de l’entraîneur Sébastien Dailly, du président Guy Capelier ou de l’entraîneur de la réserve de l’ESTAC Amzine Gharib. L’arbitre vient alors d’arrêter le match faute de joueurs disponibles du côté de Roye-Noyon, alors que les Troyens mènent 3-0.
Le début de ce scénario improbable commence à la 10e minute de jeu. Pour une faute commise sans ballon, M. Dujardin accorde à l’ESTAC (b) un penalty. Dauphy, qui avait pris un carton pour contestation, arrête le tir de l’Aubois Jérémy Aublin. Mais l’arbitre donne le penalty à retirer. Un autre joueur, Dennie Hummet, se saisit du ballon et transforme le coup de pied de réparation (0-1, 12e).
Dans l’esprit de l’USRN, le sentiment d’injustice vécu à Croix (1-3) une semaine avant revient. L’attaquant Jérémy Vaury, pour deux fautes commises en l’espace de six minutes (20e et 26e) reçoit deux cartons jaunes et quitte donc ses équipiers. Ce ne sera pas le seul exclu : cinq minutes plus tard, pour un tacle plus spectaculaire que dangereux dans le rond central, Pierre Womé est expulsé directement (31e). Les hommes de Sébastien Dailly sont désormais neuf sur le terrain.
Dailly fait trois changements d’un coup
Une heure à jouer à deux de moins ? Le technicien samarien n’y tient plus : il effectue ses trois changements d’un seul coup à la 42e minute. Et en l’espace de trois minutes, deux joueurs de l’USRN se blessent et ne sont plus aptes à joueur. Or, évoluer à sept est interdit et est synonyme de match terminé. Si on ajoute à cela l’expulsion de l’entraîneur adjoint royen-noyonnais Frédéric Pringuet (18e) et celle de Samir Bertin d’Avesnes après le coup de sifflet final, Roye-Noyon a subi quatre expulsions en moins de trente minutes. Au milieu de toute cette confusion, les buts troyens de Gransir (34e) et Omballa (37e) sont bien anecdotiques.
« On ne veut pas des petites équipes dans les championnats nationaux, c’est tout », fulmine Sébastien Dailly dans le couloir des vestiaires. Alors que l’arbitre prend longuement des déclarations de joueurs pour son rapport, chacun tente de refaire ce semblant de match.
« C’est malheureux qu’un match de foot se termine dans ces conditions », regrette Amzine Gharib.
Pourtant, l’US Roye-Noyon devra bien essayer de jouer au football la semaine prochaine pour le derby à l’AC Amiens. Mais au milieu des blessés, des suspendus et d’une place de toujours bon dernier du groupe, avec quels hommes ?
LOIC BECART
Sébastien Dailly: «On va se battre, par fierté»
Sébastien Dailly, entraîneur de Roye Noyon : « J'ai que huit joueurs pour aller à l'AC Amiens la semaine prochaine. Tant pis, on prendra des gars de la réserve, des U19, tout ce qu'on a. Par fierté pour le club, on va se battre avec les petits jeunes. On ne garantit pas les résultats mais on va montrer à tout le monde qu'on va se battre malgré le fait qu'on ne veuille plus de nous. Je suis triste pour le football amateur, mes joueurs, les dirigeants. »
FOOT Roye-Noyon : l'incroyable scénario du match contre Troyes
Des suspendus, des blessés et un match interrompu au bout d’une mi-temps faute de joueurs : le match Roye-Noyon – Troyes de samedi fait figure de cas très rare.
« C’est du jamais vu. »
La phrase revient en boucle dans les vestiaires de Roye-Noyon samedi vers 18 h 45, que ce soit dans la bouche de l’entraîneur Sébastien Dailly, du président Guy Capelier ou de l’entraîneur de la réserve de l’ESTAC Amzine Gharib. L’arbitre vient alors d’arrêter le match faute de joueurs disponibles du côté de Roye-Noyon, alors que les Troyens mènent 3-0.
Le début de ce scénario improbable commence à la 10e minute de jeu. Pour une faute commise sans ballon, M. Dujardin accorde à l’ESTAC (b) un penalty. Dauphy, qui avait pris un carton pour contestation, arrête le tir de l’Aubois Jérémy Aublin. Mais l’arbitre donne le penalty à retirer. Un autre joueur, Dennie Hummet, se saisit du ballon et transforme le coup de pied de réparation (0-1, 12e).
Dans l’esprit de l’USRN, le sentiment d’injustice vécu à Croix (1-3) une semaine avant revient. L’attaquant Jérémy Vaury, pour deux fautes commises en l’espace de six minutes (20e et 26e) reçoit deux cartons jaunes et quitte donc ses équipiers. Ce ne sera pas le seul exclu : cinq minutes plus tard, pour un tacle plus spectaculaire que dangereux dans le rond central, Pierre Womé est expulsé directement (31e). Les hommes de Sébastien Dailly sont désormais neuf sur le terrain.
Dailly fait trois changements d’un coup
Une heure à jouer à deux de moins ? Le technicien samarien n’y tient plus : il effectue ses trois changements d’un seul coup à la 42e minute. Et en l’espace de trois minutes, deux joueurs de l’USRN se blessent et ne sont plus aptes à joueur. Or, évoluer à sept est interdit et est synonyme de match terminé. Si on ajoute à cela l’expulsion de l’entraîneur adjoint royen-noyonnais Frédéric Pringuet (18e) et celle de Samir Bertin d’Avesnes après le coup de sifflet final, Roye-Noyon a subi quatre expulsions en moins de trente minutes. Au milieu de toute cette confusion, les buts troyens de Gransir (34e) et Omballa (37e) sont bien anecdotiques.
« On ne veut pas des petites équipes dans les championnats nationaux, c’est tout », fulmine Sébastien Dailly dans le couloir des vestiaires. Alors que l’arbitre prend longuement des déclarations de joueurs pour son rapport, chacun tente de refaire ce semblant de match.
« C’est malheureux qu’un match de foot se termine dans ces conditions », regrette Amzine Gharib.
Pourtant, l’US Roye-Noyon devra bien essayer de jouer au football la semaine prochaine pour le derby à l’AC Amiens. Mais au milieu des blessés, des suspendus et d’une place de toujours bon dernier du groupe, avec quels hommes ?
LOIC BECART
Sébastien Dailly: «On va se battre, par fierté»
Sébastien Dailly, entraîneur de Roye Noyon : « J'ai que huit joueurs pour aller à l'AC Amiens la semaine prochaine. Tant pis, on prendra des gars de la réserve, des U19, tout ce qu'on a. Par fierté pour le club, on va se battre avec les petits jeunes. On ne garantit pas les résultats mais on va montrer à tout le monde qu'on va se battre malgré le fait qu'on ne veuille plus de nous. Je suis triste pour le football amateur, mes joueurs, les dirigeants. »