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Défaite des Filles 7-1 face à Metz en coupe de France cet après-midi

La marche était trop haute, dommage pour elles.

COUPE DE FRANCE FÉMININE : METZ TROP FORT
DIMANCHE 10 DÉCEMBRE 2017

La hiérarchie a été respectée cet après-midi à Henri-Terré à l'occasion de ce 4e tour de la Coupe de France qui voyait l'Estac eccueillir le FC Metz pour le compte du premier tour fédéral. Malgré toute leur bonne volonté, les Troyennes ont subi la loi des Messines, certainement l'équipe la plus forte de 2e Division. En tête de leur groupe, toujours invaincues, les joueuses de David Fanzel n'avaient pas pris le match à la légère puisqu'elles s'étaient déplacées avec leur équipe type, seulement amputée de deux éléments pour cause de blessure. Le score est lourd, 7-1, mais il reflète la différence de niveau hiérarchique existant entre une honnête équipe régionale et une formation semi-professionnelle, s'entraînant trois fois plus que les Troyennes et qui remontera en 1re Division, là où elle évoluait la saison passée. Les Auboises en ont été réduites à placer quelques contres et sont tout de même parvenues à sauver l'honneur.

La blessure de la gardienne troyenne

Si elle veut être en phase avec ses ambitions, l'Estac devra en tout état de cause en faire plus pour combler l'écart. A sa décharge néanmoins cet après-midi, la perte de sa gardienne titulaire, Eloïse Pétillat, obligée de sortir après un peu plus d'une demi-heure de jeu pour une blessure au genou gauche. Comme il n'y avait pas de seconde gardienne sur la feuille de match, c'est Orokia Sissoko qui prenait place dans le but. Si elle possède quelques dispositions pour le poste, Orokia n'a évidemment pas le métier et l'expérience d'Eloïse, sortie alors que son équipe n'était menée que 2-0.

La gardienne troyenne, si elle n'est pas restée longtemps sur le terrain, a toutefois eu le temps de montrer son talent et de retarder au possible l'ouverture du score pa des Messines qui prirent résolument la direction des opérations, bénéficiant en plus de l'aide du vent soufflant dans le sens de la longueur. La résistance des joueuses de Thierry Blanchot leur aura permis de tenir jusqu'à la 23', le moment où Metz ouvrait la marque après avoir pris la mesure de l'équipe locale. Dans la foulée, les Mosellanes doublaient le score (25'). Un peu après la demi-heure de jeu, c'était le coup-dur pour les Troyennes. Sur un ballon aérien qu'elle cueillait, Eloïse Pétillat était télescopée au moment où elle se réceptionnait au sol. Son genou pliait et elle était obligée de quitter ses coéquipières, après avoir cédé son maillot et ses gants à Orokia Sissoko. Celle-ci se montrait d'ailleurs à son avantage à deux reprises et atteignait la mi-temps sur ce score de 2-0.

Honneur sauvé

La gardienne par intérim tenait bien sa cage au retour des vestiaires, sauvait même un ballon de 3-0 d'un "coup de patte". Elle cédait néanmoins à la 55' sur une frappe pourtant déclenchée dans un angle très réduit. Le dernier quart d'heure sera difficile pour l'Estac et ses joueuses physiquement amoindries par beaucoup d'efforts. Le score prendra alors de l'ampleur : 74', 75' : deux coups-sur-coups qui devaient être cependant suivis d'un unique but troyen sur un coup-franc de Mélissa Naudot qui trompait la gardienne internationale estonienne Getter Laar (85'). Mais ce sont les Lorraines qui alourdiront cruellement le score encore à deux reprises, aux 87' et 88'. La marche était décidément trop haute pour une équipe troyenne valeureuse et trop inexpérimentée dans son ensemble pour rivaliser un minimum, surtout, rappelons-le, privée qu'elle était de sa principale recrue, Cynthia Cabaup.

La réaction de Thierry Blanchot

" La hiérarchie a malheureusement été respectée. On s'y attendait dès qu'on a eu connaissance du tirage. Le sort ne nous a pas dans ce sens été très favorable. Les Messines ont marqué en moyenne un but par quart d'heure. Il existe un gros écart entre la DH et la 2e Division. La perte d'Héloïse Pétillat, notre gardienne, n'a rien arrangé. Je suis néanmoins déçu par la prestation de mes joueuses. Je n'ai pas ressenti suffisamment de combativité de leur part et d'envie de se surpasser. J'attendais plus d'investissement. On est bien obligé de constater qu'il nous manque un peu de tout."

L'Estac alignait : Pétillat (Giovannini 38') - Annequin, Naudot, Stépien, Guiguet - Bertholle (Millet 68'), Adam, Chaysinh - Sissoko, Rollin, Coquet (Mimouma 74').





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