Re: [17] Nicolas De Preville >> juin 2025
Posté : 01 févr. 2024, 17:15
Selon l’est éclair
Je ne suis pas cramé. » C’est ce qu’affirmait Nicolas De Préville en juillet dernier, quelques jours après son arrivée à l’Estac. Huit mois, neuf matches et un petit but plus tard, on est encore en droit d’en douter. Car l’attaquant a enchaîné les blessures en première partie de saison et ses trois entrées en jeu du mois de janvier n’ont pas du tout rassuré sur son état de forme. « Je me sens bien, rassure-t-il. Physiquement, j’enchaîne les semaines d’entraînement sans pépin. Pour moi, tout est positif, je retrouve des sensations. »
Son entraîneur David Guion veut prendre le temps avec le joueur de 33 ans : « Il faut l’amener progressivement, lever les doutes musculaires, pour qu’il puisse se relâcher, se sentir bien dans son corps. Car il joue à un poste où il ne peut pas faire les choses à moitié, sinon il a vite un défenseur sur son dos. »
« Il y a eu un gros problème de gestion. »
« C’est normal (d’avoir encore de la crainte) car j’ai eu plusieurs rechutes sur mon ischio, abonde De Préville. On fait donc plus attention. Mais franchement, ça va. » Ça va même beaucoup mieux depuis le départ de l’ancien staff de Patrick Kisnorbo, qui a mal géré son cas sur le plan physique. « Il y avait toute une organisation qui, je trouve, ne fonctionnait pas, d’un point de vue musculaire ; cela a été le cas pour moi – je l’ai payé à un moment donné, aussi car j’ai eu une préparation tronquée – mais aussi pour d’autres. On ne se sentait pas à 100 % en jour de match, on le disait. C’est un problème que l’on n’a su régler avec l’ancien staff, ou qu’il n‘a pas voulu écouter. Il y a eu un gros problème de gestion. »
Nicolas De Préville connaît son corps, les étapes à passer avant d’être à fond ; il a donc mal vécu cette gestion, déjà pointée du doigt par l’ancien médecin de l’Estac dans nos colonnes (lire notre édition du 2 octobre). « C’était plus que frustrant, il y a eu un conflit là-dessus, bien sûr. »
Un conflit désormais derrière lui. L’ancien buteur de Reims et Metz veut regarder devant lui. « J’ai envie de presque commencer ma saison, dit-il. Déjà la semaine dernière, j’étais en capacité d’avoir plus de temps de jeu. C’était plus des choix de coach (de jouer trente minutes). Il n’y a plus de contre-indication de la part du staff médical ou des préparateurs physiques, je n’ai plus besoin d’être limité à un certain nombre de minutes. »
Mais son temps de jeu risque, dans un premier temps, d’être encore limité, en raison de l’arrivée de Simon Elisor cet hiver. « C’est une bonne chose. C’est normal que le club recrute devant car on a été en difficulté, entre mes pépins physiques, la blessure de Jaures (Assoumou). C’était difficile de faire assumer ce poste d’attaquant titulaire à Alexis (Lefbebvre, prêté à Nancy) qui a bien fait le job quand il a joué. Il aurait fallu faire changer de poste un ailier. »
« L’arrivée d’Elisor ?
C’est normal que le club recrute devant car
on a été en difficulté. »
De manière générale, De Préville estime que les jeunes ont porté trop de responsabilités sur leur dos jusque-là : « Le retour de joueurs d’expérience (Ripart, De Préville) va permettre aux jeunes d’avoir moins de responsabilités. C’est plus nous qui allons prendre des décisions sur le terrain quand il y a besoin. Le coach s’appuie sur ces joueurs d’expérience, ce sont ses relais. Parfois, il n’a pas besoin de parler pour que nous, sur le terrain, prenions ces décisions pour l’équipe. Ces joueurs-là vont être importants cette saison. Le club et l’ancien staff ont fait énormément confiance aux jeunes. C’est bien car ils ont eu du temps de jeu. Mais parfois, ils ont grillé des étapes car ils ont des choses à comprendre et à apprendre avant d’être titulaires indiscutables. »
Un statut qu’espère retrouver rapidement l’attaquant troyen : « J’ai surtout envie de prendre du plaisir, d’être sur le terrain, de faire ce pourquoi je suis venu ici. Je suis venu pour jouer, pas pour passer mon temps à l’infirmerie ou à regarder les copains de la tribune ou du banc. »
Alors que le public troyen est circonspect quant à sa capacité à retrouver un bon niveau, le principal intéressé n’a « aucun doute là-dessus. Il me tarde même à commencer les matches pour encaisser et pouvoir enchaîner. (…) Il me manque du temps de jeu, des titularisations et marquer des buts (il sourit). Et après, ça ira ! »
Je ne suis pas cramé. » C’est ce qu’affirmait Nicolas De Préville en juillet dernier, quelques jours après son arrivée à l’Estac. Huit mois, neuf matches et un petit but plus tard, on est encore en droit d’en douter. Car l’attaquant a enchaîné les blessures en première partie de saison et ses trois entrées en jeu du mois de janvier n’ont pas du tout rassuré sur son état de forme. « Je me sens bien, rassure-t-il. Physiquement, j’enchaîne les semaines d’entraînement sans pépin. Pour moi, tout est positif, je retrouve des sensations. »
Son entraîneur David Guion veut prendre le temps avec le joueur de 33 ans : « Il faut l’amener progressivement, lever les doutes musculaires, pour qu’il puisse se relâcher, se sentir bien dans son corps. Car il joue à un poste où il ne peut pas faire les choses à moitié, sinon il a vite un défenseur sur son dos. »
« Il y a eu un gros problème de gestion. »
« C’est normal (d’avoir encore de la crainte) car j’ai eu plusieurs rechutes sur mon ischio, abonde De Préville. On fait donc plus attention. Mais franchement, ça va. » Ça va même beaucoup mieux depuis le départ de l’ancien staff de Patrick Kisnorbo, qui a mal géré son cas sur le plan physique. « Il y avait toute une organisation qui, je trouve, ne fonctionnait pas, d’un point de vue musculaire ; cela a été le cas pour moi – je l’ai payé à un moment donné, aussi car j’ai eu une préparation tronquée – mais aussi pour d’autres. On ne se sentait pas à 100 % en jour de match, on le disait. C’est un problème que l’on n’a su régler avec l’ancien staff, ou qu’il n‘a pas voulu écouter. Il y a eu un gros problème de gestion. »
Nicolas De Préville connaît son corps, les étapes à passer avant d’être à fond ; il a donc mal vécu cette gestion, déjà pointée du doigt par l’ancien médecin de l’Estac dans nos colonnes (lire notre édition du 2 octobre). « C’était plus que frustrant, il y a eu un conflit là-dessus, bien sûr. »
Un conflit désormais derrière lui. L’ancien buteur de Reims et Metz veut regarder devant lui. « J’ai envie de presque commencer ma saison, dit-il. Déjà la semaine dernière, j’étais en capacité d’avoir plus de temps de jeu. C’était plus des choix de coach (de jouer trente minutes). Il n’y a plus de contre-indication de la part du staff médical ou des préparateurs physiques, je n’ai plus besoin d’être limité à un certain nombre de minutes. »
Mais son temps de jeu risque, dans un premier temps, d’être encore limité, en raison de l’arrivée de Simon Elisor cet hiver. « C’est une bonne chose. C’est normal que le club recrute devant car on a été en difficulté, entre mes pépins physiques, la blessure de Jaures (Assoumou). C’était difficile de faire assumer ce poste d’attaquant titulaire à Alexis (Lefbebvre, prêté à Nancy) qui a bien fait le job quand il a joué. Il aurait fallu faire changer de poste un ailier. »
« L’arrivée d’Elisor ?
C’est normal que le club recrute devant car
on a été en difficulté. »
De manière générale, De Préville estime que les jeunes ont porté trop de responsabilités sur leur dos jusque-là : « Le retour de joueurs d’expérience (Ripart, De Préville) va permettre aux jeunes d’avoir moins de responsabilités. C’est plus nous qui allons prendre des décisions sur le terrain quand il y a besoin. Le coach s’appuie sur ces joueurs d’expérience, ce sont ses relais. Parfois, il n’a pas besoin de parler pour que nous, sur le terrain, prenions ces décisions pour l’équipe. Ces joueurs-là vont être importants cette saison. Le club et l’ancien staff ont fait énormément confiance aux jeunes. C’est bien car ils ont eu du temps de jeu. Mais parfois, ils ont grillé des étapes car ils ont des choses à comprendre et à apprendre avant d’être titulaires indiscutables. »
Un statut qu’espère retrouver rapidement l’attaquant troyen : « J’ai surtout envie de prendre du plaisir, d’être sur le terrain, de faire ce pourquoi je suis venu ici. Je suis venu pour jouer, pas pour passer mon temps à l’infirmerie ou à regarder les copains de la tribune ou du banc. »
Alors que le public troyen est circonspect quant à sa capacité à retrouver un bon niveau, le principal intéressé n’a « aucun doute là-dessus. Il me tarde même à commencer les matches pour encaisser et pouvoir enchaîner. (…) Il me manque du temps de jeu, des titularisations et marquer des buts (il sourit). Et après, ça ira ! »