Re: [OFFICIEL / Départ] Thomas Ayasse
Posté : 21 janv. 2016, 18:46
S’il doit patienter jusqu’au 30 janvier, et la réception du RC Lens, afin d’effectuer ses débuts sous ses nouvelles couleurs (un mollet capricieux), Thomas Ayasse se sent déjà au HAC comme chez lui. Laissé libre par les dirigeants troyens - « Ils ont besoin de dégraisser et ne sont pas là pour casser les carrières » - le milieu axial de 28 ans, apparu cette saison à quatorze reprises en Ligue 1, ne semble guère affecté à l’idée de quitter l’élite. Bien au contraire. Entretien avec un joueur au discours aussi cohérent que rafraîchissant.
Quels atouts ont été mis en avant afin de vous convaincre de rejoindre Le Havre ?
n Thomas Ayasse : « La mer ! (rires). Non, plus sérieusement, le HAC, c’est un club qui a une histoire, une belle réputation et surtout, un projet pour l’avenir, sans doute le plus intéressant en Ligue 2. C’est donc un club où j’avais vraiment envie d’aller. Et puis ça joue la montée ici, et la montée, je l’ai déjà vécue deux fois (NDLR : avec Arles/Avignon et Troyes). Ça fait partie de mes plus belles saisons. L’accession, c’est une aventure sportive et humaine qui ne s’oublie pas. »
D’autres clubs de Ligue 2, ambitieux eux aussi, ont-ils essayé de vous prendre dans leurs filets ?
n « Oui. Mais le HAC s’est manifesté en premier. Avec Christophe Revault, on a eu une discussion très intéressante, le feeling est bien passé, et comme je suis quelqu’un d’entier et d’honnête, dès lors que les négociations avançaient, j’ai coupé court aux autres propositions. »
« Très curieux et impatient »
Quitter Troyes, dernier de la classe en Ligue 1 et toujours dans l’attente de son premier succès de la saison en championnat, est-ce un soulagement ?
n « Oui... Une saison comme celle de Troyes est très difficile à vivre. Là, je retrouve un groupe sain, qui vit bien, et moralement, ça fait un bien fou. A Troyes, ça commençait vraiment à devenir compliqué et dès que j’ai eu connaissance de cette possibilité de rejoindre le HAC, mon choix de quitter Troyes était arrêté. Comme je l’ai dit, ici il y a un vrai projet qui se met en place et si je peux m’inscrire comme l’un de ceux qui auront été au début de cette aventure, j’en serai très fier. Aider à faire grandir un club doit être quelque chose de magnifique, de passionnant. Et je sens qu’ici, tout le monde y travaille. »
Vous êtes parti de Troyes un peu sonné, marqué ?
n « Disons qu’on ne peut pas tourner la page comme ça, du jour au lendemain. Ce sont des moments tellement durs. Maintenant, ça fait partie d’une carrière, il faut savoir gérer ce genre de situation et repartir de l’avant. Je vais peu à peu retrouver la compétition avec une nouvelle équipe et à un moment, je ne penserai plus au passé. Avoir la possibilité de relever un nouveau challenge, après ces six premiers mois délicats à Troyes, me donne encore plus de force, plus d’enthousiasme. »
Et le plaisir du jeu, savez-vous encore quelle sensation cela procure ?
n « Mais du plaisir, on en prenait à Troyes ! C’est peut-être pour ça que ça ne marchait pas. On misait tout sur le jeu, et on finissait toujours par se faire contrer. A Troyes, le jeu, le beau jeu, c’est une philosophie. En revanche, il me tarde de retrouver le plaisir du succès, de pouvoir partager, avec tout le monde, de fortes émotions. Car le sport, c’est avant tout du partage, du relationnel. »
Qu’espérez-vous apporter au HAC ?
n « Je n’ai pas encore trente ans, mais je pense avoir une petite expérience à transmettre aux plus jeunes. Après, je peux aussi avoir un rôle aux côtés des leaders déjà en place, mais un leader, c’est d’abord sur le terrain qu’il doit faire ses preuves. Je n’arrive donc pas avec telle ou telle prétention. C’est d’abord à moi de tout faire pour m’intégrer dans ce groupe, même si j’ai tout de suite senti que ce ne serait pas difficile. D’autant que je connais déjà quelques joueurs, comme Alex Bonnet, avec qui j’ai joué à Toulouse, Ghislain (Gimbert), que j’ai côtoyé quelques mois à Troyes la saison dernière, et j’ai aussi eu l’occasion de croiser Fabien Farnolle. Maintenant, à moi de prendre mes marques, au sein du vestiaire, au club mais aussi dans la ville, parce que s’intégrer, c’est aussi se fondre dans sa nouvelle ville, en famille. »
Que savez-vous déjà de Bob Bradley ?
n « On m’a dit que c’était un passionné, un gros travailleur, et ça, j’ai déjà pu le constater. C’est aussi un technicien exigeant sur la façon d’appréhender le football. Mais là aussi, c’est une nouvelle aventure puisque, comme beaucoup de joueurs en France, je n’avais encore jamais travaillé avec un entraîneur américain. Je suis donc très curieux et impatient de me retrouver sous ses ordres. »
Propos recueillis par Benoît Donckele
Paris Normandie
Quels atouts ont été mis en avant afin de vous convaincre de rejoindre Le Havre ?
n Thomas Ayasse : « La mer ! (rires). Non, plus sérieusement, le HAC, c’est un club qui a une histoire, une belle réputation et surtout, un projet pour l’avenir, sans doute le plus intéressant en Ligue 2. C’est donc un club où j’avais vraiment envie d’aller. Et puis ça joue la montée ici, et la montée, je l’ai déjà vécue deux fois (NDLR : avec Arles/Avignon et Troyes). Ça fait partie de mes plus belles saisons. L’accession, c’est une aventure sportive et humaine qui ne s’oublie pas. »
D’autres clubs de Ligue 2, ambitieux eux aussi, ont-ils essayé de vous prendre dans leurs filets ?
n « Oui. Mais le HAC s’est manifesté en premier. Avec Christophe Revault, on a eu une discussion très intéressante, le feeling est bien passé, et comme je suis quelqu’un d’entier et d’honnête, dès lors que les négociations avançaient, j’ai coupé court aux autres propositions. »
« Très curieux et impatient »
Quitter Troyes, dernier de la classe en Ligue 1 et toujours dans l’attente de son premier succès de la saison en championnat, est-ce un soulagement ?
n « Oui... Une saison comme celle de Troyes est très difficile à vivre. Là, je retrouve un groupe sain, qui vit bien, et moralement, ça fait un bien fou. A Troyes, ça commençait vraiment à devenir compliqué et dès que j’ai eu connaissance de cette possibilité de rejoindre le HAC, mon choix de quitter Troyes était arrêté. Comme je l’ai dit, ici il y a un vrai projet qui se met en place et si je peux m’inscrire comme l’un de ceux qui auront été au début de cette aventure, j’en serai très fier. Aider à faire grandir un club doit être quelque chose de magnifique, de passionnant. Et je sens qu’ici, tout le monde y travaille. »
Vous êtes parti de Troyes un peu sonné, marqué ?
n « Disons qu’on ne peut pas tourner la page comme ça, du jour au lendemain. Ce sont des moments tellement durs. Maintenant, ça fait partie d’une carrière, il faut savoir gérer ce genre de situation et repartir de l’avant. Je vais peu à peu retrouver la compétition avec une nouvelle équipe et à un moment, je ne penserai plus au passé. Avoir la possibilité de relever un nouveau challenge, après ces six premiers mois délicats à Troyes, me donne encore plus de force, plus d’enthousiasme. »
Et le plaisir du jeu, savez-vous encore quelle sensation cela procure ?
n « Mais du plaisir, on en prenait à Troyes ! C’est peut-être pour ça que ça ne marchait pas. On misait tout sur le jeu, et on finissait toujours par se faire contrer. A Troyes, le jeu, le beau jeu, c’est une philosophie. En revanche, il me tarde de retrouver le plaisir du succès, de pouvoir partager, avec tout le monde, de fortes émotions. Car le sport, c’est avant tout du partage, du relationnel. »
Qu’espérez-vous apporter au HAC ?
n « Je n’ai pas encore trente ans, mais je pense avoir une petite expérience à transmettre aux plus jeunes. Après, je peux aussi avoir un rôle aux côtés des leaders déjà en place, mais un leader, c’est d’abord sur le terrain qu’il doit faire ses preuves. Je n’arrive donc pas avec telle ou telle prétention. C’est d’abord à moi de tout faire pour m’intégrer dans ce groupe, même si j’ai tout de suite senti que ce ne serait pas difficile. D’autant que je connais déjà quelques joueurs, comme Alex Bonnet, avec qui j’ai joué à Toulouse, Ghislain (Gimbert), que j’ai côtoyé quelques mois à Troyes la saison dernière, et j’ai aussi eu l’occasion de croiser Fabien Farnolle. Maintenant, à moi de prendre mes marques, au sein du vestiaire, au club mais aussi dans la ville, parce que s’intégrer, c’est aussi se fondre dans sa nouvelle ville, en famille. »
Que savez-vous déjà de Bob Bradley ?
n « On m’a dit que c’était un passionné, un gros travailleur, et ça, j’ai déjà pu le constater. C’est aussi un technicien exigeant sur la façon d’appréhender le football. Mais là aussi, c’est une nouvelle aventure puisque, comme beaucoup de joueurs en France, je n’avais encore jamais travaillé avec un entraîneur américain. Je suis donc très curieux et impatient de me retrouver sous ses ordres. »
Propos recueillis par Benoît Donckele
Paris Normandie