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A défaut du talent de nos joueurs, c’est le talent de Gérard Lopez qui va nous maintenir en ligue 2 ?
La rumeur prend de plus en plus d’épaisseur ces dernières heures !

Fenway Sports Group ne rachètera pas les Girondins de Bordeaux - Foot - National par L'Équipe
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Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le jeudi 18 juillet 2024 à 17h22

Relégués administrativement en National 1, les Girondins de Bordeaux pourraient tout simplement disparaître, selon leur président Gérard Lopez.

Rétrogradé à titre conservatoire en National par la Direction nationale du contrôle de gestion des clubs (DNCG) il y a une dizaine de jours, le club des Girondins de Bordeaux avait fait appel auprès de la Ligue de football professionnel (LFP). Venu à l'audition en compagnie de représentants du groupe américain Fenway Sports Group, intéressé par un rachat du club bordelais, le président Gérard Lopez avait de l'espoir. Il ne semble plus en avoir beaucoup, depuis l'annonce du retrait de Fenway de l'opération au début de la semaine. Avec plus de 40 millions d'euros à trouver avant la prochaine saison, Bordeaux est au bord du précipice et risque de disparaître, purement et simplement.

Première interview depuis des mois
À cinq jours de repasser devant la DNCG, Gérard Lopez a qualifié la situation de « critique », dans un entretien accordé à l'AFP. « Des scénarios, il y en a trois sur la table, dont la liquidation et la disparition du club », a expliqué l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois, pour sa première interview depuis plusieurs mois. La première solution, et la meilleure pour les Girondins de Bordeaux, serait l'arrivée d'un « partenaire de dernière minute », capable d'investir massivement pour permettre au club de repartir en Ligue 2 la saison prochaine. Mais il faut trouver, et très rapidement, un investisseur capable de dépenser plusieurs dizaines de millions d'euros sur les quatre ou cinq prochaines saisons.

« La deuxième option, c'est la liquidation et la disparition du club », a expliqué Gérard Lopez, assurant tout faire pour l'éviter, même s'il ne veut plus renflouer les caisses avec son argent personnel, alors qu'il aurait déjà investi plus de 60 millions d'euros depuis son arrivée à la tête des Girondins en 2021. La dernière solution serait une rétrogradation de plusieurs échelons, afin de repartir de tout en bas de l'échelle du football français de façon saine. C'est ce qui s'est passé récemment en France du côté de Strasbourg mais aussi de Bastia, avec un certain succès. Le club sera fixé mardi 23 juillet, lors de son deuxième passage devant la DNCG.

Article l’est éclair :

Gérard Lopez, pourquoi sortez-vous du silence aujourd’hui ?

D’une part parce que la situation est grave, d’autre part parce qu’il faut rétablir quelques vérités. Tout le monde a le droit d’avoir des explications sur les derniers 19 mois des négociations qui ont été menées. C’est le moment de parler alors que jusque-là, j’ai travaillé. Là, on commence à voir beaucoup plus clair donc je vais devoir et vouloir parler avec les joueurs, le coach et Admar Lopes (directeur sportif). On a essayé de les garder dans une bulle car dans ce genre de situations, les variables changent tous les jours, leur parler, c’est un truc à les rendre fous.



La fin des discussions avec le groupe américain Fenway (FSG) a-t-elle été une douche froide ?

La non-montée en L1 la saison dernière a été la vraie douche froide, le vrai coup de massue. On est passé à un point de tout changer en montant mais il y a eu le match à Annecy, le match lunaire contre Rodez. Bordeaux n’est pas du tout taillé pour la L2. Quand on l’a repris (en 2021), le club avait 100 millions d’euros de dettes, une perte de 80 millions par an. On a investi 60 millions d’euros au total, ce qui est énorme, pour se redonner une chance de monter mais il y a eu une drôle de sensation lors de la 1ère journée avec ce match perdu à Pau (3-0), comme si c’était une continuité de la fin de saison précédente. C’est là qu’on a décidé, si l’on n’arrive pas à remonter en L1, de faire rentrer des partenaires.



Deux d’entre eux ont été loin dans les discussions ?

Le premier était un fonds d’investissement qui, en janvier, voulait avoir une certitude sportive qu’on allait jouer la montée. On était incapable de donner cette garantie. Le second était une banque qui voulait la garantie, en mars, qu’on ne descende pas en National, ce qu’on a pu garantir que très tard dans la saison. Puis en avril, on a été recontacté par Fenway et là sont apparus deux éléments primordiaux. D’abord les coûts de fonctionnement du club et surtout du stade, entre le loyer annuel et les arriérés (42,5 millions d’euros estimés). Puis le deuxième aspect, le plus catastrophique pour nous : la non-décision sur les droits TV. Donc FSG s’est retiré.

Quelle est la situation financière aujourd’hui ?

Elle requiert 42 millions d’euros d’investissement, hors vente de joueurs. C’est pour cela qu’on a cherché à s’adosser avec quelqu’un, pour partager le risque. Aujourd’hui, on est dans une situation critique parce qu’à terme, même en ayant réduit la dette initiale de 75 %, avec la crise des droits TV, il y a une tempête parfaite, avec des nuages gris virant au noir foncé, tout simplement parce que de façon macro-économique, le foot français vient de prendre une claque et nous, on est en première ligne car en termes de timing, on était en négociations avec des gens pour qui c’était important.

Quels sont les scénarios, à quelques jours de l’appel devant la DNCG ?

Il y en a trois. Je ne veux pas donner de faux espoir. On travaille sur les trois. Le premier est de trouver un partenaire de dernière minute. On a été approché par beaucoup de monde mais qui, malheureusement, n’ont pas les moyens. C’est l’option la plus optimiste au premier abord, mais boucher le trou maintenant ne serait que reporter le problème à plus tard, on l’a vu avec la non-montée. La deuxième option, c’est la liquidation et la disparition du club. Enfin, il y a l’exemple du sauvetage de clubs avec passage dans des divisions plus inférieures, en se donnant deux-trois ans de pause pour reconstruire.

Donc la 1ère solution, nouvel investisseur c'est presque mort.
La 2ème ou la 3ème= Estac repêché.

Les 42 millions sont hors vente de joueurs la dette est quand même abyssale pour un club de ligue 2 et aucune perspective d'amélioration, donc le Gégé va lâcher l'affaire pour limiter les pertes ......

Et dire qu'il faut 42 millions d'investissement est faux , c'est juste pour boucher le trou existant..... Boucher un trou ou investir pour moi c'est pas la même chose , investir peut rapporter sur le long terme , payer pour une dette antérieure c'est juste donner de l'argent à perte ...

Oui il faut ensuite budgétiser la saison prochaine, les repreneurs étaient censé mettre 80M€ (dette + saison).

Si la DNCG ou une autre instance ose les autoriser à démarrer la championnat, ils ne finiront pas la saison…..

palex a écrit : ↑18 juil. 2024, 14:23 Bah non, le mercato d'été se terminera le 1er septembre 2024.
Il y aura déjà eu 3 journées de championnat. Ensuite, un joker reste possible.

Oui autant pour moi, j ai fourché, je voulais dire fin aout.

Je pense qu on sera fixé semaine prochaine, soit ils trouvent un actionnaire de derniere minute blindé pour racheter le club, soit ils decendent voire pire. Car je ne les voit pas faire un recours au CNOF vu la dette abyssale pour un club de l2