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Un nouveau départ pour l’Estac ce vendredi soir à Guingamp ?

L’Estac, qui ne doit son salut en Ligue 2 qu’à un repêchage, a l’occasion inespérée d’expier toutes ses fautes en cette nouvelle saison. Mais le processus pour se racheter une conduite sera long car le club repart quasiment de zéro. Première embûche de taille ce vendredi au Roudourou contre un adversaire mieux préparé.

L’Estac, c’est un peu « The Revenant » de cette saison de ligue 2. Une équipe condamnée à la relégation en National, sauvée par la rétrogradation administrative de Bordeaux. Sans tomber dans le pathos, on aimerait, que, de cette expérience du pire, jaillisse ce supplément d’âme qui porte Leonardo Di Caprio dans ce thriller.

L’Estac n’est pas dans cet esprit de vengeance. Elle fait plutôt profil bas, et avec des deux hommes frais, Antoine Sibierski, son directeur sportif, et Stéphane Dumont, son tout récent entraîneur, le ton est empreint de sagesse et d’humilité. Cette saison 2024-2025 ouvre une nouvelle ère pour City group qui s’est quand même planté dans les grandes largeurs depuis son rachat du club.

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City group respectera-t-il la Ligue 2 cette fois-ci ? On est enclin à penser qu’après avoir frôlé le « crash sportif », l’actionnaire aura retenu la leçon. Mais le chantier de la reconstruction de l’effectif est colossal et, le club a déjà perdu du temps sur la plupart de ses adversaires, à l’image de Guingamp.
Un secteur défensif expérimental déjà soumis à rude épreuve

L’Estac, qui a encore quinze jours de mercato pour rééquilibrer son groupe, n’est pas prête en ce mois d’août. Ses matches de préparation, insipides (une seule victoire contre Châteauroux en six rencontres) en sont la preuve sur le terrain. Certains joueurs, essorés, sont là, sans être là ; d’autres, puisés dans le vivier du centre de formation, n’ont pas encore le vécu ; d’autres n’ont pas montré assez de compétences la saison passée.

Dans ce panier d’incertitudes, le secteur défensif est le plus exposé : Boucher son gardien, devra assurer la difficile succession d’Alemdar ; la charnière (Monfray-Diaz) doit apprendre à se connaître. Enfin, sur les côtés, il n’y a aucune garantie, surtout à droite, où le retour de Thierno Baldé n’est pas espéré avant un mois. Quand on sait la pression que devrait mettre l’équipe d’En Avant Guingamp dans son enceinte ce vendredi, l’Estac a du souci à se faire si elle n’arrive pas à mettre le pied sur le ballon. Autant de lacunes que l’Estac devra « compenser » selon son nouvel entraîneur. Le chemin de la rédemption passe par là.