Re: Claude Gonçalves (2018-2019)
Posté : 02 juil. 2019, 09:21
Article paru ce jour dans l'EE :
J'en déduis qu'outre le fait d'évoluer en L1 Portugaise (qui peut se discuter) c'est surtout un choix familial et sentimental qui l'a décider à partir.Un an après son arrivée à l’Estac, le milieu franco-portugais ne pouvait pas refuser l’offre de Gil Vicente, le club dont lui parlait si souvent son père…
Claude Gonçalves (25 ans) a repris lundi l’entraînement avec son nouveau club de Gil Vicente (D1 portugaise). Il quitte dont l’Estac après une saison marquée par sa blessure (pubis) puis par son repositionnement en «piston » droit dans la défense à cinq de Rui Almeida.
Il y a encore deux semaines, le milieu de terrain de formation se voyait poursuivre l’aventure à Troyes, avant que le club basé à Barcelos, où est née toute sa famille, ne lui fasse une offre…
Claude, on a été surpris de ne pas vous voir lors de la reprise de l’entraînement de l’Estac…
En fait, c’est simple : une fois la saison terminée, je suis rentré en Corse (il est né à Ajaccio, Ndlr). Je comptais revenir faire la préparation avec Troyes car il me restait un an de contrat. Mais une semaine avant que je signe à Gil Vicente (vendredi dernier, pour deux saisons), Luis (De Sousa, le directeur sportif troyen) m’a averti que ce club était intéressé. C’est la ville (Barcelos) de mes parents, toute ma famille est là-bas…
C’est donc un choix familial ?
Déjà, le club remonte en première division. Et oui, c’est un rapprochement familial. Mes parents, mes frères et sœurs sont nés là-bas, ils y retournent pour les vacances et les fêtes. Moi, je suis le seul de la fratrie à ne pas être né là-bas et aujourd’hui j’y vais. Alors qu’eux, maintenant, vivent à Ajaccio ! Quand j’étais petit, mon père me mettait devant la télé et m’expliquait que c’était un club historique…
Vous avez le même agent que Rui Almeida et vous quittez également l’Estac cet été. Vos destins étaient-ils liés ?
Non, il était un argument pour que je vienne à Troyes mais mon départ n’a rien à voir avec le sien. Je le redis, je pensais vraiment continuer à l’Estac pour tenter de monter la saison prochaine.
Les dirigeants troyens n’ont pas cherché à vous conserver ?
Il y a eu un arrangement entre les deux clubs et les dirigeants m’ont libéré facilement, je les en remercie. Deux jours avant ma signature, je suis rentré à Troyes car j’y avais encore des affaires. J’ai vu le président et le directeur sportif : ils m’ont dit qu’ils comprenaient que l’offre de Gil Vicente m’intéresse.
Quel rôle jouerez-vous là-bas ?
L’objectif du club est de se maintenir. Personnellement, pour en avoir discuté avec les dirigeants, j’arrive comme un joueur confirmé.
Quittez-vous l’Estac sans regret ?
Non, j’ai quand même hésité un peu. On a bien terminé la saison, à la troisième place. J’ai pensé à rester car je me suis attaché à des personnes, au sein du club mais aussi en dehors, avec des commerçants de la commune où je vivais (Les Noës-près-Troyes) mais c’est une opportunité que je ne pouvais pas refuser.